Georges Tainturier
Georges Tainturier en finale des championnats de France de fleuret (1922) | ||||||||||||||||||
Carrière sportive | ||||||||||||||||||
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Arme | épée | |||||||||||||||||
Biographie | ||||||||||||||||||
Naissance | ||||||||||||||||||
Lieu de naissance | Labruyère (Oise) | |||||||||||||||||
Décès | (à 53 ans) | |||||||||||||||||
Lieu de décès | Cologne (Allemagne) | |||||||||||||||||
Palmarès | ||||||||||||||||||
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Georges Tainturier, né le à Labruyère (Oise) et mort le à Cologne, est un militaire, escrimeur et résistant français, membre du mouvement Combat-Zone Nord.
Biographie
Carrière militaire
Sergent de réserve dans l'infanterie en 1914, officier de dragons en 1918, il est blessé, à la tête de son peloton, en dirigeant l'attaque d'une mitrailleuse allemande. Il reçoit la Croix de guerre et est fait chevalier de la Légion d'honneur.
Carrière sportive
Membre de l'équipe de France d'épée, il est champion olympique par équipe à deux reprises, en 1924 et 1932. Il est aussi champion d'Europe en 1926 et champion de France individuel à l'épée en 1923.
Palmarès aux Jeux olympiques
- Médaille d'or en épée par équipe aux Jeux olympiques d'été de 1924
- Médaille d'or en épée par équipe aux Jeux olympiques d'été de 1932
Engagement dans la Résistance
Dès , il est en contact avec Jean de Launoy (de La Vérité française). En , il accepte de prendre la direction du groupe de Compiègne (Oise), faisant partie de Combat, pour le compte de Tony Ricou, membre du comité directeur de Combat Zone Nord.
Arrêté chez lui, le , en présence de sa fille de quinze ans[1], il est emprisonné à Fresnes, puis déporté à la prison de Sarrebruck. Le , il est condamné à mort (affaire Continent) par le 2e sénat du Volksgerichtshof. Avec Michel Edvire, Gualbert Flandrin, Alexandre Gandouin, Gabriel Clara, Christian Héraude, Robert Héraude, Abel Laville et Albert Vandendriessche, il est guillotiné dans la prison de Cologne, le .
Bibliographie
- Anne-Marie Boumier : Notre Guerre 1939-1945, manuscrit, Musée de Besançon.
- FNDIR-UNADIF : Leçons de ténèbres, Paris, Perrin, 2004
- FNDIR-UNADIF, Bernard Filaire : Jusqu'au bout de la résistance, Paris, Stock, 1997
- Henri Frenay : La Nuit finira, Paris, Laffont, 1975
- Stéphane Gachet : Le Dictionnaire des médaillés olympiques français, LME, 2011
- Marie Granet et Henri Michel : Combat, histoire d'un mouvement de résistance, Paris, PUF, 1957
- Henri Noguères : Histoire de la Résistance en France, Paris, Robert Laffont, 1972
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- Philippe Grand, « Georges Tainturier, vainqueur pour la France, mort pour la France » in Le Courrier picard du
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Épéiste français
- Champion olympique français
- Champion olympique d'escrime
- Escrimeur aux Jeux olympiques d'été de 1924
- Escrimeur aux Jeux olympiques d'été de 1932
- Résistant français
- Déporté résistant
- Mort en déportation
- Mort décapité
- Naissance dans l'Oise
- Sportif né en Picardie
- Naissance en mai 1890
- Décès en décembre 1943
- Résistant du mouvement Combat
- Mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans l'Oise
- Décès à Cologne
- Décès à 53 ans
- Condamné à mort guillotiné