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Nicolas Normier

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Nicolas Normier
Image illustrative de l'article Nicolas Normier
Présentation
Naissance (73 ans)
Nationalité Drapeau de la France France
Activités Architecte-urbaniste
Œuvre
Réalisations Tour de la liberté (Saint-Dié-des-Vosges)
Projets les Arbres de la Terre, un réseau mondial de veille et d'éveil écologique
Distinctions Grande Médaille d'argent de l'Académie d'architecture (1990)

Nicolas Normier, né le , est un architecte français.

Biographie

Né en région parisienne et d'origine vosgienne, Nicolas Normier est très marqué par la nature, les forêts et les cours d'eau de son enfance. Il est père d'une enfant handicapée. Ces deux thèmes influencent largement son architecture et ses recherches.

Diplômé de l'École des beaux-arts de Paris, il est associé depuis 1977 à Jean-Marie Hennin.

Il fait ses premières armes dans les Vosges et y gagne plusieurs concours remarquables d'équipement publics,

  • les jardins et fontaines de Contrexéville, succession de places et de fontaines monumentales en marbre de Carrare et laves émaillées,
  • le pont couvert d'Épinal, amorce d'un projet de gare d'un téléphérique devant relier le centre ville avec le quartier du plateau de la Justice,
  • à Saint-Dié-des-Vosges, « Turbulences », avec Michel Creton, maison expérimentale pour handicapés pour laquelle il écrit également le programme.

Les recherches de couleurs et de motifs sur les laves de Contrexéville le mènent à la peinture, acrylique sur toile de grands formats puis au Land art ( « Arbre bleu après la tempête »)...

Il se fait connaître en 1989 avec la « Tour de la Liberté », édifiée au Jardin des Tuileries à Paris, pour célébrer le bicentenaire de la Révolution française. Cette œuvre est installée, depuis 1990, face à l'Hôtel de ville de Saint-Dié-des-Vosges. Ce projet puise son inspiration autant au musée de l'air et de l'espace du Bourget que du film Jonathan Livingston le goéland.

Son prochain enjeu est l'élaboration d'un réseau mondial de veille et d'éveil écologique dont l'Arbre de la Terre sera l'acte fondateur.

Le projet des Arbres porte-voix des enjeux de la terre avec le soutien de l'UNESCO

Maquettes exposées chez Sabatier et Lory, luthiers 45 rue de Rome 75 008 Paris.

En réponse à l'enjeu planétaire environnemental Nicolas Normier propose que les peuples organisent « un réseau mondial de veille et d'éveil écologique »[1], constitué d'" Arbres", phares de la terre, vigies implantées sur les cinq continents.

Il met au point, avec une équipe pluridisciplinaire, un "monument", l "Arbre," symbole du développement durable, d'une hauteur variable de 100 à 300 m, dont la structure porteuse est intégralement en bois, constituée de huit piliers de 1,5 m à 3m de diamètre en bois de feuillus et de résineux. L'emprise au sol est très réduite : un cercle de 15 m à 30m de diamètre. L'Arbre, à l'image des cathédrales gothiques porte une flèche en bois et métal , elle est couronnée d'une fleur de 60 m d'envergure, Suivant les projets entre20 et 80 m, un habitacle, une cabane, de 2 500 à 4 500 m2 pourrait recevoir jusqu'à 900 visiteurs simultanément.

Le coût du projet vérifié par l'entreprise Fayat, partenaire, est de 50 à 100 millions d'euros selon la hauteur totale. Les Arbres du réseau seraient tous différents suivant leurs pays d'accueil, mais toujours en bois.

Le projet technique et architectural est accompagné par une programmation des activités dans les arbres et aux pieds de ceux-ci.

La Maison de la Terre

Au sol construite en terre et en bois la Maison de la Terre, de 2000 à 4000m², est gérée en économie sociale et solidaire par les associations locales sportives culturelles ou environnementale, ONG... elle accueille expositions, ateliers, salle de réunions, services ...

