Comte romain

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Le titre de comte romain était accordé par bref pontifical, principalement à une personne étrangère à l'État du Vatican. Celle-ci appartenait dès lors à la noblesse pontificale. Le titre de comte romain pouvait être personnel ou héréditaire [1].

Le bénéficiaire ne rejoignait pas la noblesse de son pays, mais était parfois autorisé à y porter le titre de comte romain. [2].

Historique[modifier | modifier le code]

Quand, en 1791, la République française annexe les États pontificaux, le pape n'a plus aucune souveraineté sur le Comtat Venaissin ni Avignon. Mais lorsque cette souveraineté lui est redonnée en 1815 par le Congrès de Vienne, Pie VII rétablit la noblesse pontificale et ses titres.

Dans les brefs la formulation officielle était «comte du palais apostolique et de la cour du Latran» [3] mais «comte romain» devient progressivement la forme en usage et l'ancien titre de «comte palatin» est ainsi remplacé.

Du dix-neuvième siècle à 1931, les souverains pontifes accordèrent 431 titres de comte à des Français dont 155 héréditaires et 66 subsistants[4].

Depuis 1931, l'anoblissement héréditaire est supprimé dans l'État du Vatican et en 1964 le pape Paul VI annonça qu'il n'y aurait plus de création de titres de noblesse pontificale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Jacques Thierry, Le Vatican secret, Calmann-Lévy, (lire en ligne), p. 111
  2. Henri Jougla de Morenas, Le Second ordre, Éditions du Palais royal, (lire en ligne), p. 89
  3. Jean de Bonnefon, La Ménagerie du Vatican ou le livre de la Noblesse pontificale, Paris, (lire en ligne), p. 9
  4. site de l'association Réunion de la noblesse pontificale

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]