Environnement en Arabie saoudite

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L'environnement en Arabie saoudite est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Arabie saoudite, pays d'Asie.

La biodiversité en Arabie saoudite

L’Arabie saoudite a globalement un climat désertique, avec des températures diurnes très élevées et une forte baisse de la température pendant la nuit. Les températures estivales moyennes sont d'environ 45 °C, mais peuvent atteindre 54 °C. En hiver, la température descend rarement en dessous de 0 °C. Au printemps et en automne, la chaleur est tempérée, avec des températures moyennes autour de 29 °C. Les précipitations annuelles sont extrêmement faibles. La région de l'Asir diffère, en raison de la mousson de l'Océan Indien, qui, généralement entre octobre et mars, donne une pluviométrie moyenne de 300 millimètres, soit environ 60 % des précipitations annuelles. La côte ouest du pays, sur la Mer Rouge, a un climat subtropical.

Le pays présente un grand territoire. La plupart des terres varient entre désert et zone semi-aride. Les Montagnes d’Afrique Orientale et d’Arabie, ensemble de zones montagneuses disjointes de la Péninsule Arabique et de l'Afrique de l'Est, sont un point chaud de biodiversité.

Oryx d'Arabie.

La faune comprend des mammifères comme des loups, des hyènes, des mangoustes, des babouins, des lièvres, des rats des sables et des gerboises. Les plus gros animaux sont les gazelles, les oryx et les léopards qui, relativement nombreux avant les années 1950, sont actuellement des espèces en voie de disparition, à cause de la chasse en véhicules motorisés.

Parmi les oiseaux les plus courants, on trouve les faucons (qui sont capturés et entraînés pour la chasse), les aigles, les vautours, les gangas et les bulbuls.

Il existe plusieurs espèces de serpents, dont beaucoup sont venimeux, et de nombreux types de lézards.

La vie marine, dans le golfe Persique, est variée, avec une réserve de dugongs sur la Mer Rouge.

Les animaux domestiques sont les dromadaires, les moutons, les chèvres, les ânes et les poules.

En raison du climat, la vie végétale naturelle de l'Arabie saoudite se compose essentiellement de petites herbes et d'arbustes nécessitant peu d'eau. On note cependant quelques petites zones herbeuses et des arbres dans le sud de l'Asir. Le palmier dattier (Phoenix dactylifera) est très répandu.

Un nombre important de zones naturelles sont protégées, terrestres et marines.

Impacts sur les milieux naturels

Activités humaines

Agriculture

Moins de 2 % des terres sont cultivables.

Chasse, pêche et braconnage

Transports

Riyad.

Pression sur les ressources non renouvelables

La géographie du royaume saoudien le relie au triangle du pétrole et à l'exploitation des régions pétrolifères au Moyen-Orient.

Les ressources en énergies fossiles sont très importantes (pétrole). Leur exploitation a entrainé et entraine encore des émissions importantes de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.

Le pays exporte également de l'or, du phosphate, de l'argent...

Pollutions

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)

La pollution de l'air

La pollution de l'eau

La gestion des déchets

Impacts de l'urbanisation

Densité de population en Arabie saoudite (hab./km2).

La population dépasse les 31 millions d'habitants et occupe essentiellement la partie ouest du territoire.

L'exposition aux risques

Politique environnementale en Arabie saoudite

Évaluation environnementale globale

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que l'Arabie saoudite est un des pays au plus fort déficit en biocapacité, avec une empreinte écologique 8 fois supérieure à la biocapacité du territoire. L'empreinte agricole est 6 fois supérieure à la capacité agricole, la consommation de bois est plus de 3 fois supérieure à la capacité forestière, et le bilan carbone est très négatif avec une empreinte carbone plus de trente fois supérieure à la capacité forestière d’absorption[1].

Notes et références

  1. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).