Liste des aires protégées du Kenya

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Carte des parcs nationaux au Kenya

Au Kenya, l'État a mis en place trois types d'aires protégées[1] :

  • les parcs nationaux (23 terrestres et 4 marins, en 2021)
  • les réserves nationales (28 terrestres et 6 marines, en 2021)
  • et les sanctuaires nationaux (au nombre de 4 en 2021)

Elles sont gérés par le Kenya Wildlife Service. Les parcs nationaux marins et réserves nationales marines sont ici regroupées.

Par ailleurs, il existe depuis 2013, des « zones de conservation » gérées soit par des propriétaires privés soit par des communautés locales.

En novembre 2018, 11,4 % de la superficie du Kenya est sous protection, dont 5,9 % classé comme aire protégée stricte (des catégories UICN I à IV)[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Histoire de la conservation de la nature a commencé très tôt au Kenya, après l’expédition cynégétique et scientifique menée par le président américain Theodore Roosevelt et le plaidoyer de celui-ci pour créer des aires protégées dans les colonies britanniques d'Afrique de l'Est. En 1899, les autorités coloniales établissent la « réserve cynégétique du sud » (laquelle sera plus tard agrandie pour devenir la réserve nationale du Masai Mara)[3].

Diversité des aires protégées[modifier | modifier le code]

Parcs nationaux[modifier | modifier le code]

Dans les parcs nationaux la protection de la nature est intégrale, les seules activités autorisées sont l'éco-tourisme et la recherche scientifique.

Réserves nationales[modifier | modifier le code]

Dans les réserves les activités humaines sont autorisées sous conditions.

Parcs et réserves marins[modifier | modifier le code]

Sanctuaires de faune[modifier | modifier le code]

Zones de conservation[modifier | modifier le code]

La loi sur la vie sauvage de 2013 reconnait légalement les « zones de conservation » comme des terrains détenus par des propriétaires privés, des groupes de propriétaires ou des communautés gérés pour la protection de la vie sauvage ou d'autres activités compatibles avec celle-ci[4]. Trois de ces zones de conservation se sont vues récompensées par l'UICN pour leur gestion : la zone de conservation de Ol Kinyei, celle de Lewa (en) et de Ol Pejeta (en) qui sont ainsi inscrites sur la liste verte.

Conventions internationales[modifier | modifier le code]

Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

Le Kenya compte trois sites naturels inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO[5]  :

Réserves de biosphère[modifier | modifier le code]

Le Kenya possède six réserves de biosphère reconnues par l'UNESCO[6] :

Sites Ramsar[modifier | modifier le code]

La convention de Ramsar est entrée en vigueur au Kenya le 5 octobre 1990.

En janvier 2020, le pays compte six sites Ramsar, couvrant une superficie de 2 654,49 km2[7].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Overview », sur kws.go.ke (consulté le ).
  2. (en) J. Riggio et al., « How effective are the protected areas of East Africa? », Global Ecology and Conservation,‎ (lire en ligne)
  3. (en) Christina Nicole Puzzolo, The emergence of post-wilderness conservation : Examining the case of Kenya Maasailand (Thèse), , 83 p. (lire en ligne)
  4. « Conservancies in Kenya — Overview », sur kwcakenya.com (consulté le ).
  5. « Kenya », UNESCO.
  6. (en) « Biosphere reserves in Africa - Kenya », sur UNESCO, (consulté le ).
  7. « Kenya | Ramsar », sur ramsar.org (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]