Kim Chaek

Biographie
Naissance	14 août 1903; Kimch'aek (Empire de Corée)
Décès	31 janvier 1951 (à 47 ans); Pyongyang
Sépulture	Cimetière des martyrs révolutionnaires
Nom dans la langue maternelle	김책
Nationalité	nord-coréenne
Activité	Homme politique
Fratrie	Kim Hong-sŏn (d)
Enfant	Kim Kuk-thae (en)
Partis politiques	Parti communiste de Corée (à partir de 1926); Parti communiste chinois (à partir de 1930); Parti du travail de Corée
Armes	Korean People’s Revolutionary Army (d) (1932-1936), Armée unie anti-japonaise du Nord-Est (1936-1945), Armée populaire de Corée
Grade militaire	Général
Conflit	Guerre de Corée
Distinctions	Ordre du Drapeau rouge (1945); Héros de la République (1951); Ordre du Drapeau National

Kim Chaek en français Kim Tchaik^[1] (hangeul : 김책, hanja : 金策, né le 14 août 1903 à Sŏngjin et mort le 31 janvier 1951) est un général et homme politique nord-coréen.

Biographie[modifier | modifier le code]

Kim rejoint la guérilla contre l'occupation japonaise en 1927 et combat aux côtés de Kim Il-sung en Mandchourie. Il rejoint l'Armée révolutionnaire populaire coréenne en 1932. Il fait défection à l'Union soviétique pour échapper à la conquête japonaise des partisans en 1940. Il vit alors à Khabarovsk où il rencontre Kim Il-Sung et forme la 88^e Brigade spéciale. Il retourne en Corée avec l'armée soviétique. Il est ensuite nommé numéro 2 (vice-président) du Comité du Parti des travailleurs de Corée. Kim Chaek devient ministre de l'Industrie et vice-Premier ministre sous Kim Il-Sung en 1948. Pendant la guerre de Corée, il commande les troupes nord-coréennes sur le front.

Kim est purgé du parti quand il a été jugé responsable de l'échec du débarquement d'Incheon. Il meurt en janvier 1951, soit par un assassinat à la suite d'une lutte de pouvoir, et causé par un empoisonnement au gaz ou soit par une attaque cardiaque (cause officielle^[2]).

Honneurs posthumes[modifier | modifier le code]

Après sa mort, la ville natale de Kim Chaek dans le comté de Haksong, Songjin, est rebaptisée Kimch'aek pour commémorer sa vie^[3]. L'université de technologie Kim Chaek, le complexe sidérurgique de Kim Chaek et le Stade populaire de Kim Chaek^[4] sont également nommés d'après lui. Le stade est situé aux coordonnées 40 ° 41'0 "N 129 ° 11'47" E.

Il se voit décerner à titre posthume le Prix National de la réunification en 1998^[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kim Chaek » (voir la liste des auteurs).

↑ Christopher Graper, « 1988 Postcard Set -- Pays de l'etude », sur retrodprk.com, Blogger, 27 mai 2013 (consulté le 17 avril 2023).
↑ the North's Secret History par 林隠
↑ http://www.rjkoehler.com/2004/09/15/kim-il-sungs-family-and-north-korean-place-names/ « Copie archivée » (version du 11 octobre 2008 sur Internet Archive)
↑ (en) « Kim Chaek People's Stadium - Wikimapia », sur wikimapia.org (consulté le 22 septembre 2020).
↑ National Reunification Prize Winners, Korean Central News Agency, 7 mai 1998, consulté le 13 septembre 2012

Références bibliographiques[modifier | modifier le code]

(en) Korea, a century of change par Jürgen Kleiner, page 275
(en) Korea Web Weekly Remembering Kim Chaik
(en) Kim Jong Il Biography. Pyongyang: Foreign Languages Publishing House for Literature, 2005.

[1] Christopher Graper, « 1988 Postcard Set -- Pays de l'etude », sur retrodprk.com, Blogger, 27 mai 2013 (consulté le 17 avril 2023).

[2] the North's Secret History par 林隠

[3] ttp://www.rjkoehler.com/2004/09/15/kim-il-sungs-family-and-north-korean-place-names/ « Copie archivée » (version du 11 octobre 2008 sur Internet Archive)

[4] (en) « Kim Chaek People's Stadium - Wikimapia », sur wikimapia.org (consulté le 22 septembre 2020).

[5] National Reunification Prize Winners, Korean Central News Agency, 7 mai 1998, consulté le 13 septembre 2012

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]