Malbo

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 janvier 2022 à 19:15 et modifiée en dernier par LocpacBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Malbo
Malbo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Saint-Flour
Intercommunalité Saint-Flour Communauté
Maire
Mandat
Louis Pechaud
2020-2026
Code postal 15230
Code commune 15112
Démographie
Population
municipale
88 hab. (2021 en diminution de 14,56 % par rapport à 2015)
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 58′ 27″ nord, 2° 45′ 25″ est
Altitude Min. 995 m
Max. 1 612 m
Superficie 29,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Flour-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Malbo
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Malbo
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Voir sur la carte topographique du Cantal
Malbo
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Malbo

Malbo est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

La commune de Malbo, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).

Commune de montagne possédant beaucoup de biens sectionnaires à dominante pastorale, la vallée du Siniq s'écoule vers le nord Aveyron tout proche (4 km).

Le bourg de Malbo est situé à 1143 m, sur le flanc sud du Plomb du Cantal. La commune est composée de 7 villages : Malbo, Roupons, le Bousquet, Polverelle, Chatour, Lagarrigue, Labro et de 3 hameaux : la Francio, le Capat et Sarrus.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Malbo est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,4 %), forêts (19,7 %), zones humides intérieures (0,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[4].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 109, alors qu'il était de 109 en 2013 et de 107 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 44 % étaient des résidences principales, 43,1 % des résidences secondaires et 12,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,8 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Malbo en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (43,1 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Malbo en 2018.
Typologie Malbo[I 3] Cantal[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 44 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 43,1 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 12,8 11,9 8,2

Toponymie

Malbo signifie « mauvais bois » car il est construit à la limite de forêts peuplées autrefois de loups, d’où le nom de « Cassalouts » donné à ses habitants.

Histoire

Des recherches archéologiques sont en cours dans la commune (et les communes environnantes). Elles ont permis de déceler la présence de très nombreux sites attestant la présence des hommes depuis la préhistoire (Néolithique ancien) (Surmely et al., 2008 ; Nicolas et al., 2012). Un hameau médiéval, sis au lieu-dit Rissergues, à 1285 m d'altitude, a été inscrit au titre des monuments historiques en raison de son intérêt exceptionnel. Il est daté des environs de l'an mil. Au XIIIe, l’église Saint-Jean-Basptiste de Malbo était le siège d’un prieuré qui fut donné en 1367 à l’archidiacre de la cathédrale de Saint-Flour. La seigneurie de Malbo dépendait du Carladès appartenant aux Armagnac, elle fut donnée en 1643 à Honoré Grimaldi, prince de Monaco.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Louis Pechaud    
mars 2008 mars 2014 Jean-Louis Rouches   Menuisier
mars 2014 En cours
(au 18 juillet 2014)
Louis Pechaud[5] DVD Agriculteur retraité

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].

En 2021, la commune comptait 88 habitants[Note 2], en diminution de 14,56 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
742739746710787705714780685
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
631654627630639646729660668
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
552517529524368366361389368
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
341273203186148121123124106
2018 2021 - - - - - - -
9488-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations et évènements

Feu de la Saint-Jean, Festival de l'insolite (fin juillet)

Trois associations : Association des Chasseurs de Malbo, Club des Ainés du Puy Lagarde, Chemins de la Découverte Berceau de l’Amicale du Pé d’Andel fondée en 1902 par M. AMEILHAUD.

L' acca de chasse de Malbo :

Président : M. Delcher Damien.

. 60 cartes sociétaires

. Une chasse diversifiée du petit au grand gibier.

. Organisation du Field Trial au mois de septembre.

. Territoire riche en faune sauvage et en flore.

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Cascade du Capat située au fond de la vallée du Siniq
  • La tombe du professeur Jayle : ce célèbre gynécologue dont la famille est originaire de Malbo est enterré sur la butte entre Malbo et Roupon, le puy de la Garde, d'où l'on bénéficie d'une vue exceptionnelle sur le sud Cantal et le nord Aveyron. Il possédait une résidence secondaire, "le Château", à Malbo.
  • Église Saint-Jean-Baptiste : gothique sauf le chœur et l’abside plus anciens, à l’intérieur statue de chevalier sans tête en pierre du XVe, retable fin XVIIIe, vitrail très rare représentant une Vierge aux raisins ; à l’extérieur chevet plus ancien avec deux baies de style roman, cinq modillons attestant de la présence romane dont un représentant une tête de loup.

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

Bibliographie

  • Auguste Boissonnade, Pierrefort et son canton dans les années 1920
  • M. Deribier du Châtelet, Département du Cantal
  • Pierre Moulier, Églises romanes de Hte Auvergne région Aurillac

SURMELY (F.), MIRAS (Y.), GUENET (P.), NICOLAS (V.), SAVIGNAT (A.), WALTER-SIMMONET (A.-V.) et VANNIERE (B.) - 2008 - Occupation and land-use history of a medium mountain from the Mid-Holocene: A multidisciplinary study performed in the South Cantal (French Massif Central). Palévol, 8, p. 737-748

NICOLAS (V), SURMELY (F.) et MIRAS (Y.) - 2012 - L’évolution des paysages et des architectures sur la planèze sud du Plomb du Cantal du XIe au XIXe siècle. Apport des données archéologiques, archivistiques et paléoenvironnementales. In GUILLERE (Ch.) (dir.) - Le paysage rural au Moyen Âge, ed. du CTHS, p. 79-106.

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

Site de l'Insee

  1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Malbo » (consulté le ).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Malbo - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Malbo - Section LOG T7 » (consulté le ).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
  7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  5. Liste des maires du Cantal, site de la préfecture du Cantal (consulté le 18 juillet 2014).
  6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.