Gaston Monmousseau

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Gaston Monmousseau
Illustration.
Fonctions
Parlementaire français
Député 1936-1940
Gouvernement IIIème République
Groupe politique PCF
Biographie
Date de naissance
Date de décès (à 77 ans)
Résidence Seine

Gaston Monmousseau est un syndicaliste puis homme politique français né le 17 janvier 1883 à Luynes (Indre-et-Loire), et mort le 11 juillet 1960 à Paris.

Biographie

Avant 1914, il est menuisier puis il devient ouvrier aux ateliers parisiens des chemins de fer de l'État. Pendant la Première Guerre mondiale, il anime la tendance minoritaire révolutionnaire au sein de la CGT. En 1920-1921, il est inculpé de complot et écroué à la prison de la Santé (il le sera de nouveau en 1923, 1927, 1929 et 1931). Secrétaire de la fédération des cheminots en avril 1921 puis secrétaire général de la Confédération générale du travail unitaire (CGTU) de juin 1922 à novembre 1932. Il s'oppose alors violemment à la minorité anarchiste qui refuse l'adhésion de la CGTU à l'Internationale syndicale rouge (ISR), celle-ci finissant par créer la CGT-SR tandis qu'une autre partie rejoint la CGT. En 1931, il s'oppose à nouveau à une minorité unitaire, rassemblée autour du Manifeste des 22 (Lucie Colliard, Chambelland, Engler, Boville...

Adhérent du Parti communiste français (PCF) en 1925, il siège au bureau politique du parti de 1926 à 1940.

Directeur de La Vie Ouvrière de 1936 à 1960. Il est député de Noisy-le-Sec de 1936 à 1940. En 1939, il entre dans la clandestinité et c’est par contumace qu’il est jugé le 4 avril 1940. Le 21 janvier 1940 il est déchu de son mandat de député et le mois suivant il est révoqué de la SNCF.

Il est nommé par la direction clandestine du Parti communiste français à la tête de la région provençale. Il reprend ses responsabilités tant sur le plan politique que syndical à la Libération. Réélu en 1945 au bureau politique du PCF et le 29 mars 1945 au secrétariat de la CGT, il reprend la direction de La Vie Ouvrière qu’il conserve jusqu’à sa mort le 11 juillet 1960.

Son nom a été donné à une rue d'Ivry-sur-Seine (depuis le 16 novembre 1961), à une cité HLM de Bègles(33), à une rue de Guyancourt (78), de Stains (93), d'Argenteuil (95), de Valenton (94), de Venissieux (69), de Blaye-les-Mines (81), de Méry-sur-Oise (95), du Blanc-Mesnil (93),d'Escaudain (59), de Marly (59), de Saint-Denis (93), de Boulazac (24) et de la maison de retraite publique qui y est située.

Annexes

Articles connexes

Lien externe