Marc Elder

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Marc Elder
Fonctions
Conservateur de musée
Château des ducs de Bretagne
-
Président
Société des amis du musée des beaux-arts de Nantes
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marcel Auguste Tendron
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales

Marc Elder, nom de plume de Marcel Auguste Tendron, né à Nantes le [2] et mort à Saint-Fiacre-sur-Maine le , est un écrivain de langue française, lauréat du prix Goncourt 1913.

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de la bourgeoisie nantaise, fils d'Auguste Félix Tendron, vice-consul du Royaume-Uni, et d'Alice Blanche Joyaux[3], on sait peu de chose sur sa jeunesse hormis le fait qu'il fut très tôt orphelin de père. Enfant, il passe ses vacances à La Bernerie-en-Retz, station balnéaire très prisée par les Nantais et sort souvent en mer avec les pêcheurs de la baie de Bourgneuf. Cette expérience lui inspirera plus tard la trame de son roman Le Peuple de la mer[4].

Il commence ses études chez les frères jésuites à Vannes, puis entre au « Petit Lycée de Nantes » (Lycée Jules-Verne de 1890 à 1892, avant de poursuivre au « Grand Lycée » (Lycée Georges-Clemenceau) en rhétorique et en philosophie entre 1901 et 1904[5].

Le , il épouse Germaine Marthe Malaval à la mairie du 16e arrondissement de Paris[5].

En 1913, il reçoit le prix Goncourt pour Le Peuple de la mer, qui retrace la vie des pêcheurs de Noirmoutier. Cette année-là, Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier et Barnabooth de Valery Larbaud sont également sélectionnés. Il faut onze tours de scrutin pour désigner le lauréat, un record pour le prix Goncourt.

Sa santé fragile due à une tuberculose pulmonaire l'amène à être réformé de l'armée en 1914.

Critique et historien d'art, chevalier de la Légion d'honneur, Marcel Tendron est le premier président de la Société des amis du musée des beaux-arts de Nantes de 1920 à 1933[5].

Il est conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes de 1924 à 1932[6].

Il fait de fréquents et longs séjours dans la propriété de ses grands-parents maternels au « manoir de la Vieille Cure » à Saint-Fiacre-sur-Maine, où il décède en 1933[5].

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Le Peuple de la mer, 1913 - éditions Oudin, rééd. 2010, La Découvrance. — Réédition en 2013, aux Ed. des Régionalismes de deux des versions illustrées (celle avec les bois gravés de Renefer et celle avec les lithographies d'André Michel).
  • La vie apostolique de Vincent Vingeame, 1917 - Calmann-Lévy
  • Jacques Bonhomme et Jean Le Blanc - éditions Calmann-Lévy, 1919
  • Thérèse ou la bonne éducation (paru d'abord eu feuilleton dans la Revue de Paris en mars-) - éditions Albin Michel (coll. Le roman littéraire), 1920
  • Le Pays de Retz, 1928 - Éditions Émile Paul
  • À Giverny, chez Claude Monet, 1924 - rééd. 2010, Mille et une Nuits
  • La Maison du pas périlleux, 1924 - J. Ferenczi et fils Éditeurs, Paris
  • Gabriel-Belot, Peintre imagier, André Delpeuch éditeur, 1927
  • La belle Eugénie,1928.
  • « Le Fantôme », 1928. Réédité dans l'anthologie Fouilles archéobibliographiques (Bribes), Bibliogs, 2017.
  • Les Dames Pirouette, 1929
  • « Documentaire », 1929. Réédité dans l'anthologie Jean Bart, L’Empreinte du « Roi des Corsaires », Bibliogs, 2017.
  • Jacques Cassard, corsaire de Nantes, 1930
  • La Bourrine - Le Beau livre no 4, 1932 - réédition 2013, Ed. des Régionalismes.

Hommages[modifier | modifier le code]

À Nantes, l'ancienne « place du château » qui se trouve à l'entrée du château des ducs de Bretagne a été rebaptisée, en 1936, place Marc-Elder, en son honneur.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « ark:/36937/s005b005fb51342f », sous le nom ELDER Marc (consulté le )
  2. Son acte de naissance (n°394) dans le registres des naissances du 2e canton de Nantes pour l'année 1884.
  3. Roger Douillard, Frank Chantepie, Marc Elder, ou, Un rêve écartelé, 1987
  4. Hommage à Marc Elder, l’écrivain discret
  5. a b c et d Marc Elder - Archives municipales de Nantes
  6. « Marc Elder (Nantes, 1884 – Saint-Fiacre-sur-Maine, 1933) », sur patrimonia.nantes.fr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Roger Douillard : Marc Elder, un rêve écartelé, CID éditions, Nantes, 1987. Étude suivie de la nouvelle Le pauvre pêcheur.

Liens externes[modifier | modifier le code]