Maxime Fauchon

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Maxime Fauchon
Illustration.
Maxime Fauchon en 1932
Fonctions
Député français

(2 ans, 10 mois et 16 jours)
Élection 2 janvier 1956
Circonscription Manche
Législature IIIe (Quatrième République)
Groupe politique IPAS

(9 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 8 mai 1932
Réélection 3 mai 1936
Circonscription Manche
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique CR (1932-1936)
RIAS (1936-1940)
Biographie
Nom de naissance Maxime Adrien Eugène Fauchon
Date de naissance
Lieu de naissance Brécey
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Avranches

Maxime Fauchon est un avocat et homme politique français, né le à Brécey et mort le [1] à Avranches, dans la Manche.

Histoire[modifier | modifier le code]

Tout d'abord avocat stagiaire à la Cour d'appel de Paris, il rejoint ensuite le barreau d'Avranches, dont il sera plusieurs fois bâtonnier. Il s'investit dans la vie locale en présidant la Société d’archéologie d'Avranches, Mortain et Granville ainsi que la société d'horticulture, et en publiant de nombreux ouvrages d'histoire régionale, puis en entrant au conseil municipal d'Avranches en 1928. Il prononce également de nombreuses conférences pour la Fédération nationale catholique.

En 1932, il profite de la retraite parlementaire de Lucien Dior pour se présenter aux élections législatives sous les couleurs conservatrices de la Fédération républicaine. Il est élu au second tour et rejoint le groupe parlementaire des proches d'André Tardieu, le Centre républicain. Réélu au premier tour en 1936, il rejoint cette fois le groupe des Républicains indépendants et d'action sociale.

Député actif, il est l'auteur d'une trentaine de propositions de loi, la plupart relatives à l'agriculture. Il vote, le , en faveur de la remise des pleins pouvoirs au maréchal Pétain[2]. Sous l'Occupation, il signifie à plusieurs reprises son opposition à la collaboration et au nouveau régime.

En raison de ce dernier vote, il est déclaré inéligible à la Libération, et doit attendre 1955 pour briguer à nouveau un mandat parlementaire. Candidat aux élections législatives de 1956 au titre du Rassemblement des groupes républicains et indépendants français, issu de l'aile droite du Rassemblement des gauches républicaines, il retrouve le Parlement et rejoint le groupe des Indépendants et paysans d'action sociale, apparenté au Centre national des indépendants et paysans. Il appelle ensuite le général de Gaulle à reprendre le pouvoir.

Jacques Isorni le décrit comme « un Normand matois, raminagrobis, plein de finesse et d'astuce avec des airs de curé de campagne, connaissant admirant la loi ». Il est le père du sénateur Pierre Fauchon.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • « Maxime Fauchon », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Pierre Fauchon, Le Vert et le Rouge. Souvenirs, Paris, L'Harmattan, 2006.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Voir Gilles Buisson, « Un cinquantenaire : le vote historique de l'Assemblée nationale du 10 juillet 1940. Notes de Maxime Fauchon, député de la circonscription d'Avannches en 1940 » dans Revue de l'Avranchin et du pays de Granville, vol. 67, no 344, septembre 1990, p. 185-198.

Liens externes[modifier | modifier le code]