Faremoutiers
Faremoutiers | |
Mairie de Faremoutiers. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie des Moulins |
Maire Mandat |
Nicolas Caux 2014-2020 |
Code postal | 77515 |
Code commune | 77176 |
Démographie | |
Gentilé | Faremontais |
Population municipale |
2 610 hab. (2014) |
Densité | 239 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 03″ nord, 2° 59′ 49″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 132 m |
Superficie | 10,93 km2 |
Élections | |
Départementales | Coulommiers |
Localisation | |
Liens | |
Site web | faremoutiers.org |
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Faremoutiers est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France. Son nom vient de Moustier, signifiant monastère ; et de Fare, nom d'une aristocrate franque qui a fondé l'abbaye de la commune au VIIe siècle.
Ses habitants sont appelés les Faremontais[1].
Géographie
Faremoutiers est située dans le centre du département de Seine-et-Marne, à environ 50 km à l'est de Paris.
La commune dispose d'une gare sur la branche sud de la ligne du Transilien P (Paris → Coulommiers) située entre les gares de Guérard-La celle sur Morin et Mouroux.
Lieux-dits et écarts
Forêt domaniale de Malvoisine (46 % de la surface communale).
Communes limitrophes
Histoire
Siège d'un monastère double fondé vers 620 par sainte Fare (voir abbaye de Faremoutiers), l'endroit se nommait alors floriacum en latin. Fare était la fille de Hagueric, qui accueillit Saint Colomban à son arrivée à la cour de Théodoric II, et l'emmena dans le diocèse de Soissons où il rencontra la famille de saint Ouen[2], chef du conseil de Thibert roi d'Austrasie[3]. Dispersée à la Révolution, la communauté religieuse se reforma en 1931.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Mont-l'Égalité[4].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 2 610 habitants, en augmentation de 8,52 % par rapport à 2009 (Seine-et-Marne : 4,68 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Patrimoine religieux
Église classée aux Monuments historiques le 28 décembre 1984
2e moitié XIIe siècle, XIIIe siècle, 2e quart XVIe siècle - Année 1538
Économie
Personnalités liées à la commune
- Sainte Fare, VIIe siècle, fondatrice du monastère double de Faremoutiers, qui donne son nom à la commune.
- Sainte Sédride, moniale à l’abbaye de Faremoutiers.
- Louis Thomas Marchant, général de brigade de la Révolution, né et mort à Faremoutiers (1756-1824).
- Étienne Jean-François Cordellier-Delanoüe (1767-1845), général des armées de la République et de l'Empire.
- François Bréda, écrivain roumain francophone, essayiste et poète d'expression hongroise, maître de conférences à l'Université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca. En 1986, il était professeur de langue et littérature françaises au Collège public de la commune.
- Paul Niclausse (1879 - 1958), sculpteur et médailleur français de style Art déco a vécu à Faremoutiers.
Lieux et monuments
- Église Saint-Sulpice.
- Monument aux morts 1914-1918 par le sculpteur Paul Niclausse.
Événements
- Finale de la coupe de France des Clubs de Force athlétique les 3 et 4 mai 2008
- La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le 8 novembre 2008, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le 5 février 2009[8].
Jumelages
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- http://www.habitants.fr/habitants_faremoutiers_77176.html
- Histoire de la vie, mort, passion et miracles des saincts, Volume 2. Pierre Viel, Jacq Tigeou, Clément Marchant, René Benoist. 1608.
- Essais historiques et statistiques sur le département de Seine et ..., Volume 2. Louis Michelin. 1841. p. 483.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Le site de France Télé Numérique