Jean Dionis du Séjour

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Jean Dionis du Séjour
Illustration.
Jean Dionis du Séjour en 2013.
Fonctions
Maire d'Agen
En fonction depuis le
(15 ans, 11 mois et 21 jours)
Élection 16 mars 2008
Réélection 23 mars 2014
15 mars 2020
Prédécesseur Alain Veyret
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
En fonction depuis le
(8 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection 13 décembre 2015
Réélection 27 juin 2021
Président Alain Rousset
Député français

(10 ans)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 1re de Lot-et-Garonne
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (2002-2007)
NC (2007-2012)
Prédécesseur Alain Veyret
Successeur Lucette Lousteau
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Agen, France
Nationalité Française
Parti politique UDI-Les Centristes (2012-2017)
MoDem (depuis 2018)
Diplômé de École centrale Paris
Profession Ingénieur

Jean Dionis du Séjour est un homme politique français, né le à Agen (Lot-et-Garonne) dont il est maire depuis le .

Proche d'Hervé Morin, il devient président de la fédération départementale de Lot-et-Garonne de l'Union des démocrates et indépendants en 2013.

Député de la 1re circonscription de Lot-et-Garonne de 2002 à 2012. Il était un des quatre vice-présidents de la commission des affaires économiques, de l'environnement et du territoire.

« Dionis » (comme le surnomment les Agenais) a été nommé Chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'honneur lors de la promotion du Nouvel An 2015[1].

En , il est élu conseiller régional de la région Nouvelle-Aquitaine et préside le groupe UDI de cette même assemblée jusqu'à son départ de l'UDI pour le MoDem en 2018 après lequel il crée un nouveau groupe, Union centriste de Nouvelle-Aquitaine[2], qu'il préside.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marié et père de 5 enfants, Jean Dionis du Séjour est le fils d'un arboriculteur et d'une professeur de philosophie. Il réside au Passage d'Agen en Lot-et-Garonne.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Ingénieur diplômé de l'École centrale Paris (promotion 1979), il travaille en Afrique, puis dans l'industrie aérospatiale. Il a œuvré comme ingénieur (spécialisé dans les systèmes d'information) à la Caisse des dépôts et consignations et chez Matra.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1988, Paul Chollet, nouvellement élu maire UDF d'Agen, l'appelle comme directeur général des services, puis, au lendemain des municipales de 1995, comme deuxième adjoint, chargé des finances. En 2001, la liste de droite sur laquelle il est en deuxième position est battue aux élections municipales d'Agen par le candidat PS Alain Veyret. Il démissionne de son poste de conseiller municipal d'opposition.

Il est élu député de la première circonscription de Lot-et-Garonne en 2002 et réélu à ce poste en 2007 puis battu en 2012.

Le , au 2e tour des élections municipales, sa liste bat la liste conduite par le maire sortant, le socialiste Alain Veyret.

Élection législative de 2002[modifier | modifier le code]

Il profite de la vague bleue de 2002 pour prendre le siège de député de la 1re circonscription de Lot-et-Garonne, battant Alain Veyret.

Responsable du pôle Nouvelles Technologies au sein de l'UDF, il a été rapporteur de la loi pour la confiance dans l’économie numérique, ou LCEN. La LCEN a été définitivement adoptée le . Certaines de ses dispositions ont été vigoureusement combattues par les défenseurs de la liberté d'expression et les militants du logiciel libre[réf. nécessaire].

Il est ensuite porte-parole UDF tout au long des débats parlementaires sur le projet de loi DADVSI. À la différence de François Bayrou qui vota contre, il fait partie des vingt-deux députés de diverses formations politiques à s'être abstenus lors du scrutin sur la loi DADVSI (séance du ).

Élection présidentielle de 2007[modifier | modifier le code]

Fidèle à sa famille politique, il soutient François Bayrou au premier tour de la campagne présidentielle de 2007. Au second tour il soutient Nicolas Sarkozy face à Ségolène Royal.

Élection législative de 2007 et mandat de député[modifier | modifier le code]

Candidat Nouveau Centre de la majorité présidentielle, il bat son concurrent socialiste Christian Dezalos au second tour des législatives avec 53,57 % des voix.

Élections municipales de 2008[modifier | modifier le code]

Pour les élections municipales de 2008, Jean Dionis du Séjour présente une liste d'union de la droite (UMP et Nouveau Centre), face aux deux listes de gauche - la liste d'Alain Veyret, maire socialiste d'Agen, et une liste d'extrême gauche. Au 2e tour, sa liste bat, avec 52,25 % des suffrages exprimés, la liste conduite par le maire sortant. Il est l'un des rares candidats centristes dans une ville moyenne à réussir à battre un maire sortant de gauche à ce scrutin.

Élection législative de 2012[modifier | modifier le code]

Après les retraits successifs de la course à la présidentielle de Jean-Louis Borloo, et d'Hervé Morin, Jean Dionis Du Séjour soutient Nicolas Sarkozy dès le premier tour de l'élection. En retour, il obtient qu'aucun candidat UMP ne se présente dans la 1re circonscription de Lot-et-Garonne. Malgré cet accord, une candidate UMP et un candidat MODEM se présentent au premier tour des législatives et il n'arrive que 7 points devant Lucette Lousteau (PS), si bien qu'avec un Front National à 16,10 % il lui manque un réservoir de voix suffisant pour prétendre s'imposer au second tour. Il est finalement battu en ne regroupant que 47,98 % des voix derrière lui.

Élections municipales de 2014[modifier | modifier le code]

La liste de Jean Dionis, Agen Même 2014, soutenue par l'UDI, l'UMP et le Modem, remporte l'élection dès le premier tour avec 52,19% des voix, devant la liste d'union de la gauche du candidat du PS Emmanuel Eyssalet, 21,86% des voix, et celle de la candidate FN, Hélène Collet, qui a obtenu 16,00% des voix.

Mandats locaux en cours[modifier | modifier le code]

Anciens mandats locaux[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Modiano, Mimie Mathy, Bergé... Les promus de la Légion d'honneur 2015 », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  2. Baptiste Bize, « Décomposition politique au conseil régional de Nouvelle-Aquitaine », (consulté le )