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Grand-Lahou est située à une vingtaine de kilomètres de la côte. La ville auparavant érigée sur une langue de terre qui sépare l'océan de la lagune étant menacée par l'érosion côtière a été relocalisée en pays Dida précisément dans le village de N'zida dont les autochtones Dida sont aujourd'hui les propriétaires terriens de l'actuelle ville de grand-Lahou depuis 1973[2].
Démographie
Sa population comprend : les Avikams, Didas et les NZema sur le littoral en bordure de la mer et de la lagune,en bordure du fleuve Bandama, nous avons les autochtones Adioukrous, Agnis(Amantians), Baoules(Elomoins) et Ahizis(une minorité) d'une part et bien d'autres reparties dans la commune et le département de GRAND-LAHOU.
Il est prévu d'organiser un nouveau recensement de la population du pays en 2008[3].
Depuis l'indépendance, la langue officielle dans toute la Côte d'Ivoire est le français. La langue véhiculaire, parlée et comprise par la majeure partie de la population, est le dioula[réf. nécessaire] mais les langues vernaculaires de la région sont l'avikam, l'agni (amamtian), l'élomoin (Elomoin: une mutation du Baoulé), l'agni, le baoule, le dida, le n'zima. Le français effectivement parlé dans la région, comme à Abidjan, est communément appelé le français populaire ivoirien ou français de Moussa[Note 2] qui se distingue du Français standard par la prononciation, mais qui reste audible à tout francophone. Une autre forme de langue parlée, un mélange de Français et de langues locales, est le nouchi, un argot parlé surtout par les jeunes et qui est aussi la langue dans laquelle sont écrits deux magazines satiriques, Gbich! et Y a fohi. Le département de Grand-Lahou accueillant de nombreux ivoiriens issus de toutes les régions du pays, toutes les langues vernaculaires du pays, environ une soixantaine, y sont pratiquées également.
Économie
La pêche et l'agriculture sont les principales activités de la région.
Pêcheur sur le fleuve Badaman à Grand-Lahou
La communauté des pêcheurs de cette localité est confronté au partage de leur territoire avec les ghanéens, les maliens, les libériens et les sénégalais qui viennent pêcher dans leurs eaux.
Souvent, les pêcheurs de Grand-Lahou doivent faire face aux puissantes flottes chinoises.
En ce qui concerne la pêche artisanale, les poissons pêchés sont parfois vendus sur place.
Les riverains sont prioritaires mais ils les revendent plus chers, ce qui poussent les pêcheurs à se rendre dans les villes comme Dabou ou Abidjan pour son écoulement.
Sports
Les compétitions sportives se déroulent exclusivement au chef-lieu du département, les autres localités ne disposant d'aucune infrastructure dédiée : la ville dispose d'un club de football, le Lahou Essor, qui évolue en Championnat de Division Régionale, équivalent d'une « 4e division »[6]. Comme dans la plupart des villes du pays, sont organisés, de façon informelle, des tournois de football à 7 joueurs qui, très populaires en Côte d'Ivoire, sont dénommés Maracanas.
Le , s'est tenue une assemblée générale du Lahou Essor qui a vu l'élection d'un président (Nicolas Vako) et d'un commissaire aux comptes (Abraham Kpata).
Georges Courrèges, Grand Bassam et les comptoirs de la côte : Assinie, Jacqueville, Grand Lahou, Fresco, Sassandra, San Pedro, L'Instant durable, Clermont-Ferrand, 1987, 84 p.
Siméon Kouakou Kouassi, Côte d'Ivoire côtière (Grand-Bassam - Grand-Lahou). L'histoire du peuplement à partir des amas coquillers, L'Harmattan, Paris, 2012, 305 p. (ISBN9782296556409)
« Grand-Lahou (Côte d'Ivoire) », Bulletin de la Société de Géographie commerciale, XIV, s.l., 1981-1982, pp. 468–469.
Lahaye, « Notice sur le cercle de Lahou » (document conservé aux Archives nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan), 1905.
E. Albou, «Coutumier Dida. Cercle de Lahou, Subdivision de Divo» (document manuscrit conservé aux Archives nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan, 1916.
E. Albou, « Coutumier, cercle de Lahou, subdivision de Lakota. Coutumes Dida » (Dopcument conservé aux Archives nationales de Côte d'Ivoire, Abidjan, 1932.
P. Maigne, « Grand-Lahou, capitale historique de la région abandonnée. Un site contesté », Fraternité Matin, 22 août 1975.
A. Amagoua, Monographie d'un village : Grand-Lahou (Côte d'Ivoire), IFAN, Ecole normale William Ponty, Sébikhotane, XII - CI - 444, Dakar, s.d., 66 p.