HD 84810

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l Carinae

l Carinae[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Modélisation de l Carinae par l'ESO.
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 45m 14,81122s[2]
Déclinaison −62° 30′ 28,4519″[2]
Constellation Carène
Magnitude apparente 3,39[3]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral G5 Iab/Ib[4]
Indice U-B +0,76[3]
Indice B-V +1,03[3]
Variabilité Céphéide classique
Astrométrie
Vitesse radiale +3,3[5] km/s
Mouvement propre μα = –12,88 mas/a[2]
μδ = +8,19 mas/a[2]
Parallaxe 2,09 ± 0,29 mas[2]
Distance 1 600 al
(490 pc)
Caractéristiques physiques
Masse 8,4[4] à 13[6] M
Rayon 169 ± 8 R[7]
Gravité de surface (log g) 1,5[8]
Température 5 091 K[8]
Métallicité 0,30[8]
Âge 33,3 ± 5,9 × 106 a[4]

Désignations

l Car, CD–61 2349, FK5 1254, HD 84810, HIP 47854, HR 3884, IRAS 09438 -6216, SAO 250683[1]

l Carinae (l Car), également désignée HD 84810 et HR 3884, est une étoile de la constellation australe de la Carène. Elle a une magnitude apparente moyenne de +3,4[3], ce qui la rend aisément visible à l'œil nu et l'un des membres les plus brillants de la Carène. D'après les mesures de parallaxe, elle est à environ 1600 années-lumière (490 parsecs) de la Terre[2].

D'après les caractéristiques de son spectre, l Carinae est de type spectral G5 Iab/Ib[4]. Ceci indique que l'étoile a atteint un stade de son évolution où elle s'est dilatée pour devenir une supergéante ayant 169 fois le rayon du Soleil[7]. Comme c'est une étoile massive ayant 8[4]–13[6] fois la masse du Soleil, elle brûle rapidement son combustible nucléaire et est devenue une supergéante depuis environ 33 millions d'années[4], après avoir passé 15–17 millions d'années comme étoile de la séquence principale[6].

l Carinae est classée comme étoile variable céphéide et sa luminosité varie sur une plage de 0,725 magnitude sur une longue période de 35,560 jours. La vitesse radiale de l'étoile varie simultanément de 39 km/s durant chaque cycle de pulsation[9]. Elle a une enveloppe circumstellaire compacte qui peut être observée par interférométrie. L'enveloppe a été résolue à une longueur d'onde infrarouge de 10 μm, donnant un rayon de 10–100 ua avec une température moyenne de 100 K. La matière cette enveloppe provient de la masse éjectée par l'étoile centrale[6].

Références

  1. a et b (en) V* l Car -- Classical Cepheid (delta Cep type) sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. a b c d e et f F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy and Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b c et d B. F. Madore, « Photoelectric UBV photometry of Cepheids in the Magellanic Clouds and in the southern Milky Way », Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 29,‎ , p. 219–284 (DOI 10.1086/190342, Bibcode 1975ApJS...29..219M)
  4. a b c d e et f N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  5. D. S. Evans « Determination of Radial Velocities and their Applications, Proceedings from IAU Symposium no. 30 » (June 20–24, 1966) (Bibcode 1967IAUS...30...57E)
  6. a b c et d P. Kervella, A. Mérand et A. Gallenne, « The circumstellar envelopes of the Cepheids ℓ Carinae and RS Puppis. Comparative study in the infrared with Spitzer, VLT/VISIR, and VLTI/MIDI », Astronomy and Astrophysics, vol. 498, no 2,‎ , p. 425–443 (DOI 10.1051/0004-6361/200811307, Bibcode 2009A&A...498..425K, arXiv 0902.1588)
  7. a et b J. Davis, A. P. Jacob, J. G. Robertson, M. J. Ireland, J. R. North, W. J. Tango et P. G. Tuthill, « Observations of the pulsation of the Cepheid l Car with the Sydney University Stellar Interferometer », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 394, no 3,‎ , p. 1620–1630 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.14433.x, Bibcode 2009MNRAS.394.1620D, arXiv 0812.4791)
  8. a b et c R. E. Luck, « The chemical compositions of nine southern supergiant stars », Astrophysical Journal, Part 1, vol. 232,‎ , p. 797–806 (DOI 10.1086/157340, Bibcode 1979ApJ...232..797L)
  9. P. Klagyivik et L. Szabados, « Observational studies of Cepheid amplitudes. I. Period-amplitude relationships for Galactic Cepheids and interrelation of amplitudes », Astronomy and Astrophysics, vol. 504, no 3,‎ , p. 959–972 (DOI 10.1051/0004-6361/200811464, Bibcode 2009A&A...504..959K, arXiv 0908.3561)

Lien externe