Joaquín Zenteno Anaya

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Joaquín Zenteno Anaya
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Fonction
Ministre des Affaires étrangères
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Joaquín Zenteno Anaya (né le à Cochabamba et mort le à Paris) est un général, ministre des Affaires étrangères et diplomate bolivien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Joaquín Zenteno Anaya se maria avec Leonor Sejas Sierra. ll fit ses études d'officier en France, à l'école du Train, à Tours, en 1949. Du au , 1966, il fut ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de René Barrientos Ortuño. En cette qualité, il conclut en un accord social avec le régime de Francisco Franco[1].

De 1967 à 1968, il commanda la huitième division de l'armée bolivienne qui était en garnison à Vallegrande dans le département de Santa Cruz[2]. Quand, le , Che Guevara eut été interviewé par Félix Rodríguez et exécuté par Mario Terán, Joaquín Zenteno Anaya posa avec le cadavre[3].

Du au , il fut ambassadeur à Paris[4]. Alors qu'il sortait de sa BMW 530 bleu métallique dans un parc de stationnement près du pont de Bir-Hakeim[2],[5], deux hommes portant des lunettes de soleil lui tirèrent à trois reprises dans la tête et dans le dos avec un pistolet de calibre 7,65 mm. Une brigade internationale maoïste Ernesto 'Che' Guevara revendiqua l'action présentée comme une vengeance de la participation de Zentenos à la lutte contre la guérilla de Ñancahuazú[6].

Le , El País rapporta que Zenteno Anaya était venu à Paris après avoir démissionné de son poste de commandant en chef de l'armée bolivienne pour protester parce que le colonel Andrés Selich Chop ( à La Paz - ibid.) n'avait pas survécu à la torture dans la maison de son successeur au ministère de l'Intérieur, Alfredo Arce Carpio (). Selich Chop avait été soupçonné par Hugo Banzer Suárez de préparer un coup d'État et était tombé en disgrâce. Le régime de Banzer prétendit qu'il s'était précipité d'un escalier alors qu'il avait les mains attachées. Son autopsie constata que la mort était due à des coups portés dans ses organes vitaux [7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ABC, 19/02/1966, CONFERENCIA DE PRENSA El ministro boliviano de Relaciónes Exteriores, don Joaquín Zenteno Anaya, ha recibido los periodistas en un hotel madrilleno para hablarles, entre o t r a s cuestiones, del Acuerdo social concertado antro España y su país
  2. a et b « JOAQUÍN ZENTENO ANAYA FUE ASESINADO POR ORDEN DE HUGO BANZER SUAREZ | Historias de Bolivia », sur JOAQUÍN ZENTENO ANAYA FUE ASESINADO POR ORDEN DE HUGO BANZER SUAREZ | Historias de Bolivia (consulté le )
  3. Joaquin is poking his finger into a bullet hole
  4. GRAL. JOAQUIN ZENTENO ANAYA
  5. « Les attentats contre des diplomates et des hommes politiques en France depuis 1973 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Martín Sivak, El asesinato de Juan José Torres: Banzer y el Mercosur de la muerte, S. 26
  7. El País, 2 MAR 2001, Arce Carpio, asesor político del presidente de Bolivia, fue asesinado, Chronology: Guevara in Bolivia La muerte del coronel Selich «, Sergio Israel, El Enigma Trabal, S. 128, El País, 11 JUN 1976 Zenteno Anaya, última victíma de una venganza infinita