Oilar

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Oilar (on peut trouver aussi le nom d'Ollaar) signifie « coq » en basque. Il n'est pas rare de rencontrer le coq dans les légendes basques. Son chant annonce la fuite des génies comme les lamiñak (voir la légende du pont de Licq-Athérey ci-dessous par exemple). Parfois l'esprit malin ("Gaiskiñe" en basque) revêt l'aspect de cet animal. Si quelqu'un souffre d'une maladie mystérieuse il faut examiner les plumes de son oreiller ou du traversin. Si on trouve un amas qui épouse la forme d'un coq entier, on considère que la maladie est incurable. Si la tête n'est pas formée, il faut porter les plumes à une croisée de chemins et les y brûler : alors la maladie sera guéri.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Oilar signifie « coq » en basque. On y ajoute le suffixe a pour désigner l'article : oilara se traduit donc par « le coq ». Si l'on ajoute le suffixe k qui désigne le pluriel, cela donnera oilarak (les coqs).

Note[modifier | modifier le code]

Il n'existe pas de genre (masculin, féminin) dans la langue basque et toutes les lettres se prononcent. Il n'y a donc pas d'association comme pour le français ou qui se prononce ki. Par exemple, lau (le chiffre 4) se prononce laou et non lo (la lettre u se prononçant comme l'espagnol, ou, sauf en souletin, langue parlée en Soule, province française du Pays Basque où il se prononce comme en français).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • José Miguel Barandiarán, Dictionnaire Illustré de Mythologie Basque, traduit et annoté par Michel Duvert, Donostia, éditions Elkar, 1994. (ISBN 2-913156-36-3)
  • Wentworth Webster Légendes basques, traduction Nicolas Burguete, éditions Aubéron, 2005. (ISBN 2-84498-080-5)
  • Cerquand, Jean-François, Légendes et récits populaires du Pays Basque, Pau, L. Ribaut, 1875-1882, 181 p. (lire en ligne) (Réédition éditions Aubéron, 2006, (ISBN 2-84498-093-7))

Liens externes[modifier | modifier le code]