Louis Marchal (ingénieur)

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Louis Marchal
Fonction
Maire
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Naissance
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LavalVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
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Distinction

Louis Charles Ernest Marchal, né le à Paris et mort le à Laval, est un ingénieur des ponts et chaussées français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Fils de Charles Marchal (1777-1856) et d'Adélaide de Treignac (1789-1860), il épouse Augustine Boutry-La Fresnay le à Avranches.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Ingénieur des ponts et chaussées, après être passé par Avranches, Péronne, Rouen et Paris, il est envoyé à Rodez comme ingénieur en chef et arrive en cette qualité en 1864 à Laval où il prend sa retraite et qu'il continue d'habiter et qu'il administre même comme maire du jusqu'au .

L'élection du 10 août 1879 est motivée par la démission des 14 conseillers municipaux qui n’approuvent pas l’administration de Louis Marchal[1]. Le soir du 10 août 1879, Louis Marchal démissionne et avec lui, M. Vannier, adjoint. Les conseillers municipaux Sinoir, Moreul, Doisneau et Biasse les suivirent[2].

Louis Marchal meurt subitement à Laval le et est inhumé à Paris dans la tombe Marchal du cimetière du Père-Lachaise. Il fut chevalier de la Légion d'honneur en 1864.

En dehors de ses fonctions professionnelles et administratives il s'intéresse à des questions scientifiques et sociales et ces études lui valent en 1848 une médaille d'or.

Publications[modifier | modifier le code]

Il écrit :

  • Notice sur les frais de construction et d'entretien des chemins vicinaux de grande communication (Paris, 1867, in-8°) ;
  • Nouvelle notice sur le même sujet (Paris, 1868, in-8°)...

Il consacre dans le Bulletin de l'Industrie de la Mayenne (tome III, p. 65) un article à Malthus et son traité sur le principe de la population (t. IV, p, 18).

Il donne plus tard :

  • des Observations sur le discours de M. le président du comice agricole ... de Laval, Argentré et Chailland (Laval, Bonnieux, 1879, in-12) ;
  • un Mémoire sur la corrosion de côtes de la Manche entre le cap de Barfleur et la limite de la Belgique (Laval, 1881, 20 p. in-8° et 4 pl.)

Il est membre de la Commission historique de la Mayenne depuis l'origine...

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Victor Boissel, ainsi que Aimé Billion et Louis Bretonnière sont parmi les démissionnaires.
  2. L'Avenir de la Mayenne, 28 septembre 1919