Les Productions du Rapide-Blanc

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Les Productions du Rapide-Blanc est une compagnie de production et de distribution de documentaire d'auteur, fondée en 1984 par Sylvie Van Brabant et Serge Giguère[1],[2]. Son nom fait référence à l'une des plus célèbres chansons issues du folklore québécois, interprétée par le chanteur éponyme du film Oscar Thiffault (1988), et annonce les couleurs de la société de production : la volonté de faire des films d'auteur résolument ancrés dans la culture québécoise, en étroite collaboration avec des cinéastes engagés[3],[4].

Historique[modifier | modifier le code]

Fondation du Rapide-blanc[modifier | modifier le code]

Sept années avant la création du Rapide-Blanc, sort C'est l'nom d'la game (1977), premier documentaire réalisé par Sylvie Van Brabant et produit par l'Office national du film du Canada (ONF)[2]. Si ce moyen métrage affiche déjà l'engagement social de la cinéaste franco-albertaine, en abordant l'état délétère de la culture francophone à Saint-Vincent (Alberta), il correspond aussi à sa première collaboration avec Serge Giguère, alors directeur de la photographie[5],[1].

Mais c'est la popularité du film documentaire Depuis que le monde est monde (1981), coréalisé par Van Brabant, Giguère et Louise Dugal, qui marque un tournant décisif[6],[7]. D'une part, puisqu'en traitant de la légalisation du métier de sage-femme et de la réappropriation de l'accouchement par les femmes, le long métrage est non seulement engagé mais militant[8],[9]. D'autre part, parce que cette visée sociale évidente a un coût : Depuis que le monde est monde est en effet porté à bout de bras pendant plus de trois ans, entre le désistement de l'Office national du film (ONF) et la reprise du projet par Les Films d'aventures sociales du Québec, société de production fondée par Giguère et Robert Tremblay[3].

En 1984, convaincus de la nécessité de faire du cinéma d'auteur ancré dans la réalité québécoise et aspirant tous deux à plus de liberté artistique pour y parvenir, Van Brabant et Giguère fondent Les Productions du Rapide-Blanc, qu'ils nommeront, après coup, en référence au chanteur éponyme du film Oscar Thiffault (1988), réalisé par Giguère et produit par Van Brabant[8],[10]. Outre le fait que ce moyen métrage inaugure la compagnie sur un succès critique, il devient également emblématique de son engagement envers le documentaire québécois, progressivement délaissé au profit du cinéma de fiction et des séries télévisées, ainsi que d'un travail collaboratif désormais essentiel entre le documentariste et celle qui sera plus souvent qu'autrement sa productrice exécutive[1],[3],[11].

Bastion du documentaire d'auteur[modifier | modifier le code]

Si la décennie 1990 est une période charnière pour le Rapide-Blanc, ce n'est pas uniquement parce que Le roi du drum (1991) et 9, St-Augustin (1995) permettent à Serge Giguère de développer son style, en rupture et en continuité avec le cinéma direct, ou puisque Sylvie Van Brabant alterne entre la production et la réalisation de films résolument engagés, tels que Seul dans mon putain d'univers (1997) et Arjuna (1999), mais car leur compagnie représente l'un des derniers bastions du documentaire d'auteur québécois[12],[11]. Dans un article consacré aux jeunes producteurs d'alors, Myriame El Yamani résume l'engagement de Van Brabant en ces termes : « Devant la surdose d'information, jamais digérée et rarement sentie, les documentaires peuvent offrir un autre regard. Le problème est que depuis longtemps, on impose au documentaire les structures et la gérance appliquées à la fiction [...]. Les institutions ont du mal à comprendre que cela prend du temps, qu'il s'agit d'un travail créatif et qu'il faut pouvoir faire face aux surprises. C'est le pouls de la vie que l'on cherche, pas du “fast food” »[13].

À l'instar de ses deux cinéastes fondateurs, ayant des approches à la fois différentes et complémentaires, Les Productions du Rapide-Blanc privilégient les films d'auteur, souvent engagés, sur lesquels le privé ne mise plus : des projets singuliers, voire avant-gardistes, comme le documentaire musical Le trésor archange de Fernand Bélanger (1996), qui tente de retracer la langue française en Amérique, des projets éminemment sociaux, comme les documentaires signés Ève Lamont (Squat! en 2002, L'imposture en 2010, Le commerce du sexe en 2015) ou des films porteurs d'une conscience écologiste, tels que L'Île aux fleurs (2005), première réalisation de Katerine Giguère, et Chercher le courant de Nicolas Boisclair et Alexis de Ghelderet [8],[14],[15]. En somme, selon le journaliste Claude Lalumière, « Rapide-Blanc, via the work of its two founders, brings together vastly different, yet oddly complementary voices [as they both are grounded in Québécois reality], in a context that encourages artistic, social, and political engagement »[16].

