Famille Jourdain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Famille Jourdain
Image illustrative de l’article Famille Jourdain

Blasonnement D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent[1]
Devise Ducit in Viam
Lignées Jourdain
Branches de Thieulloy
de Cannetière
de Muizon
d'Héricourt
de L'Éloge
de L'Étoille
de Prouville
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Picardie
Allégeance Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Thieulloy, Canetière, Muizon, Héricourt, l'Éloge, l'Étoille etc.
Demeures Château de Thieulloy
Château de Saint-Gratien
Château de Raincheval
Château de Muizon
Château de Cagny
Château de Bosc-Oursel
Château de Saint-Léger
Château de Bourberouge
Château de Vandœuvre
Château de la Motte-Madré
Charges conseiller-secrétaire du roi (1737-1757)
maïeur d'Amiens
maire
conseiller général
Fonctions militaires Commandant du 4e régiment de chasseurs

La famille Jourdain est une famille subsistante de la noblesse française originaire d'Amiens en Picardie, anoblie en 1752 par une charge de conseiller secrétaire du roi en la chancellerie de Paris. Elle subsiste à travers trois branches : Jourdain de Thieulloy, Jourdain de Muizon et Jourdain de l'Étoille.

Histoire[modifier | modifier le code]

La famille Jourdain est originaire d'Amiens « où elle a toujours été en estime et en considération »[2].

Sans qu'une filiation soit donnée en lien avec ceux-ci, on trouve Andrieu Jourdain, demeurant à Abbeville en 1340[3], Jehan Jourdain, habitant d'Amiens en 1373[4]. Un Jean Jourdain tient un fief à Cottenchy en 1409[5], un François Jourdain tient fief à Senarpont en 1575[3].

André Borel d'Hauterive et Albert Révérend dans l'Annuaire de la noblesse de France (1910)[6]. et Henri Jougla de Morenas dans le Grand Armorial de France (1939)[7] donnent une filiation suivie de la famille Jourdain à partir de Robert Jourdain, et Capitaine de la milice d'Amiens, marié à Marie-Magdeleine Colette d'Horville de Montaubois.

Leur fils, François Jourdain, sieur de Thieulloy-la-Ville, Amiens[6], fut anoblis en tant que de besoin par lettres patentes du 9 décembre 1752 (prenant effet le 20 décembre 1752)[8], par une charge de conseiller secrétaire du roi en la chancellerie de Paris qu'il a tenu de 1737 à 1757[1],[9],[10]. Né à Amiens, le 31 janvier 1680, il épousa, par contrat du 30 janvier 1712, Marie-Thérèse Hoschedée d'Attencourt, fille de Charles, échevin d'Amiens, et d'Anne Sallé, dont il eut sept fils et cinq filles[6].

Il avait pour bisaïeul Jean Jourdain (mort en 1651), marchand houppier à Amiens[11].

Des treize enfants qu'il eut , cinq firent souches : ce sont les branches de Thieulloy , Canessières , Muizon, Héricourt et l'Etoile. Au début du XXe siècle, il n'en restait plus que trois : Thieulloy, Muizon et L'Étoille[11].

La branche de Thieulloy reçut un titre de comte romain en 1856 en la personne d'Edmond Jourdain de Thieulloy (1801-1886)[7].

La branche de Muizon est issue Charles Louis Jourdain, écuyer, seigneur de Muizon (1715-1779), marié en 1753 avec Charlotte Berthe de Tracy[7]. Elle s'est installée en Champagne, au château de Muizon, ainsi qu'à Reims et Paris.

La branche de l'Étoille est issue d'Ambroise Léopold Jourdain, écuyer, seigneur de L'Étoille, marié en 1757 à Mademoiselle Lasnier[7].

