Furieux (1883)
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Pour les autres navires du même nom, voir Furieux.
| Furieux | |
.jpg) Le Furieux vers 1890. | |
| Type | Cuirassé garde-côtes de 1re classe |
|---|---|
| Classe | Tonnerre |
| Histoire | |
| A servi dans | .svg){kind=small} Marine nationale
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| Chantier naval | Arsenal de Cherbourg[1] |
| Quille posée | |
| Lancement | |
| Armé | |
| Statut | 1913 : rayé des listes |
| Équipage | |
| Équipage | 235 hommes[1] |
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 75,9 m |
| Maître-bau | 17,8 m |
| Tirant d'eau | 7,09 m |
| Déplacement | 5 925 tonnes |
| Propulsion | 1 hélice 8 chaudières cylindriques |
| Puissance | 4 600 ch |
| Vitesse | 13 nœuds (24,1 km/h) |
| Caractéristiques militaires | |
| Armement | 2 canons de 340 mm 4 canons de 47 mm |
| Rayon d'action | 1 500 milles marins (2 800 km) à 10 nœuds (19 km/h) |
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La Furieux est un cuirassé garde-côtes de la classe Tonnerre. Lancé en 1877, il est mis en service en 1882 et rayé des listes en 1908.
Conception[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
La construction du cuirassé Furieux, à coque fer-acier, commence à l'arsenal de Cherbourg en . Il est lancé en puis armé en . Destiné à défendre les côtes françaises, il était capable d'embarquer 248 marins ; il servit ensuite de dépôt de torpilles dans les années 1890. Il est finalement rayé des listes en 1908[1] alors qu'il est dans la division de garde-côtes en réserve de l'Escadre du Nord. Il coule, probablement par manque d'entretien, le alors qu'il se trouve au mouillage dans la Rade de Brest, au sud-ouest de la presqu'île de Plougastel, à l'entrée de l'anse de Lauberlac'h[2].
La découverte de son épave[modifier | modifier le code]
Pendant longtemps de nombreux plongeurs et chasseurs d'épaves ont vainement cherché à le retrouver. En octobre 2018, une ingénieur en acoustique et hydrographie, Irène Mopin, découvrait une épave semi-enfouie par 14 mètres de fond et le des plongeurs du club de plongée du Four à Chaux de Plougastel ont visité pour la première fois l'épave, bien disloquée[3].
[modifier | modifier le code]
- Georges Henri Marie Nicolas André (1865-1915)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Gogin 2014.
- Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 15 juin 2020, consultable https://www.letelegramme.fr/bretagne/une-epave-de-76-m-passee-inapercue-en-rade-de-brest-14-06-2020-12566229.php
- Le Télégramme de Brest et de l'Ouest, n° du 17 juin 2020 et https://www.letelegramme.fr/bretagne/une-journee-avec-les-plongeurs-de-l-epave-du-furieux-16-06-2020-12567363.php.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Éric Gille, Cent ans de cuirassés français, Nantes, Marines éditions, , 160 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-909675-50-5, présentation en ligne)
- (en) Roger Chesneau et Eugène M. Koleśnik, Conway's All the World's Fighting Ships (1860-1905), [détail de l’édition]
- Irène Mopin, Le Furieux, analyse acoustique d'une épave semi-enfouie en petit fond, ENSTA Bretagne (https://www.ensta-bretagne.fr/moqesm2018/speech_irene.pdf)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Ivan Gogin, « FURIEUX barbette ship (1887) », sur navypedia.org,
- (en) Ivan Gogin, « Tonnerre breastwork monitors (1879 - 1882) », sur navypedia.org,
- « Les Cuirassés de la marine militaire », sur guy.joly1.free.fr (consulté le )