La Danse de la Terre collection des totems du monde et symboles de la multiplicité des cultures et des peuples. Les premières installations sont possibles rapidement.Cette collection d'art est installée sur une promenade paysagère au pied de l'Arbre.

Avec son équipe il lance, en 2022, un appel d'offre international auprès de villes territoires et entreprises pour choisir une capitale mondiale du développement durable.

Le contexte, le prétexte.

Après la litanie des COP la COP 26 de Glasgow sonne l'alerte, nous avons besoin du leadership d’une ville, d'un territoire, qui mette sa renommée au service de cette immense révolution pour entraîner les peuples et concrétiser le rêve d'une terre préservée.

Ce sera la capitale mondiale du développement durable.

Les retombées sociales, culturelles, économiques et touristiques seront à la hauteur de ce message universel.La Capitale s’appuiera, pour élargir son audience, sur les grandes manifestations sportives et culturelles ;Coupe du Monde de rugby, de football, jeux olympiques, capitale européenne de la culture, concerts,festivals...les acteurs de ceux-ci seront autant d'ambassadeurs du message. Les mondes de la culture, du sport, de l'écologie, les musiciens et d'autres leaders d'opinions,entraîneront les habitants de la Terre vers la conscience de la beauté du monde, des ONG nous rejoindront.

Les grands mécènes et entreprises participeront évidement à ce projet mondial d'Arbre soutenu par l'Unesco.

Les principaux partenaires sont D Calvi, F Clairefond, D Lelièvre, C Mollard, B Viry , Fayat métal JP Tahay. T Monaghan

Autres principaux projets architecturaux

Nicolas Normier participe à de grands concours internationaux et y développe ses thèmes fétiches.

  • Les Tours de la liberté dans le jardin des Tuileries pour fêter le bicentenaire de la Révolution française en 1989
  • La Tour de la liberté à Saint-Dié-des-Vosges.
  • Etudes de l'Arbre en Chine, au Emirats, en Arabie, au Maroc,..
  • La Maison de la Chine dans le cadre de Réinventons Paris.
  • Le prolongement de l'axe de La Défense : le territoire s'organise autour d'un canal d'eau rectiligne de l'Arche à la Seine. (colauréat avec Roland Castro).
  • L'étude d'un transport en commun de 11 km par téléphérique à Rouen.
  • La réalisation des pavillons de l'Europe à l'exposition universelle de Séville en 1992.
  • L'étude d'une passerelle de 800 m en structure bois pour relier le Mont Saint-Michel au continent.
  • Un chai viticole de 3 000 m2 en Chine au pied de la Grande Muraille en 2008.
  • L'étude de 140 000 m2 de bureaux, logements et hôtel en accompagnement de l'Arbre à Bagnolet.
  • Le Centre de communication Swatch-Mercedes (Smart), à Hambach (Sarreguemines), lauréat de concours.
  • De nombreux projets de logements, équipements, écoles, crèches...
  • L'étude d'une tonnellerie en Bourgogne (Charlois).

Sa préoccupation des plus fragiles (« Turbulences » à Saint-Dié-des-Vosges, étude d'une maison d'autistes pour l'Armée du Salut, d'une maison pour sourds et aveugles, participation à de nombreuses associations de handicapés) l'amène à être lauréat en 2010 du concours du Centre Abbé Pierre Emmaüs à Esteville. Son étude « L'Exclusion, une chance pour la ville » envisage l'implantation d'une maison pour les plus fragiles (handicapés, SDF...) comme moteur urbain d'un quartier démuni.

Land art / peintures / sculptures

Grande intervention sur le paysage, sculpture et peintures d'éléments naturels, marronnier bleu après la tempête, souche de saule apporté par la rivière...

Peinture acrylique sur toile grands format, 2x2m et plus.

Sculpture autour de bois du monde, ébène, aulne, frêne, chêne, etc.

Prix

Les Tours de la liberté dans le jardin des Tuileries


Notes et références

  1. « Arbre rugby », sur vimeo.com

Voir aussi

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