e2 Carinae

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

e2 Carinae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 08h 35m 19,70512s[1]
Déclinaison −58° 00′ 33,2527″[1]
Constellation Carène
Magnitude apparente 4,86[2] (5,08 + 8,02)[3]

Localisation dans la constellation : Carène

(Voir situation dans la constellation : Carène)
Caractéristiques
Type spectral K0III[4]
Indice U-B +0,81[2]
Indice B-V +1,00[2]
Indice R-I +0,49[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +25,62 ± 0,13 km/s[5]
Mouvement propre μα = +54,775 mas/a[1]
μδ = +27,012 mas/a[1]
Parallaxe 14,909 1 ± 0,200 3 mas[1]
Distance 67,073 0 ± 0,901 1 pc (∼219 al)[1]
Magnitude absolue +0,68[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 11,13+1,11
−0,39
 R[5]
Luminosité 64,4 ± 1,4 L[5]
Température 4 903+87
−229
 K[5]

Désignations

e2 Car, HR 3414, HD 73389, HIP 42134, CPD-57 1591, SAO 236106, WDS J08353 -5801AB[7]

e2 Carinae, également désignée HR 3414 ou HD 73389, est une étoile binaire[3] de la constellation australe de la Carène. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,86[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 14,91 ± 0,20 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 67,07 ± 0,90 pc (∼219 al) de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +25,6 km/s[5].

La composante primaire du système, désignée e2 Carinae A, est une étoile géante rouge de type spectral K0III[4] et d'une magnitude apparente de 5,08[3]. Après avoir épuisé les réserves en hydrogène qui étaient contenues dans son cœur, elle s'est refroidie et étendue et son rayon est désormais onze fois plus grand que le rayon solaire[5]. Elle est 64 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 903 K[5]. Son compagnon, désigné e2 Carinae B, brille d'une magnitude de 8,02. En date de 2015, il était localisé à une distance angulaire de 0,30 seconde d'arc et à un angle de position de 207° de l'étoile primaire[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c d et e (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a b et c (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  5. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  6. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. (en) * e02 Car -- Double or Multiple Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Lien externe[modifier | modifier le code]