Filiation[modifier | modifier le code]

Branche Jourdain de Thieulloy :

Branche Jourdain de Muizon :

Alliances[modifier | modifier le code]

Fournier de Brecques (1641), Colette d'Orville (1683), Hoschédé d'Attencourt (1711), Beauvain (1746), Lasnier de L'Étoile (1757), Poujol (1771), de Héricourt (1800), Godart d'Argoules (1807), de Rouvroy de Libessart (1827), de Léry (1846), de Pracomtal (1858), du Maisniel du Hamel (1862), de Bérenger (1884), Lucas de Lestanville (1889), du Maisniel, Faton de Favernay, de Jouvencel, Cauvel de Beauvillé (1913, 1946), de La Huppe de Larturière, Ethis de Corny (1922), Guillotin de Corson…

Possessions[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

D'or, au daim passant au naturel à dextre d'un arbre terrassé de sinople, et à senestre d'une nuée d'azur chargée d'une étoile d'argent[1].

Branche Jourdain de Thieulloy : en 1856, lorsqu'Edmond Jourdain de Thieulloy reçu un titre de comte romain, il modifia les armoiries de sa branche, en D'or, au daim passant, au naturel, terrassé de sinople adextré d'un Mai (arbre) au naturel, et senestré d'une nuée d'azur mouvant de l'angle senestre du chef chargée d'une étoile d'argent au chef de sinople chargée d'une croix ancrée d'or.[9].

Branche Jourdain de Muizon : D'argent, au daim passant, au naturel ; à un arbre de sinople à trois couronnes, à dextre, terrassé de même à une étoile d'or en une nuée d'azure à sénestre[réf. nécessaire].

Branches Jourdain de l'Éloge, Jourdain de l'Étoile et Jourdain de Prouville : D'azur au cerf passant d'argent, accompagné à dextre d'un arbre d'or et au canton sénestre du chef, d'une étoile aussi d'or.[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2002, page 106.
  2. Christine Favre-Lejeune, Les secrétaires du Roi de la grande chancellerie de France, Sedopols, (lire en ligne), p. 739.
  3. a et b Louis Eugène de La Gorgue-Rosny, Recherches généalogiques sur les comtés de Ponthieu, de Boulogne, de Guines et pays circonvoisins, vol. 2, Imprimerie Camille Le Roy, (lire en ligne), p. 809.
  4. Auguste Janvier, Livre d'or de la municipalité amiénoise, Typographie de Piteux frères, (lire en ligne), p. 65 et 77.
  5. Victor de Beauvillé, Recueil de documents inédits concernant la Picardie, vol. 4, Imprimerie impériale, (lire en ligne), p. 433.
  6. a b c et d André Borel d'Hauterive, Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France, vol. 66, (lire en ligne), p. 197.
  7. a b c et d Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, tome 4, page 357 Tome 4.
  8. Nicolas Rognoud (Vicaire général et officiel de Paris, au nom du Roi), Lettres patentes de Robert Jourdain, Archives de l'A.N.F - 9, rue du Chevalier de Saint George, 75008 Paris, , 5 p., p. 1
  9. a et b Michel Authier, Jacques Della'Acquo, Alain Galbrun, État de la noblesse Française Subsistante (1940-1975) Volume 5, Nîmes, Presses du Castellum, , 190 p. (ISBN 2-85907-005-2), p. 77
  10. Nicolas-Philippe Piot, Noms dits et autres friandises : recueil à l'usage de ceux qui veulent distinguer dans la France d'aujourd'hui le vrai noble du faux noble ou du noble d'apparence, Paris, Patrice du Puy, , 429 p., texte imprimé, monographie, 1 vol., 21 cm (ISBN 978-2-908003-48-2 et 2-908003-48-1, OCLC 556946534, BNF 42119193, présentation en ligne)
  11. a et b Christine Favre-Lejeune, Les secrétaires du Roi de la grande chancellerie de France, Sedopols, (lire en ligne), p. 740.
  12. « Le “4” a changé de chef », sur Le dauphine libéré, (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]