Marie Gustave Hector Ohier
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| Naissance | |
|---|---|
| Décès |
(à 56 ans) |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Officier de marine |
| Fratrie |
Paul Antoine Ohier (d) |
| Grade militaire |
|---|
Marie Gustave Hector Ohier est un marin et officier général français, né à Mondoubleau le et mort le .
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est le fils d’Antoine Alexandre Marie Ohier qui est alors Marchand-fabricant, et de Pauline Dehargne.
Admis à l'École navale le , élève de 2e classe le puis élève de 1re classe le , il embarque sur La Meuse, Le Castor, La Bayonnaise, La Sirène, La Camille.
Il fait les campagnes d’Afrique, du Levant, du Chili, participe au blocus de Buenos Aires et à la prise de l’île fortifiée de Martín García entre l’Argentine et l’Uruguay.
Enseigne de vaisseau (), il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le et sert sur La Vénus et L’Amazone. Lieutenant de vaisseau (), il embarque sur Le Labrador. Il est aide de camp de l’amiral Dupetit-Thouars, à Toulon, jusqu’en 1848.
De 1850 à 1852, il commande La Sentinelle, bateau stationnaire à Constantinople. Il est décoré de la Croix d’argent de l’ordre grec du Sauveur. Capitaine de frégate le , en 1853, il est commandant en second du Friedland et participe à la guerre de Crimée. Pendant le siège de Sébastopol, il commande les batteries navales.
Capitaine de vaisseau (), de 1856 à 1858, il commande le Suffren, le bateau-école des canonniers, puis la Division des Équipages, à Toulon.
Le , il est fait « Compagnon de l’Ordre du Bain » (Grande-Bretagne). Le , il reçoit la médaille d’argent de la Valeur Militaire (Italie) et le , il est fait officier de la Légion d'honneur.
Nommé officier de l’ordre royal militaire de Savoie (Italie) le , pour « services rendus pendant la guerre d’indépendance de l’Italie », il prend le commandement de la Gloire en 1960, qui est le premier navire cuirassé en service dans le monde.
Il est fait Commandeur de la Légion d'honneur le , puis Grand Croix du Cambodge. Il commande alors successivement le vaisseau de 120 canons Ville de Paris, puis la frégate cuirassée à éperon Solférino.
Le , il est nommé contre-amiral. Il commande de 1867 à 1869, la division navale des mers de Chine et du Japon. En 1867, alors qu’il part au Japon sur l’Hermione, il est rappelé à Saïgon pour prendre le poste de Gouverneur par intérim de la Cochinchine. En effet, l’Amiral de la Grandière, qui remplissait cette fonction, est tombé malade et a dû rentrer en France.
Il est Gouverneur par intérim de Cochinchine du au . Le , il est nommé Grand Officier de la Légion d'honneur.
Il est signataire du traité de la rive Ouest du Mékong le .
Il est mort de « cochinchinite » le à Tourrettes (Var) dans sa propriété de Saint-Louis. Il avait alors le grade de contre-amiral.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 395
