Henry Murail

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henry Murail
Henry Murail en 2006.
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Henri Donatien Pierre MurailVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Enfant
Denis Murail (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Jean Mazuet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Maréchal Leclerc (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henry Murail, né le à Paulx (France) et mort le à Beauvoir-sur-Mer[1], est un sculpteur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henry Murail naît le à Paulx en Loire-Inférieure[2],[3]. Il est le fils d'Henri Joseph Murail et de Marthe Josèphe Dupont. En 1948, à Pornic, Henry Murail entre pour cinq ans en apprentissage chez le statuaire Marcel Godelaine, avec qui il apprend à tailler la pierre et le bois. Ils réalisent ensemble l'autel qui abrite le joyau de l'église de Sainte-Marie-sur-Mer, et la statue de la Vierge du tabernacle[4]. Puis en 1953 Henry Murail fréquente l'école des beaux-arts de Nantes où il suit les cours du soir de Jean Mazuet[5].

En 1954, Henry Murail épouse Michelle Drouet et pense à fonder une famille. Pour cela il occupe divers emplois, qui vont de comptable à épicier. Mais en 1965, à la suite de séjours à Saint-Jean-de-Monts, il reprend une carrière artistique par l'enseignement de la sculpture, en créant dans cette ville son propre atelier. Puis, en 1975, il s'installe à Challans où il réside jusqu'à sa mort[6]. Là, il poursuit le développement de son art, tout en rondeur. Henry Murail ne voulait « pas de formes maigres, même les creux doivent montrer de la plénitude », rapporte Thierry Citron, président du Salon art et matière à Maisse (Essonne) où Murail est deux fois l'invité d'honneur[7]. Le sculpteur finit par être surnommé le « Maillol vendéen[8] » en référence à Aristide Maillol qu'il admirait.

Henry Murail s'est en outre impliqué dans de nombreuses œuvres humanitaires, comme l'aide pour la recherche médicale, l'aide aux malades et handicapés et à leurs familles, ou aux populations défavorisées[9].

Denis Murail (né en 1955), l'un de ses neuf enfants, est également sculpteur[10].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Blain, Communauté des Frères de la Groulais : Christ en croix, 1988. Ce christ a été déplacé fin 2021 à l'intérieur de La Chapelle Notre Dame du Rosaire du calvaire de Pontchâteau.
  • Thouaré sur Loire, "Christ ressuscité" placé dans l'enceinte du cimetière communautaire de la Congrégation des frères de Saint Gabriel à La Hillière.
  • Challans :
    • Centre hospitalier Loire-Vendée-Océan : Adagio.
    • église Notre-Dame : crèche monumentale de Noël de 1971 à 1976, participation à la confection des personnages et des tableaux.
    • hôtel de ville : Marianne.
    • salle Louis-Claude-Roux : Buste de Louis-Claude Roux.
  • La Roche-sur-Yon, Institut catholique d'études supérieures : Christ enseignant, statue.
  • Les Herbiers, Grande-Rue : La Source, 1994.
  • Mouilleron-Saint-Germain : Mémorial des combattants de l'Union française, 1998[11].
  • Moutiers-les-Mauxfaits : Monument au colonel de Sairigné.
  • Nantes, place de l'Hôtel-de-Ville, square Amiral-Halgan : Monument au maréchal Leclerc, 1995[12].
  • Saint-Étienne-du-Bois, chapelle Notre-Dame-des-Martyrs-du-Bas-Poitou, la Tulévrière : L'Abbé Ténèbre, statue.
  • Saint-Hilaire-de-Riez, façade de l'office de tourisme, Sion : Médaillon Henry Simon, 1991.
  • Saint-Jean-de-Monts, avenue de la Mer : Baigneuse, 1999[13].

Expositions[modifier | modifier le code]

Hommage[modifier | modifier le code]

  • Résidence Henry-Murail, à Challans : foyer d'accueil médicalisé pour adultes handicapés ouvert en .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b et c « Murail, Henry », sur ledelarge.fr (consulté le ).
  3. (en) « Henry Murail », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787) | Site payant : aucun document direct.
  4. Laurent Renon, « Hommage à Henry Murail, l'enfant du pays », Le Courrier du pays de Retz,‎ (lire en ligne)
  5. Auteur du Monument aux 50-Otages à Nantes.
  6. Magali Dupont, « Henry Murail : sculpteur challandais est décédé à l’âge de 80 ans », Le Courrier vendéen,‎ (lire en ligne)
  7. Thierry Citron, « Henry Murail », Art & Matières
  8. « Henry Murail, célèbre sculpteur challandais », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
  9. « Henry Murail », Artistes pour l'espoir
  10. « Denis Murail, artiste sculpteur », ARTactif
  11. « Le mémorial des combattants de l’Union Française », notice sur musee-clemenceau-delattre.fr.
  12. « Statue du général Leclerc, Nantes », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  13. « La Baigneuse à Saint-Jean-de-Monts (85) », Petit Patrimoine

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Françoise Mialet et Christophe Vital, L'espace d'Henry Murail, sculpteur : Catalogue d'exposition, hôtel du département de la Vendée, 24 mai-14 juillet 2003, La Roche-sur-Yon, Conseil général de la Vendée, , 56 p. (ISBN 2-909284-41-7).

Liens externes[modifier | modifier le code]