Françoise Guégot

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Françoise Guégot
Illustration.
Fonctions
3e vice-présidente du conseil
régional de Normandie
[1]

(5 ans, 6 mois et 13 jours)
Élection 13 décembre 2015
Président Hervé Morin
Successeur Julie Barenton Guillas
Députée française

(10 ans)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 2e de la Seine-Maritime
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2007-2012)
R-UMP (2012-2013)
UMP (2013-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Pierre Albertini
Successeur Annie Vidal
Maire de Mont-Saint-Aignan

(6 ans, 11 mois et 26 jours)
Prédécesseur Pierre Albertini
Successeur Pierre Léautey
Biographie
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Oullins (Rhône)
Nationalité Française
Parti politique UMP
Les Républicains
Diplômée de École polytechnique féminine de Paris
université Paris IX Dauphine
Profession Ingénieur
Site web Site officiel

Françoise Guégot, née le à Oullins, est une femme politique française, membre des Républicains.

Parcours universitaire[modifier | modifier le code]

Françoise Guégot est ingénieur diplômée de l'École polytechnique féminine de Paris et docteur en informatique des sciences de l’organisation de l’université Paris IX Dauphine.

Famille[modifier | modifier le code]

Françoise Guégot est mariée et a trois enfants.

Carrière[modifier | modifier le code]

Françoise Guégot est membre de l'UMP. Elle a été élue député en 2007 à la suite de l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République.

Maire de Mont-Saint-Aignan de 2001 à 2008, sa liste a été battue aux élections municipales de 2008 par celle du conseiller général socialiste Pierre Léautey.

Elle soutient la candidature de François Fillon pour la présidence de l'UMP lors du congrès d'automne 2012. Elle est nommée porte-parole de sa campagne.

Dans le cadre de son mandat de députée, elle remet, en mars 2011, un rapport au président de la République intitulé « L'égalité hommes-femmes dans la fonction publique »[2]. Ce rapport, fondateur, constitue la première proposition d'introduction d'objectifs contraignants de recrutement de femmes aux postes d'encadrement supérieur et dirigeant de la fonction publique. Il sera traduit par les dispositions de la loi du 12 mars 2012 dite loi Sauvadet [3].

Le , Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, la nomme secrétaire nationale de l'UMP chargée des cadres du mouvement[4].

En février 2015, elle obtient l'investiture pour être chef de file UMP aux élections régionales de 2015 en Normandie, en tandem avec la députée de l'Orne Véronique Louwagie[5]. À la suite d'un accord avec l'UDI, c'est finalement Hervé Morin qui devient tête de liste.

Le , elle devient conseillère politique des Républicains[6].

Elle soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[7]. Le 29 août, elle est nommée coordinatrice adjointe de campagne avec Roger Karoutchi et Guillaume Larrivé.

Elle figure en 22e position sur la liste de l'Union de la droite et du centre (Les Républicains) pour les élections européennes de 2019.

Mandats[modifier | modifier le code]

Autres activités professionnelles[modifier | modifier le code]

Conseil auprès des entreprises dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. En charge de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation.
  2. « Rapport égalité professionnelle hommes-femmes »
  3. « Loi du 12 mars 2012 dite loi Sauvadet »
  4. « Nominations », u-m-p.org, 9 décembre 2014.
  5. Judith Waintraub, « Régionales : Bruno Le Maire perd la course à l'investiture en Normandie », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Nominations », republicains.fr, 8 janvier 2016.
  7. Ludovic Vigogne, « Primaire à droite: la liste des premiers soutiens parlementaires », lopinion.fr, 20 avril 2016.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]