Structure institutionnelle[modifier | modifier le code]

Financement[modifier | modifier le code]

Les Productions du Rapide-Blanc est une compagnie privée à but lucratif qui fonctionne comme suit : lorsqu'elle s'engage à distribuer un film, la compagnie permet à celui-ci de partiellement satisfaire les exigences des bailleurs de fonds, tout en déclenchant le financement de sa production par la SODEC ou Téléfilm[17],[18].

Équipe[modifier | modifier le code]

Actionnaires[modifier | modifier le code]

Collaborateurs[modifier | modifier le code]

Filmographie sélective[modifier | modifier le code]

  • 1987 : Oscar Thiffault (moyen métrage) de Serge Giguère
  • 1991 : Le roi du drum (moyen métrage) de Serge Giguère
  • 1995 : Baby Business (moyen métrage) de Judy Jackson, coproduit avec l'Office national du film du Canada (ONF)
  • 1995 : 9, St-Augustin (moyen métrage) de Serge Giguère, coproduit avec l'ONF[19]
  • 1996 : Le trésor archange de Fernand Bélanger[14]
  • 1997 : Seul dans mon putain d'univers (version cinéma et version TV) de Sylvie Van Brabant, coproduit avec l'ONF[20]
  • 1999 : Arjuna (moyen métrage) de Sylvie Van Brabant, coproduit avec l'ONF[21]
  • 2001 : Méchante job de Ève Lamont
  • 2001 : Un Everest de l'intérieur (moyen métrage) de Sylvie Van Brabant et Claude-André Nadon, coproduit avec l'ONF
  • 2002 : Rivières d'argent (moyen métrage) de Michel Gauthier
  • 2002 : Squat ! de Ève Lamont[22]
  • 2003 : Sur les traces de Riel (moyen métrage) de Sylvie Van Brabant
  • 2004 : K2, journal vertical (moyen métrage) de Claude-André Nadon
  • 2005 : Josef's Daughter (moyen métrage) de Ilana Linden
  • 2005 : L'Île aux fleurs (moyen métrage) de Katerine Giguère
  • 2005 : Pas de pays sans paysans (version cinéma et version TV) de Ève Lamont, coproduit avec l'ONF[23],[24]
  • 2006 : À force de rêves de Serge Giguère, coproduit avec l'ONF
  • 2006 : Survivre (moyen métrage) de Francine Tougas
  • 2009 : Visionnaires planétaires (version cinéma et version TV) de Sylvie Van Brabant, coproduit avec l'ONF
  • 2010 : Chercher le courant de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere
  • 2010 : L'Imposture de Ève Lamont[15]
  • 2012 : Le Nord au cœur de Serge Giguère[25]
  • 2013 : Le Monde d'Adrien de Katerine Giguère
  • 2014 : Anticosti : la chasse au pétrole extrême de Dominic Champagne, produit par le Bien commun et distribué par le Rapide-Blanc
  • 2014 : Le Mystère Macpherson de Serge Giguère, coproduit avec l'ONF
  • 2015 : Le commerce du sexe de Ève Lamont, coproduit avec l'Office national du film du Canada[26],[27]
  • 2015 : L'Or du golfe de Ian Jaquier, produit par Laterna Films et distribué par le Rapide-Blanc
  • 2016 : Parfaites de Jérémie Battaglia
  • 2016 : Le Chantier des possibles (version cinéma et version TV) de Ève Lamont[28]
  • 2017 : Algo, Polly & Turcot (court métrage) de Alexandre Sheldon, coproduit avec CBC DOCS
  • 2018 : Entre mer et mur de Catherine Veaux-Logeat[29]
  • 2018 : Les lettres de ma mère de Serge Giguère
  • 2019 : HAK_MTL de Alexandre Sheldon[30]
  • 2019 : Le Monde selon Amazon de Adrien Pinon et Thomas Lafarge, coproduit avec Little Big Story[31],[32]
  • 2019 : La Cité des autres de Justice Rutikara, coproduit par Les Productions du Rapide-Blanc et Parallaxes[33]
  • 2021 : La coop de ma mère d'Ève Lamont, coproduit avec Amélie Lambert Bouchard
  • 2023 : Greyland d’Alexandra Sicotte-Levesque, coproduit avec Alexandra Sicotte-Levesque
  • 2023 : L'école autrement d'Érik Cimon, coproduit avec Amélie Lambert Bouchard
  • 2023 : Émilienne et le temps qui passe de Coralie Lemieux-Sabourin, coproduit avec Élodie Pollet
  • 2023 : Après la Romaine de Nicolas Boisclair et Alexis de Gheldere, coproduit avec Amélie Lambert Bouchard
  • 2023 : Chip Chip Chopin par Desjardins de Richard Desjardins, coproduit avec Amélie Lambert Bouchard

