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Louis Sanders

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Louis Sanders
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 59 ans)
LimogesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Élie Louis Robert-NicoudVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Genre artistique
Distinction
Grand prix du roman noir français du festival du film policier de Cognac 2003

Louis Sanders, pseudonyme d'Élie Robert-Nicoud, né le à Paris et mort à Limoges le [1], est un écrivain français, spécialisé dans le roman policier et la littérature d'enfance et de jeunesse[2].

Fils de Robert et Clarisse Nicoïdski, Élie Robert-Nicoud étudie les lettres classiques au lycée Condorcet, puis l'anglais à l'université Paris IV-Sorbonne où il obtient une maîtrise. Il vit un temps à Canterbury, en Angleterre, avant de s"inscrire à l'université de St Andrews, sur la côte Est de l'Écosse, puis pendant trois ans à l'université de Cambridge, ce qui lui permet de rédiger une thèse de doctorat ès lettres sur Evelyn Waugh et la conversion au catholicisme des écrivains britanniques entre 1890 et 1945. Il en tire le sujet de sa première publication, un essai intitulé La Plaisanterie métaphysique ou l'Angleterre pervertie (1990).

Après avoir épousé une Anglaise, il revient vivre en France, s'installe dans le Périgord au début des années 1990, à Saint-Pardoux-la-Rivière[3] et amorce une carrière de traducteur. Il travaille pour les éditions Ramsay, puis chez Payot & Rivages, où il dirige brièvement une collection de littérature étrangère, et traduit notamment Elmore Leonard, Ed McBain, Peter Corris, Eva Ibbotson et Chaïm Potok.

Sa vie en Dordogne au sein d'une communauté anglaise lui inspire le sujet de son premier roman policier, Février (1999), qu'il fait paraître en ayant recours pour la première fois au pseudonyme Louis Sanders. Il obtient le grand prix du roman noir français du festival du film de Cognac 2003 pour Passe-temps pour les âmes ignobles (2002), qui raconte les mésaventures de plusieurs Anglais habitant en Dordogne. Ceux-ci découvrent par hasard qu'un roman, mis en vente dans une librairie locale, révèle bon nombre de leurs forfaits; ils cherchent à en retrouver l'auteur, ce qui occasionne une série de morts violentes.

Louis Sanders a également publié un roman d'aventures (Les Naufrageurs, 2004) et quelques ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse.

Après avoir obtenu ses diplômes d'entraîneur, il ouvre à Saint-Pardoux-la-Rivière le Saint-Pardoux Boxing Club. Affaibli par une longue maladie, il meurt à Limoges le , la veille de son soixantième anniversaire[3],[4].

Recueil de nouvelles

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  • Périgord noir, Paris, Éditions Thierry Magnier, coll. « Nouvelles », 2009, 132 p. (ISBN 978-2-84420-757-9), en collaboration

Ouvrages de littérature d'enfance et de jeunesse

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  • Taisez-vous, s’il vous plaît, Paris, Éditions Syros Jeunesse, coll. « Souris noire », 2000, 92 p. (ISBN 2-84146-774-0)
  • Monsieur Marval est mort, Paris, Éditions Syros Jeunesse, coll. « Souris noire », 2001, 90 p. (ISBN 2-84146-945-X)
  • Victime Delta, Paris, Éditions Syros, coll. « Rat noir », 2007, 107 p. (ISBN 978-2-7485-0579-5)

Roman (signé Élie Robert-Nicoud)

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  • Deux Cents noirs nus dans la cave Rivages, « Littérature francophone »

Essais (signés Élie Robert-Nicoud)

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  • La Plaisanterie métaphysique ou l'Angleterre pervertie (1990)
  • Scènes de boxe (2017)[7]

Notes et références

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Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Louis Sanders », sur K-Libre, (consulté le ).
  3. a et b Arnaud David, « La mort d'Élie-Robert Nicoud, l'écrivain qui savait boxer », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 7.
  4. « Mort d’Elie Robert-Nicoud, écrivain boxeur », sur Libération (consulté le ).
  5. Thomas Morales, « Folies à Pigalle », sur Causeur, (consulté le )
  6. Eric Libiot, « Un fait d'hiver raconté par Louis Sanders », sur L’Express, (consulté le ).
  7. Présentation dans L'invité culture sur France Culture, le 11 juillet 2017.

Liens externes

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