Jean-Patrick Courtois

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Jean-Patrick Courtois
Fonctions
Sénateur de la Saône-et-Loire
En fonction depuis le
(28 ans, 6 mois et 25 jours)
Élection 24 septembre 1995
Réélection 26 septembre 2004
28 septembre 2014
Groupe politique UMP
Prédécesseur André Jarrot
Maire de Mâcon
En fonction depuis le
(23 ans, 1 mois et 8 jours)
Prédécesseur Michel-Antoine Rognard
Maire de Dompierre-les-Ormes

(18 ans et 5 jours)
Prédécesseur Philippe Malaud
Successeur Christian Mazué
Conseiller général du canton de Matour

(5 ans, 11 mois et 21 jours)
Prédécesseur Philippe Malaud
Successeur Armand Charnay
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Lyon (Rhône)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Diplômé de IRA, Sciences Po Lyon
Profession Fonctionnaire
Résidence Mâcon et Dompierre-les-Ormes

Jean-Patrick Courtois, né le à Lyon, est un homme politique français, membre du groupe UMP.

Fonctionnaire de profession, maire de Mâcon depuis 2001, élu sénateur de Saône-et-Loire le 24 septembre 1995, réélu pour la première fois le 26 septembre 2004, puis une nouvelle fois le 28 septembre 2014. Il fut en 2009 l'un des chargés de mission par l'UMP sur la réforme des collectivités territoriales.

Il est par ailleurs vice-président du groupe UMP au Sénat.

Débuts en politique

En 1977, il devient conseiller municipal à Dompierre-les-Ormes, pendant le troisième et dernier mandat de Philippe Malaud (ancien ministre) à la tête de la commune. Il déclarera dans L'Express que cette élection restera un de ses meilleurs souvenirs en politique[1]. 6 ans plus tard, il devient l'un des plus jeunes sinon le plus jeune maire de Dompierre-les-Ormes (32 ans). Il est alors attaché à la sous-préfecture de Charolles.

Il est considéré comme le "successeur" de Philippe Malaud, puisqu'il exercera la plupart des mandats locaux lui ayant appartenu (maire de Dompierre, conseiller général de Matour…).

Jean-Patrick Courtois se présentera en 2001 candidat à la mairie de Mâcon, qu'il fera basculer à droite dès le premier tour avec 56.78% des voix. Il sera par la suite réélu en 2008 avec 50.46% des voix au premier tour[2].

En 2014, il se représente à sa propre succession à la mairie de Mâcon. Le 23 mars 2014, il est réélu dès le premier tour avec 65.81% des voix dans la ville-préfecture, ne laissant que 19.59% des voix au Parti socialiste qui réalise pour l'occasion l'un de ses plus mauvais score à Mâcon[3].

Toujours en 2014, il est largement réélu pour un troisième mandat de sénateur de Saône-et-Loire, la liste qu'il avait présenté terminant en tête lors des élections sénatoriales de 2014, en Saône-et-Loire.

Mandats

Mandats en cours

  • Maire de Mâcon, élu en 2001, réélu au premier tour le 9 mars 2008, et réélu au premier tour le 23 mars 2014.
  • Sénateur de Saône-et-Loire, élu en 1995, réélu en 2004 et en 2014.

La gestion de la Ville de Mâcon par son équipe municipale a été récompensée par l’obtention du triple A en 2013[4].

Dans le classement des villes préférée des Français en 2013, Mâcon se situe 39e nationale et 1re au niveau de la région Bourgogne.

Anciens mandats

Médiatisation locale

CAMVal

En 2013, face à la diminution du nombre de conseillers communautaires à la CAMVal (Communauté d'agglomération du Mâconnais - Val de Saône), la municipalité de Mâcon, sous la présidence de M. Courtois fait la demande de disposer d'environ la moitié des sièges. Les élus des petites communes de la CAMVal y ont vu un "mépris pour les petits maires", qui selon eux auraient eu les mains liées par la domination mâconnaise. Mais comme l'a rappelé le sénateur-maire de Mâcon, "la Ville c'est 55% de la population de la CAMVal et 60% de sa richesse"[5]. Il apparait donc normal que Mâcon dispose d'un pouvoir décisionnel important. La nouvelle composition de la CAMVal a finalement été arrêtée à 69 membres[6], mais son découpage exact n'est pas encore connu.

Réserve parlementaire 2011

Voici la répartition des aides distribuées par le sénateur-maire de Mâcon :

  • 85 000  au centre équestre de Chaintré, pour l'achat d'un appareil destiné aux personnes handicapées désirant monter à cheval[7] (projet à 190 000 ),
  • 10 000  pour la rénovation de la salle des mariages de Charolles (projet à 188 000 ),
  • 10 000  pour l'aménagement de la mairie de Fleurville (projet à 885 000 ),
  • 10 000  pour l'aménagement de la place Claude-Pain, à Igé (projet à 81 600 ),
  • 10 000  pour la réfection de la toiture de l'école de Marizy (projet à 54 191 ),
  • 10 000  pour la construction d'un local pour les associations et les pompiers de Sologny (projet à 39 759 ),
  • 15 000  pour la réhabilitation d'un ensemble immobilier en commerces à Viré (projet à 1 363 910 ).

Soit, 150 000  de distribués aux collectivités locales en 2011[8] au titre de sa réserve parlementaire de sénateur. Il indique par ailleurs qu'il dispose de 240 000  de réserve en sa qualité de vice-président du Sénat[7].

Grandes réalisations pendant ses mandats

Dompierre-les-Ormes

  • Immeuble administratif,
  • Place de la bascule,
  • Centre d'Incendies et de secours,
  • Hameau des Ormes (22 résidences gérées par l'OPAC ainsi qu'un centre social)
  • Salle des fêtes,
  • Complexe sportif (stade, courts de tennis, pétanque, espace multisport..),
  • Camping**** (100 emplacements) et site touristique du Village des Meuniers (12 chalets),
  • Galerie Européenne de la Forêt et du Bois (inaugurée en 2002), réalisation du Conseil Général, qui est devenue aujourd'hui le Lab 71,
  • Rénovation de la place Philippe Malaud et de la place de l'église, etc

Mâcon

Notes et références

  1. Jean-Patrick Courtois au scannerarticle de Pierre-Yves Lautrou paru le 18 octobre 2004
  2. Résultats municipales 2001 et 2008 à Mâcon
  3. résultats municipales 2014 à Mâcon
  4. conseil municipal de Mâcon de mai 2013
  5. JSL
  6. JSL
  7. a et b JSL
  8. France TV info consulté le 17 juillet 2013

Lien externe