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • Prix Gémeaux 1993 :
    • Meilleure recherche dans la catégorie série d'information, affaires publiques, documentaires toutes catégories ou spécial d'information, pour Serge Giguère dans Le roi du drum
    • Meilleure direction photographique dans un film, toutes catégories, pour Serge Giguère dans Le roi du drum[37],[38]
  • Rendez-vous du cinéma québécois 1995 : Prix André-Leroux de l'AQCC du meilleur moyen métrage québécois pour 9, St-Augustin de Serge Giguère[39],[36]
  • Festival international du multimédia et de la vidéo santé 1999 : Prix Fernand-Séguin pour Seul dans mon putain d'univers de Sylvie Van Brabant[2]
  • Festival international du multimédia et de la vidéo santé 2000 : Prix Fernand-Séguin du meilleur vidéo pour Arjuna[2],[40]
  • 2001 – Prix Galaxi de l’Association canadienne des télévisions par le câble pour Un Everest de l'intérieur de Sylvie Van Brabant et Claude-André Nadon[41]
  • Festival d’Autrans 2002 : Grand prix documentaire pour Un Everest de l'intérieur de Sylvie Van Brabant et Claude-André Nadon[41]
  • Festival international canadien du documentaire Hot Docs 2003 :
    • Meilleure réalisation pour un long métrage documentaire canadien avec Squat! de Ève Lamont
    • Prix Humanitaire pour Ève Lamont[42],[43]
  • Festival de Films de Portneuf sur l’environnement 2006 (aujourd'hui Festival de films pour l'environnement) :
    • Prix du Public pour L’île aux Fleurs de Katerine Giguère
    • Prix Découverte documentaire pour L’île aux Fleurs
  • 2006 – Le Festival Hot Docs consacre une retrospective à Serge Giguère, pour sa carrière remarquable, forte du cinéma direct[44]

