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François Ruphy de Menthon

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François Ruphy de Menthon
Fonctions
Sous-préfet d'Annecy
Arrondissement d'Annecy
-
Député français
Chambre des députés
Député au Corps législatif (d)
Mont-Blanc
-
Maire d'Annecy
-
Titres de noblesse
Chevalier (Premier Empire français)
à partir du
Baron
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nationalités
duché de Savoie (-)
française (-)
duché de Savoie (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
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François Louis Ruphy, puis par autorisation François Ruphy de Menthon de Lornay, né le à Annecy alors dans le duché de Savoie et mort le , est un avocat et homme politique savoyard du XIXe siècle, créé chevalier de l'Empire (1813), puis baron (1814).

Origines et famille

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François-Louis Ruphy naît le , à Annecy, dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est le fils de spectable[3] Jacques Ruphy, avocat au Sénat de Savoie et syndic de la ville Annecy, et de sa seconde épouse Mlle Marie-Antoinette de Menthon de Lornay[4],[5], issue d'une branche cadette de la famille de Menthon[6].

Par décret impérial du , le « sieur François-Louis Ruffy ou Ruphy d'Annecy » est autorisé à ajouter à son nom celui de Menthon-Lornay qui était celui de sa mère[6],[5],[7]. Le généalogiste Amédée de Foras relève cependant qu'« aucune autorisation n'avait été accordée par la famille Menthon-Lornay »[6].

Issu d'une famille d'avocats[4], il poursuit la tradition familiale[8] tandis que son frère, Thomas-Dominique devient architecte.

Carrière politique

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Jacobin de la première heure en 1792, il siège à l'Assemblée des Allobroges[4], puis entre dans l'administration du district d'Annecy mise en place par Antoine Louis Albitte, le 10 floréal an II (29 avril 1794)[9]. Le 5 prairial de l'an II, il en devient le président[9].

Sous le Directoire, il fait fortune comme fournisseur de vivres aux armées et entrepreneur des étapes militaires.

Il se lance dans les affaires pour redevenir Conseiller d'arrondissement à partir de 1800 à 1814, puis maire d'Annecy en 1801[4] où deux de ses beaux-frères, Pierre François Collomb et Jacques Carron, lui succèdent à la tête de la mairie d'Annecy[7],[10] ou 1804[9],[11], jusqu'en 1809. Il est élu, le , par le Sénat conservateur (ou 1810[9]), député du département du Mont-Blanc au Corps législatif[4]. Il y siège jusqu'en 1813[4].

Il devient le propriétaire du château de Menthon-Saint-Bernard, ancienne propriété de sa famille maternelle, en octobre 1809[6],[12],[13]. C'est à la suite de cette acquisition que lui sera conféré le droit d'ajouter à son nom celui de sa mère, Menthon de Lornay[7] (voir supra). Cependant en 1820, le retourne à la famille de Menthon, avec le rachat par le comte Jean-Balthazard-Louis-Bernard de Menthon[13].

Créé chevalier de l'Empire en (voir ci-après)[14], il se rallie aux Bourbons en 1814[15]. Louis XVIII le crée par Ordonnance baron du [15],[14]. Révérend (1906) précisait « non régularisé et sans lettres patentes d'investiture »[14]. Il obtient en échange la croix de la Légion d'honneur et le poste de sous-préfet d'Annecy[15],[9]. Lors des Cent-Jours, on lui préfère le candidat Claude-Marie-Joseph Philippe[7]. Il cesse ses fonctions lorsque les traités de 1815 prévoit le retour de la Savoie au Royaume sarde.

François Ruphy de Menthon meurt le [7],[4], même si certains historiens donnent parfois le jour du 1er[1],[7].

Titres et distinctions

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Règlement d'armoiries

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Figure Blasonnement

De gueules, au lion d'argent armé et lampassé de sable, à la bande cousue d'azur chargée du signe des chevaliers de l'Ordre impérial de la Réunion, brochant sur le tout[17],[7]

François Ruphy épouse Jeanne-Gasparde Collomb (1769-1841), le [14],[12], fille de Jean Alexis Collomb, procureur avoué puis notaire, qui devient, en 1793, administrateur du district d'Annecy avant d'être classé contre-révolutionnaire.

