Maxime Fauchon
Maxime Fauchon | |
Maxime Fauchon en 1932 | |
Fonctions | |
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Député 1932-1940 puis 1956-1958 | |
Gouvernement | IIIe République-IVe République |
Groupe politique | CR (1932-1936) RIAS (1936-1940) IPAS (1956-1958) |
Biographie | |
Nom de naissance | Maxime Adrien Eugène Fauchon |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brécey |
Date de décès | (à 86 ans) |
Lieu de décès | Avranches |
Résidence | Manche |
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Maxime Fauchon est un avocat et homme politique français, né le à Brécey et mort le [1] à Avranches, dans la Manche.
Histoire
Tout d'abord avocat stagiaire à la Cour d'appel de Paris, il rejoint ensuite le barreau d'Avranches, dont il sera plusieurs fois bâtonnier. Il s'investit dans la vie locale en présidant la Société d’archéologie d'Avranches, Mortain et Granville ainsi que la société d'horticulture, et en publiant de nombreux ouvrages d'histoire régionale, puis en entrant au conseil municipal d'Avranches en 1928. Il prononce également de nombreuses conférences pour la Fédération nationale catholique.
En 1932, il profite de la retraite parlementaire de Lucien Dior pour se présenter aux élections législatives sous les couleurs conservatrices de la Fédération républicaine. Il est élu au second tour et rejoint le groupe parlementaire des proches d'André Tardieu, le Centre républicain. Réélu au premier tour en 1936, il rejoint cette fois le groupe des Républicains indépendants et d'action sociale.
Député actif, il est l'auteur d'une trentaine de propositions de loi, la plupart relatives à l'agriculture. Il vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain[2]. Sous l'occupation, il signifie à plusieurs reprises son opposition à la collaboration et au nouveau régime.
En raison de ce dernier vote, il est déclaré inéligible à la Libération, et doit attendre 1955 pour briguer à nouveau un mandat parlementaire. Candidat aux élections législatives de 1956 au titre du Rassemblement des groupes républicains et indépendants français, issu de l'aile droite du Rassemblement des gauches républicaines, il retrouve le Parlement et rejoint le groupe des Indépendants et paysans d'action sociale, apparenté au Centre national des indépendants et paysans. Il appelle ensuite le général de Gaulle à reprendre le pouvoir.
Jacques Isorni le décrit comme « un normand matois, raminagrobis, plein de finesse et d'astuce avec des airs de curé de campagne, connaissant admirant la loi ». Il est le père du sénateur Pierre Fauchon.
Sources
- « Maxime Fauchon », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Pierre Fauchon, Le Vert et le Rouge. Souvenirs, Paris, L'Harmattan, 2006.
Notes et références
- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Voir Gilles Buisson, « Un cinquantenaire : le vote historique de l'Assemblée nationale du 10 juillet 1940. Notes de Maxime Fauchon, député de la circonscription d'Avannches en 1940 » dans Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, vol. 67, n° 344, septembre 1990, p. 185-198.
- Député de la Manche (Troisième République)
- Député de la quinzième législature de la Troisième République
- Député de la seizième législature de la Troisième République
- Député de la troisième législature de la Quatrième République
- Personnalité de la Fédération républicaine
- Personnalité du Centre national des indépendants et paysans
- Avocat français du XXe siècle
- Naissance en mars 1894
- Naissance dans la Manche
- Décès en décembre 1980
- Décès à Avranches
- Décès à 86 ans
- Bâtonnier français