Nominations et sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Claude Lalumière, « Québec dreams : Les Productions du Rapide Blanc and the films of Serge Giguère and Sylvie Van Brabant », POV : Point of View, no 66,‎ , p. 10-13 (lire en ligne)
  2. a b c d et e Jean, Marcel, 1963- et Coulombe, Michel, 1957-, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal, Boréal, (1re éd. 1999), 821 p. (ISBN 2-89052-986-X et 978-2-89052-986-1, OCLC 43283916, lire en ligne), p. 719-720; 303-305
  3. a b et c Myriame El Yamani, « Jeunes producteurs : les messagers du risque montrent les dents », Ciné-Bulles, vol. 15, no 2,‎ , p. 20-23 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  4. Réal La Rochelle, « Donne-moi de la musique », 24 images, no 151 « Serge Giguère »,‎ , p. 12-13 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  5. André Lavoie, « Entretien avec Sylvie Van Brabant », Ciné-Bulles, vol. 16, no 4,‎ , p. 40-43 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  6. Serge Dussault, « Bilan du 10e festival du nouveau cinéma : enfin, un budget non déficitaire », La Presse,‎ , n.p.
  7. Jean, Marcel, 1963-, Dictionnaire des films québécois, Montréal, Somme toute, , 500 p. (ISBN 978-2-924283-67-7 et 2-924283-67-1, OCLC 898455043, lire en ligne), p. 129
  8. a b et c Marie-Claude Loiselle, Claude Racine et André Roy, « Où êtes-vous donc? Table ronde avec Robert Daudelin, Pierre Hébert, Sylvain L’Espérance, André Pâquet, Sylvie Van Brabant. », 24 images, no 92 « Cinéma et engagement »,‎ , p. 9-18 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  9. Renée Rowan, « Accoucher, comme si on était chez soi », Le Devoir,‎ , p. 9
  10. a et b Marcel Jean, « Entretien avec Serge Giguère : Éloge de la culture populaire », 24 images, no 135,‎ , p. 47–49 (ISSN 0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Marie-Claude Loiselle, « Entretien avec Serge Giguère », 24 images, no 151 « Serge Giguère »,‎ , p. 26–31 (ISSN 0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
  12. Marcel Jean, « « Entrez donc ben hardiment… » : Oscar Thiffault de Serge Giguère », 24 images, no 135,‎ décembre 2007-janvier 2008, p. 49 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  13. Myriame El Yamani, « Jeunes producteurs : les messagers du risque montrent les dents », Ciné-Bulles, vol. 15, no 2,‎ , p. 21-22 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  14. a et b Réal La Rochelle, « La pêche au son : Le trésor archange de Fernand Bélanger », 24 images, nos 83-84,‎ , p. 82 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  15. a et b Sandrina Joseph, « Muette / L’imposture de Ève Lamont, Rapide-Blanc, 2010, 93 min », Spirale, no 238,‎ , p. 51-53 (ISSN 0225-9044, lire en ligne)
  16. (en) Claude Lalumière, « Quebec dreams : Les Productions du Rapide Blanc and the films of Serge Giguère and Sylvie Van Brabant », Point of View, no 66,‎ , p. 13 (lire en ligne)
  17. a et b Observatoire du documentaire, « Mise en marché du documentaire au Québec : expériences récentes, solutions créatives et informations stratégiques », sur obsdoc.ca, (consulté le ), p. 8; 30-31;.
  18. Éric Perron, « Je t’aime moi non plus : financement et diffusion », Ciné-Bulles, vol. 33, no 3 « Dossier Documentaire québécois »,‎ , p. 24-36 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  19. Robert Daudelin, « Le cinéma d’un héritier », 24 images, no 151,‎ , p. 6-8 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  20. André Roy, « Un cinéma civique : Seul dans mon putain d’univers de Sylvie van Brabant », 24 images, no 91,‎ , p. 42 (ISSN 0707-9389, lire en ligne)
  21. Luc Chaput, « Arjuna », Séquences, no 208,‎ , p. 26 (ISSN 0037-2412, lire en ligne)
  22. Chantal Guy, « Squat! », La Presse,‎ , p. C3
  23. Michel Coulombe, « Le documentaire, par quatre chemins : table ronde », Ciné-Bulles, vol. 33, no 3,‎ , p. 14 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  24. Ariane Krol, « Paysans, le film », La Presse,‎ , ACTUEL4
  25. Louise Décarie, « Le Nord au coeur. Documentaire québécois de 85 minutes », Rabaska, Société québécoise d’ethnologie, vol. 11,‎ , p. 282-284 (ISSN 1703-7433, lire en ligne)
  26. Catherine Lemieux Lefebvre, « Je vends, tu vends, il vend : Le Commerce du sexe d’Ève Lamont », Ciné-Bulles, vol. 33, no 3,‎ , p. 50 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  27. Service Canada (Marie-Claude Lamoureux), « Le commerce du sexe d'Ève Lamont en salle à Montréal et à Québec dès le 1er mai », sur gcnws, (consulté le ).
  28. Éric Perron, « Je t’aime moi non plus : financement et diffusion », Ciné-Bulles, vol. 33, no 3,‎ , p. 26 (ISSN 0820-8921, lire en ligne)
  29. André Duchesne, « Mur de Berlin: trente ans après, les séquelles persistent », sur lapresse.ca, (consulté le ).
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  32. Silvia Galipeau, « Regard critique sur Amazon », La Presse +,‎ , ARTS et être_14 (lire en ligne)
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  36. a et b Association québécoise des critiques de cinéma, « Récapitulatif des prix remis par l'AQCC », sur aqcc.ca (consulté le ).
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  38. Prix gémeaux, « Gagnants depuis 1987 », sur academie.ca (consulté le ).
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  42. (en) « Women clean up at film awards », Herizons,‎ , p. 13-14 (ISSN 0711-7485)
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  44. (en) David McIntosh, « 2006 Focus on Serge Giguère »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur hotdocs.ca, (consulté le ).
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Liens externes[modifier | modifier le code]