Escadre du Nord

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Escadre du Nord
Création 1689
1870 ?
Dissolution 1710
1909 ?
Pays Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Branche Pavillon de la marine royale française Marine royale française
 Marine nationale
Type Escadre
Garnison Dunkerque
Brest
Commandant historique Jean Bart
Édouard Bouët-Willaumez

L'escadre du Nord est une escadre historique de la Marine française.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une première « escadre du Nord » est créée en 1689 lors de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, sous l'impulsion de Louis XIV. Constituée de navire royaux et de corsaires, son activité principale est de harceler le commerce anglo-hollandais, de détruire les flottes de pêche ennemies et d'escorter le commerce français[1]. Successivement menée par Jean Bart, de Tourouvre, le chevalier de Saint-Pol, La Luzerne, Forbin, elle sera dissoute en 1710, le roi cessant tout financement[2].

En 1870, l'escadre du Nord est recrée, aux ordres du contre-amiral Édouard Bouët-Willaumez : son but est de mener des opérations en Baltique durant la guerre de 1870. Elle est alors constituée des frégates cuirassées des classes Provence et Gauloise.

Composition[modifier | modifier le code]

Année[3],[4],[5] Cuirassés[note 1]
1870 Flandre, Provence, Héroïne, Magnanime, Savoie
Surveillante, Valeureuse, Gauloise, Guyenne, Revanche
Normandie, Invincible
Solférino
Océan
1881 Marengo
1898 Formidable, Amiral Baudin, Amiral Duperré
Dévastation, Courbet, Redoutable
Magenta, Marceau, Neptune (division d'instruction)
1899 Formidable, Charlemagne, Gaulois
Amiral Duperré, Amiral Baudin, Redoutable
1901 Masséna, Carnot, Amiral Baudin, Formidable, Amiral Duperré, Hoche
1904 Carnot, Jauréguiberry, Masséna (1re div.)
Amiral Tréhouart, Bouvines, Henri IV (2e div. garde-côtes)
1907 (div. de garde-côtes en réserve)
Henri IV, Amiral Tréhouart, Bouvines
Jemmapes, Valmy, Caïman
Indomptable, Requin, Furieux

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les retours à la ligne montrent les différentes divisions.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Villiers 2000, p. 9.
  2. Villiers 2000, p. 312.
  3. Gille 1999, p. 156.
  4. Jordan et Caresse 2017, p. 218.
  5. Caresse 2013, p. 44.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]