Familles de Béchade

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Il a existé plusieurs familles différentes portant ce patronyme, dont l'une est subsistante.

À Bordeaux[modifier | modifier le code]

  • Famille de Béchade olim Béchade. Famille subsistante de la noblesse française anoblie au XIXe siècle.

En Limousin et en Angoumois[modifier | modifier le code]

  • Famille de Béchade

Grégoire Béchade, poète et chevalier du château de Lastours, près de Nexon en 1118[1],[2]. Ce dernier prit part à la Croisade avec le vicomte de Turenne. Vers l'an 1100, il composa en langue romane un récit poétique des événements de la première croisade et plus précisément du siège de Jérusalem (1099) ; poème le plus considérable de la littérature française à cette époque. On l'a signalé comme le plus ancien poète français mentionné par l'histoire. Il glorifia sûrement, dans son poème, Gouffier de Lastours son parent, qui fut aussi célébré dans la chronique d'Antioche et d'autres compositeurs du Moyen Âge. Origine commune également avec Adhémar Béchade, damoiseau de la paroisse de Champsac, près de Rochechouart en 1318. Cette famille de Béchade posséda pendant toute la durée du XVe siècle la seigneurie de Rochefort dans la paroisse de Séreilhac, aux environs de Limoges. Un Jean Béchade, écuyer, était Sieur de Rochepine dans la paroisse de Saint-Germain de Marthon, dans la commune de Montbron en Angoumois (Charente actuelle), quand il épousa à Grassac le Anne de Saint-Laurent. Il quitta probablement le pays peu de temps après son mariage, car la famille de Béchade ne figure pas au nombre de celles de la région qui furent maintenues dans leur noblesse lors de la grande recherche de 1666. Mais on trouve qu'un Pierre de Béchade, écuyer, sieur de Rochepine, probablement fils du précédent, capitaine au régiment d'infanterie de Saintonge, ingénieur des armées du Roi, servant aux fortifications de la marine au port de Dunkerque, eut ses armes inscrites d'office à l'armorial général de 1696 (registre de Dunkerque): D'azur à 3 bêches d'argent posées 2 et 1. Ce personnage laissa un fils Pierre-Philippe de Béchade qui fut lieutenant général au service de l'Autriche sous le règne de l'impératrice Marie-Thérèse[3]. À cette famille appartient Pierre-Philippe de Béchade qui s'employa au service de l'Autriche et s'illustra sous le règne de Marie-Thérèse. 1734- ingénieur de l'armée du Rhin avec le titre de major. 1735- lieutenant-colonel ; commande le corps des ingénieurs. 1737- directeur des fortifications de Toscane.1738- Campagne de Hongrie ; relève les fortifications de Belgrade. 1740- colonel ; répare les fortifications de Vienne. 1742- Commande Vienne contre la Prusse et la Saxe. 1743- Campagne de Bohême ; direction du siège de Prague. 1745- Perfectionne les forteresses de Brun et de Spielberg. 1746- général ; major de la ville d'Olmutz ; résiste à l'armée prussienne, commandée par le roi, fait lever le siège en 1758. Seigneur de Rochepine, lieutenant-feld-maréchal des armées de l'impératrice-reine, ingénieur et directeur des fortifications à Olmütz, Pierre Philippe de Béchade obtint augmentation d'armes et le titre de baron avec rétroaction à l'année 1746, par lettres du [4].

Armoiries (1746) : Un écu de sable semé de fleurs de lys d'or, au lion d'argent, armé et lampassé de gueules au chef d'azur chargé de trois arbres d'or encaissés de même avec support de deux lions d'argent, armés et lampassés de gueules et d'une tour au naturel sur un champ d'or à la bordure de gueules, chargée de la devise "Fecit et Defendit" écrite en lettres d'or[5]

Devise : Fecit et Defendit

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. François Arbellot, « Les Chevaliers limousins à la première croisade (1096-1102) : Béchade de Lastours et son Histoire de la première Croisade », Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, Limoges, imprimerie de Chapoulaud frères, t. 29,‎ , p. 44-55 (lire en ligne).
  2. Raynouard, « Roman de Garin le Lohérain. § Épopée des troubadours en général », Journal des savant, septembre 1833, p. 515 (lire en ligne)
  3. « Livre d'or de la Gironde (page 39) ».
  4. « Livre d'or de la Gironde | 1886 - Collections patrimoniales numérisées de Bordeaux Montaigne », sur 1886.u-bordeaux-montaigne.fr (consulté le ).
  5. Livre d'or de la Gironde, Paris, R. Wagner, , 585 p. (lire en ligne), page 40.

Bibliographie[modifier | modifier le code]