Famille Clicquot

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Famille Clicquot
Image illustrative de l’article Famille Clicquot
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur au chevron d'argent accompagné en chef de quatre fleurs de lys d'or 2 et 2[réf. nécessaire].
Branches aînée (subsistante)
cadette (éteinte)
Période XVIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de la Champagne Champagne

La famille Clicquot est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Reims en Champagne.

Elle a donné deux branches. La branche aînée, subsistante, a donné plusieurs facteurs d'orgues : elle porte depuis 1869 le nom « Clicquot de Mentque ». La branche cadette, éteinte, a donné des négociants en vin de Champagne.

Filiation[modifier | modifier le code]

Le premier auteur connu est Husson Clicquot, qui était marchand-tonnelier à Reims vers 1550. Son fils, Paul Clicquot, mort en 1601, fut aussi marchand-tonnelier à Reims. Son fils Antoine (I) Clicquot, qui lui succède comme maître tonnelier à Reims, a quatre fils, dont : Nicolas Clicquot qui s'établit a Paris et donne la dynastie des facteurs d'orgues, et Antoine II Clicquot, marchand tonneliers à Reims, qui est la souche des négociants en vin de Champagne.

Branche aînée subsistante Clicquot devenue en 1869 Clicquot de Mentque[modifier | modifier le code]

Plaque mentionnant le colonel Clicquot de Mentque.

Antoine (I) Clicquot (1570-1635), est l'auteur de la branche aînée Clicquot.

Son fils aîné, Nicolas, mort avant 1672, est le père de Robert Clicquot (1644-1719), Maître-facteur d'orgue parisien, dont le fils Louis-Alexandre Clicquot (1680-1760) et le petit-fils, François-Henri Clicquot (1732-1790), sont, à leur tour, célèbres facteurs d'orgue à Paris. Charles Clicquot (1773-1857) épouse Pauline Martin de Mentque. Il obtient l'autorisation impériale d'ajouter le nom de son épouse à son patronyme. Il est colonel-directeur des Parcs de construction militaires, chevalier de Saint-Louis, commandeur de la Légion d'honneur. Il est l'auteur de la branche aînée subsistante Clicquot de Mentque[1].

En 1869 Louis-Henri Clicquot et son frère Charles-Eugène Clicquot obtinrent l'autorisation d'ajouter le nom de leur mère au leur et ainsi de s'appeler Clicquot de Mentque[2].

Branche cadette éteinte Clicquot-Ponsardin[modifier | modifier le code]

Antoine (II) Clicquot, (né vers 1612) est le fils cadet d'Antoine (I) Clicquot (1570-1635). Il est l'auteur de la branche cadette des négociants en vin de Champagne qui compte, parmi ses descendants :

  • Guillaume Clicquot, né en 1708, procureur aux traites foraines de Reims, conseiller du roi.
  • Philippe Clicquot (1743-1819), banquier et propriétaire de vignes à Reims.
  • François Clicquot (1774-1805), négociant en champagne. Il épouse le , à Reims, Barbe Ponsardin (1777-1866) qui deviendra la célèbre Veuve Clicquot-Ponsardin. Leur fille unique :
    • Clémentine Clicquot (1799-1863) épouse Louis-Marie-Joseph, comte de Chevigné (1818-1877). Leur petite-fille, Marie-Clémentine de Chevigné (1818-1877), épouse Louis de Rochechouart, comte de Mortemart. Leur arrière-petite-fille, Anne de Rochechouart de Mortemart, épouse le , Emmanuel de Crussol, duc d'Uzès : elle deviendra la duchesse d'Uzès[3],[4].

La branche Clicquot-Ponsardin est éteinte depuis 1805.

Histoire[modifier | modifier le code]

La dynastie de facteurs d'orgue (ou organiers) s'est établie à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le membre fondateur est Nicolas, qui a pour gendre le facteur parisien Étienne Enocq. de son second mariage avec Antoinette Fuyard, il a un fils Robert Clicquot (1645-1719), qui lui succède comme facteur d'orgue, qui épouse à Reims le Marie Colbert (1652-1734), fille de Jean Colbert, maître écrivain à Reims, probablement un lointain parent du ministre Colbert.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Instruments réalisés par les Clicquot[modifier | modifier le code]

Orgue de l'église de Souvigny réalisé par François-Henri Clicquot en 1783.

Discographie[modifier | modifier le code]

Exemples sonores[modifier | modifier le code]

Jean-Luc Perrot des extraits des Magnificat (1750) sur l’orgue Clicquot de Souvigny

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sédopols, 2012, p.217-218
  2. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 11, pages 104 à 105 Clicquot de Mentque.
  3. Diane de Maynard, La descendance de Madame Clicquot-Ponsardin, éd. Mayenne, Joseph Floch, 1975
  4. Souvenirs de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, Plon, 1939

Articles connexes[modifier | modifier le code]