Ils ont un fils, Scipion Ruphy, dit le baron Ruphy[14], qui fut notamment à l'origine de la création de la Banque de Savoie[4].

Leur fille, Adèle, épouse le docteur Albert-Eugène Lachenal[18].

Deux filles, Marie-Antoinette et Jeanne Césarine, sont respectivement nées les 29 mars 1791 et 7 août 1793.[réf. nécessaire]

Notes et références

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  1. a et b François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ , p. 177-178 (lire en ligne).
  2. Base Sycomore (voir ci-dessus)
  3. Le titre « Spectable » est porté dans le duché de Savoie par les titulaires d'un doctorat en droit ou en médecine. Ainsi les sénateurs du Sénat de Savoie sont parfois désignés ainsi dans les documents ou les ouvrages concernant ce territoire. in Jean Nicolas et Renée Nicolas, La vie quotidienne en Savoie aux XVIIe et XVIIIe siècles, Montmélian, La Fontaine de Siloé (Réédition), , 399 p. (ISBN 978-2-84206-296-5, lire en ligne), p. 39.
  4. a b c d e f g et h Palluel-Guillard 1999, p. 619.
  5. a et b Germain 2007, p. 488.
  6. a b c et d Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie (Volume 3), Grenoble, Allier Frères (lire en ligne), p. 461.
  7. a b c d e f et g « Un épisode de la vie d'Annecy en 1815 », Revue savoisienne : journal publié par l'Académie florimontane, vol. 1,‎ , p. 65-66 (lire en ligne).
  8. a b c d e f g h et i Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret et André Palluel-Guillard, Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale, vol. 2, Mont-Blanc Léman, Centre national de la recherche scientifique, , 106 p. (ISBN 978-2-222-02203-9), p. 40.
  9. a b c d et e Roger Devos, Michel Fol - Association des amis de Roger Devos, Chemins d'histoire alpine : mélanges dédiés à la mémoire de Roger Devos, , 510 p., p. 379, note de bas de page n°28.
  10. Paul Guichonnet (sous la direction), Histoire d'Annecy, vol. 21, Éditions Privat, coll. « Pays et villes de France » (réimpr. 2000) (1re éd. 1987), 336 p. (ISBN 978-2-7089-8244-4), p. 208-209.
  11. Madeleine Molinier, « François Ruphy, maire d'Annecy, 1804-1809 », Revue savoisienne, 1977, p. 100-123.
  12. a et b Louis Forestier, « Notice sur deux châteaux de Saint-Jeoire », Mémoires et documents publiés par l'Académie du Faucigny, t. 5,‎ , p. 89-90 (lire en ligne).
  13. a et b Louis Blondel, Châteaux de l'ancien diocèse de Genève, vol. 7, Société d'histoire et d'archéologie de Genève (réimpr. 1978) (1re éd. 1956), 486 p., p. 201.
  14. a b c d e f et g Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830. Tome 6, Paris, H. Champion, (lire en ligne), p. 179-180.
  15. a b et c Palluel-Guillard 1999, p. 503.
  16. Romain Maréchal, « La Savoie 1814-1815 », Dossiers thématiques : XIXe siècle, sur le site de la Société savoisienne d'histoire et d'archéologie,  : « Annexes complémentaires à l'ouvrage paru en 2016 : La Savoie occupée, partagée, restaurée 1814-1815. « Le personnel politique » ».
  17. Source : Armorial des Chevaliers de l'Ordre Impérial de la Réunion créés par Napoléon Ier en 1813 et 1814 - par M. Alcide Georgel - 1869, Texte téléchargé depuis le site de la Bibliothèque Nationale de France.
  18. L. Pfister, « Un grand artisan de l'Annexion : le Commandeur Lachenal. Premier Président de la Florimontane », Revue Savoisienne, Annecy, vol. 3,‎ , p. 26 (lire en ligne).

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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