Marie Le Vern

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Marie Le Vern
Illustration.
Marie Le Vern en 2016.
Fonctions
Conseillère régionale de Normandie
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 24 jours)
Élection 27 juin 2021
Président Hervé Morin
Conseillère départementale de la Seine-Maritime

(6 ans, 3 mois et 1 jour)
Avec Didier Régnier
Élection 29 mars 2015
Circonscription Canton d'Eu
Prédécesseur Didier Régnier
Successeur Valérie Garraud
Députée française

(1 an, 9 mois et 23 jours)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 6e de Seine-Maritime
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Sandrine Hurel
Successeur Sébastien Jumel
Conseillère municipale de Blangy-sur-Bresle

(1 an, 4 mois et 29 jours)
Élection 21 mars 2014
Maire Éric Arnoux
Successeur Canton supprimé
Conseillère générale de la Seine-Maritime

(4 ans et 2 jours)
Élection 27 mars 2011
Circonscription Canton de Blangy-sur-Bresle
Prédécesseur Pierre Loin
Successeur canton supprimé
Biographie
Date de naissance (41 ans)
Lieu de naissance Bois-Guillaume (Seine-Maritime)
Nationalité Française
Parti politique PS
Père Alain Le Vern
Diplômée de Université Panthéon-Assas

Marie Le Vern, née le à Bois-Guillaume, est une femme politique française.

Membre du PS, elle a été députée de la 6e circonscription de la Seine-Maritime de 2015 à 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille, enfance et jeunesse[modifier | modifier le code]

Native du Pays de Bray, Marie Le Vern est la fille de l'homme politique normand Alain Le Vern. Elle étudie au lycée Georges Brassens de Neufchâtel-en-Bray et pratique le judo en compétition.

Études et carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Elle est diplômée en droit de l'université d'Assas[réf. nécessaire].

Elle travaille dans le secteur privé[réf. nécessaire] avant de devenir, en 2013, l'assistante parlementaire de Marie-Françoise Gaouyer.

Elle est depuis septembre 2017, directrice dans le Groupe SOGARIS s'occupant des relations institutionnelles, de la communication, du marketing et de la stratégie RSE.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Elle voit dans son père son « mentor » en politique[1]. Investie par le PS, elle est candidate suppléante aux élections législatives de 2007 dans la 12e circonscription de la Seine-Maritime ; elle est battue par Michel Lejeune[1].

Élue conseillère générale du canton de Blangy-sur-Bresle en 2011[2], un canton détenu par la droite depuis 25 ans, elle devient la benjamine de l'assemblée départementale[1]. Elle occupe le poste de vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime à compter du . En mars 2014, elle est élue conseillère municipale d'opposition à Blangy-sur-Bresle, mandat qu'elle quitte à la suite son accession au mandat de députée en août 2015[3]. Elle est réélue en mars 2015, conseillère départementale du nouveau canton d'Eu en binôme avec Didier Régnier, maire de Saint-Rémy-Boscrocourt.

Fin août, elle remplace à l'Assemblée Sandrine Hurel, dont elle était la suppléante, en raison de la prolongation de la mission de Sandrine Hurel sur la politique vaccinale française[4]. Cette passation de pouvoir permet au Parti socialiste d'éviter une élection législative partielle[5] et est commentée de manière critique dans la presse[6] et par l'opposition politique[7],[8].

Fin 2016, elle est investie par le PS pour être candidate à sa propre succession aux législatives de 2017[9].

En 2016, elle soutient Manuel Valls et devient l'une de ses huit porte-paroles de campagne pour la primaire citoyenne de 2017[10].

À l'occasion des élections législatives de 2017, elle se présente à un second mandat en portant l'étiquette socialiste. Avec moins de 10 % des voix, elle est battue dès le premier tour. Pour le second tour, elle appelle à voter pour Philippe Dufour (LREM) face au maire communiste de Dieppe Sébastien Jumel[11].

Synthèse des mandats[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Mandats nationaux[modifier | modifier le code]

Au sein du Parti socialiste[modifier | modifier le code]

  • Présidente du Conseil national en binôme avec Luc Broussy[12]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Anne-Marie Quéméner, « La nouvelle députée, Marie Le Vern, va devoir renoncer à un mandat local », sur courrier-picard.fr.
  2. Son suppléant est Francis Vallée.
  3. Blandine Bény-Thoreux, « Blangy-sur-Bresle : Marie Le Vern démissionne du conseil municipal », sur linformateur-leclaireur.fr, (consulté le ).
  4. Wassinia Zirar, « Une députée PS automatiquement remplacée à l’Assemblée nationale par sa belle-fille », Acteurs publics, (consulté le )
  5. « La députée Sandrine Hurel cède son siège à sa belle-fille sans élection », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  6. Franck Boitelle, « Politique : Sandrine Hurel pistonne sa belle-fille Marie Le Vern », sur paris-normandie.fr, (consulté le ).
  7. Le Scan politique, « Une députée cède son siège à sa belle-fille grâce à une mission gouvernementale », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  8. Vincent Michelon, « Une députée PS remplacée par sa belle-fille : cette dernière justifie sa nomination », sur lci.fr, (consulté le ).
  9. « Marie Le Vern candidate à sa succession pour les législatives en Seine-Maritime », sur linformateur-leclaireur.fr, (consulté le ).
  10. « Primaire à gauche : Valls présente son QG et son état-major de campagne », lesechos.fr, 14 décembre 2016.
  11. « Eliminée au 1er tour en Seine-Maritime, Marie Le Vern (PS) appelle à voter Dufour (LREM) le 18 juin face à Jumel (PCF) », sur paris-normandie.fr, (consulté le ).
  12. https://www.parti-socialiste.fr/le_cn

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]