Jean Marin Naudin

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Jean Marin Naudin
Jean Marin Naudin

Naissance
Bagneux (Hauts-de-Seine)
Décès (à 69 ans)
Caen (Calvados)
Origine Drapeau de la France France
Arme Inspecteur aux revues
Grade Général de brigade
Années de service 17591805
Distinctions Chevalier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis

Jean Marin Naudin, né le à Bagneux (Hauts-de-Seine), mort le à Caen (Calvados), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le comme conducteur d’artillerie et participe aux guerres de 1759 à 1762 en Allemagne. Il se trouve au siège de Munster, à l’affaire de Corbach le , à la retraite de Mannheim, à la bataille de Villinghausen les 15 et , et au passage de Weser en . En , il est employé à Rochefort, attaché au service de Gribeauval, chargé d’une nouvelle organisation de l’artillerie, et rend d’importants services jusqu’en 1767, d’abord à Paris, puis à Verdun, à Metz et à Strasbourg.

Le , après la prise d’Avignon, le ministre de la guerre le place dans cette ville en qualité de garde d’artillerie. Il passe en Corse dans le courant de la même année et devient en 1770 garde général des parcs d’artillerie de l’île. Le gouvernement lui confie en particulier le soin de réunir, dans les différents ports, tout le matériel d’artillerie que les Génois ont laissé et de le diriger sur Gênes. Il est nommé le commissaire des guerres du corps royal d’artillerie. En , il est rappelé en France.

Envoyé à La Rochelle, il y reçoit le la croix de chevalier de Saint-Louis et, le 1er octobre suivant, des lettres de service de commissaire auditeur près les cours martiales. Muté à Auxonne le , il est l’un des fondateurs de la société populaire régénérée qui s’affilie à celle des jacobins de Paris. Après avoir servi successivement à Bordeaux, Bayonne et à Saint-Jean-Pied-de-Port, il devient commissaire ordonnateur le , ayant pour mission de diriger l’administration de l’armée des Pyrénées orientales. Il s’y occupe activement de l’établissement des cantonnements de l’armée et pourvoit à tous les besoins de la troupe.

Le , il est envoyé dans la 6e division militaire à Besançon, puis, peu de temps après, dans la 9e à Montpellier. Le , un arrêté du Comité de salut public le charge de la vérification des comptes et de la liquidation de la 7e commission (les transports, les postes et messageries) qui vient d’être supprimée et réunie à celle du mouvement des armées. Il s’acquitte de cette mission délicate avec autant de zèle que d’intelligence.

De l’an V à l’an VI, il sert à l’armée d’Italie et, en l’an VII, est de retour à Paris, où il reçoit plusieurs missions administratives. Il est promu inspecteur aux revues le , employé dans la 14e division militaire à Caen et est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Il meurt dans l’exercice de ses fonctions le à Caen.

Hommage[modifier | modifier le code]

  • Il existe une rue Jean Marin Naudin à Bagneux dans les Hauts-de-Seine.

Sources[modifier | modifier le code]

  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 396.
  • Arthur Chuquet, La jeunesse de Napoléon, Brienne, , 522 p. (lire en ligne), p. 478.
  • Léon Hennet, État militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 43.
  • Amédée Renée, Napoléon Bonaparte : lieutenant d'artillerie à Auxonne. Vie militaire et privée, souvenirs. Coup d'œil rétrospectif sur Auxonne; blocus de 1814, siège de 1815, E. Flammarion, , p. 114.
  • Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne)