Luc Barthassat

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Luc Barthassat
Illustration.
Portrait officiel, 2011.
Fonctions
Conseiller municipal de Genève
En fonction depuis le
Législature 2020-2025
Conseiller d'État du canton de Genève
Département Environnement, transports et agriculture
Prédécesseur Michèle Künzler
Successeur Thierry Apothéloz
Conseiller national
Législature 47e à 49e
Prédécesseur Jean-Philippe Maitre
Successeur Guillaume Barazzone
Député au Grand Conseil du canton de Genève
Législature 53e à 56e
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Bardonnex
Nationalité suisse
Parti politique PDC (jusqu’en 2019)
MCG (2019-2022)
Civis (depuis 2022)
Profession Viticulteur
Paysagiste
Agriculteur

Luc Barthassat, né le à Bardonnex (originaire du même lieu), est un homme politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC), puis du Mouvement citoyens genevois (MCG) de 2019 à 2022.

Il est député du canton de Genève au Conseil national de à , puis conseiller d'État du canton de Genève jusqu'à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Agriculteur, paysagiste et viticulteur de profession, il siège comme député du parti démocrate-chrétien (PDC) au Grand Conseil genevois d'octobre 1993 à décembre 2007.

Il devient conseiller national le après la démission de son collègue Jean-Philippe Maitre. Il entre également à la commission de la science, de l'éducation et de la culture. Il est réélu conseiller national lors des élections fédérales du .

Conseil d'État genevois[modifier | modifier le code]

Luc Barthassat en 2015 devant une maquette du projet « Praille - Acacias - Vernets ».

Candidat au Conseil d'État aux élections de 2013, il est élu le 10 novembre à l'issue du second tour, étant arrivé en 4e position. En conséquence, il démissionne du Conseil national, remplacé par le Conseiller administratif de la ville de Genève, Guillaume Barazzone. Le , il est annoncé qu'il prendra la direction du Département de l'environnement, des transports et de l'agriculture (DETA)[1].

En , il annonce sa candidature pour la législature 2018-2023 du Conseil d'État au côté de l'autre sortant du PDC, Serge Dal Busco[2]. Un sondage mené par l'institut Sotomo durant le mois de mars indique que Luc Barthassat serait en difficulté pour se faire réélire (8ème pour 7 places)[3].

Contrairement aux autres sortants qui se classent tous dans les 7 premiers, Luc Barthassat termine 9ème lors du premier tour de l’élection au Conseil d’État le [4]. Le conseiller d'état explique n'être pas surpris par ces résultats et appelle à l'unité de l'Entente (coalition PLR - PDC) pour être élu[5]. Il met son échec sur le compte de son style et de sa communication[6], bien qu'un éditorialiste comme Pierre Ruetschi se montre plus dur avec lui[7]. Le lendemain, Alexandre de Senarclens (candidat PLR arrivé 10ème) annonce son retrait pour favoriser les candidatures de l'Entente[8].

À l'issue du second tour de l'élection, le , Luc Barthassat ne parvient pas à se faire réélire, finissant à la 7e place tandis que 6 sièges seulement restaient à pourvoir à la suite de l'élection du PLR Pierre Maudet dès le premier tour[9],[10]. Après cette défaite, le candidat battu n'exprime aucun doute. Comme ses soutiens, il explique ce vote par un rejet de sa personnalité et de sa communication, notamment de la part de certains acteurs médiatiques selon lui[11],[12]. De leur côté, les analystes pointent également la communication de Luc Barthassat, notamment son utilisation fréquente des réseaux sociaux et la focalisation sur sa personnalité, comme raison de cet échec[13],[14],[15],[16]. Ils s'accordent sur le fait que ce qui fut perçu par la population comme un atout lors de son élection en 2013 a finalement fini par se retourner contre lui.

Conseil administratif de la ville de Genève[modifier | modifier le code]

Luc Barthassat quitte le PDC en , puis il rejoint le MCG en et se porte candidat à l'élection du Conseil administratif de la ville de Genève[17].

Il quitte le MCG au , critiquant « le manque d'organisation, d'engagement, de combativité et d'implication de certains membres du parti »[18]. En février 2022, il est l'un des fondateurs d'une nouvelle formation politique « participative » nommée Civis[19].

Humour[modifier | modifier le code]

En 2017, Luc Barthassat reçoit le « Prix Genferei » décerné par les journalistes politiques de Genève, pour la troisième votation sur les tarifs des Transports publics genevois[20].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Communiqué de presse du conseil d'État élu, 27 novembre 2013, ge.ch
  2. « Le PDC genevois relance le ticket Barthassat-Dal Busco pour le Conseil d'État », RTS,‎ , https://www.rts.ch/info/regions/geneve/8957835-le-pdc-genevois-relance-le-ticket-barthassat-dal-busco-pour-le-conseil-d-etat.html (RTS)
  3. « Pierre Maudet et Mauro Poggia en tête d'un sondage sur les élections genevoises », rts.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Élection du Conseil d'État (premier tour) du 15 avril 2018 », sur www.ge.ch (consulté le )
  5. « Barthassat: «Mon score n’est pas une surprise» », tdg.ch/,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « La droite se résout à sauver le soldat Barthassat », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Pierre Ruetschi, « L'analyse de Pierre Ruetschi sur l'élection au Conseil d'État », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Par Eric Budry, « «Je laisse la place aux trois candidats restant de l'Entente» », 24Heures, 24heures, VQH,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  9. « La gauche reprend un siège au Conseil d'État genevois, le PDC Luc Barthassat est évincé », "RTS, 6 mai 2018 (page consultée le 6 mai 2018).
  10. « Second tour de l'élection du Conseil d'État 2018 », sur www.ge.ch (consulté le )
  11. « Luc Barthassat: «Si c'était à refaire, je ferais pareil» », Le Matin,‎ (ISSN 1018-3736, lire en ligne)
  12. Marc Moulin, « «Je paie le massacre organisé par certains» », tdg.ch/,‎ (lire en ligne)
  13. David Haeberli, « Le recentrage du Conseil d’État genevois représente un défi pour la gauche », Le Temps, 6 mai 2018 (page consultée le 6 mai 2018).
  14. David Haeberli, « Facebook, le boomerang de Luc Barthassat », Le Temps, 7 mai 2018 (page consultée le 7 mai 2018).
  15. Christian Bernet, « À force de miser sur sa personnalité, Luc Barthassat a tout perdu », tdg.ch/,‎ (lire en ligne)
  16. « Ce qui a coulé Luc Barthassat, et ceux qui y ont participé », sur jcmagnin.blog.tdg.ch,
  17. Théo Allegrezza et Chloé Dethurens, « Luc Barthassat: «Je n'ai aucun esprit de revanche» », TDG,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le )
  18. Agence télégraphique suisse, « Déçu par le MCG, Luc Barthassat quitte le parti », Le Temps,‎ , p. 6 (lire en ligne)
  19. « Luc Barthassat lance un nouveau parti et vise 2023 », sur rts.ch, (consulté le )
  20. « Prix Genferei 2017 », sur www.genferei.org, (consulté le ). Philippe Bach, « Luc Barthassat accède à la Genfitude », Le Courrier,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]