Environnement au Sri Lanka

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L'environnement au Sri Lanka est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Sri Lanka, pays d'Asie.

La biodiversité du Sri Lanka[modifier | modifier le code]

Topographie du Sri Lanka.
Cultures en bord de route, pâturages et forêt tropicale humide dans les collines au sud du district de Badulla
Petit d'éléphant du Sri Lanka dans le Parc national d'Udawalawe
Éléphants se nourrissant d'arbustes dans le Parc national Maduru Oya

Le Sri Lanka est une île au sud-est de l’Inde, avec une zone montagneuse centrale, entouré d'une plaine côtière, avec un relief varié lié à des failles géologiques et de nombreux lacs. Le fleuve Mahaweli prend sa source à 2 224 m. Le Sri Lanka possède un littoral long de près de 1 340 kilomètres[1].

Le climat sri-lankais est de type tropical humide, avec une mousson d'été.

La forêt occupe 32 % du territoire. La zone humide, au sud-ouest, est constituée de forêts tropicales et de feuillus, notamment l'ébène et le teck. La zone montagneuse du centre présente une végétation de plateau : forêts de rhododendrons, arbres moussus...

On compte 86 espèces de mammifères (éléphants, léopards, macaques, chacals...), 54 de poissons, 40 de grenouilles et crapauds, une large gamme de reptiles.

Il existe un certain nombre d'espèces endémiques comme l'éléphant du Sri Lanka. Sa population a diminué de 50 % en 3 génération (soit environ 60 - 70 ans). Il a été classé en 1986 comme espèce en danger.

Impacts sur les milieux naturels[modifier | modifier le code]

Activités humaines[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Plantation de thé à environ 1 800 m à Haputale
Riziculture[modifier | modifier le code]

Déforestation[modifier | modifier le code]

Industries et activités minières[modifier | modifier le code]

L’activité minière dégrade des côtes.

Chasse, pêche et braconnage[modifier | modifier le code]

Commerce illégal de l'ivoire[modifier | modifier le code]

Le Sri Lanka est un pays de transit dans le commerce illégal de l'ivoire lié au braconnage d'éléphants[réf. nécessaire].

Pêche et élevage de poissons[modifier | modifier le code]

Services et tourisme[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Pression sur les ressources non renouvelables[modifier | modifier le code]

Pollutions[modifier | modifier le code]

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)[modifier | modifier le code]

La pollution de l'air[modifier | modifier le code]

Il existe une pollution de l’air à Colombo.

La pollution de l'eau[modifier | modifier le code]

Une pollution des eaux du littoral découle de l'activité minière.

Les réserves d’eau douce sont également polluées.

Les plages sri-lankaises et les eaux environnantes sont envahies de millions de granulés de plastique à la suite du naufrage d'un navire porte-conteneurs en mai 2021, provoquant notamment l’interdiction de la pêche[2].

La gestion des déchets[modifier | modifier le code]

80 % environ des rejets mondiaux de plastiques dans les océans ne proviennent que de quelques pays d'Asie (Chine, Indonésie, Philippines, Vietnam, Sri Lanka, etc.)[3].

Impacts des aménagements et de l'urbanisation[modifier | modifier le code]

Urbanisation[modifier | modifier le code]

Les espèces sauvages sont menacées par l’urbanisation.

Barrages[modifier | modifier le code]

L'exposition aux risques[modifier | modifier le code]

Le Sri Lanka est exposé à de nombreux risques : séismes et tsunamis, incendies, inondations, sécheresses, érosion et glissements de terrain.

Le séisme et tsunami en Asie du Sud-Est du 26 décembre 2004 a touché l'Indonésie mais aussi le Sri Lanka, l'Inde, la Thaïlande. Le séisme marin, d'une magnitude très importante de 9 sur l'échelle de Richter, fut suivi d'un raz-de-marée qui traversa l'océan Indien et fit plus de 220 000 victimes[4], dont plus de 160 000 en Indonésie et plus de 35 000 au Sri Lanka. La vague dévasta près de 800 kilomètres du littoral sri-lankais[5] (villages, milieux naturels, faune et flore). Lorsqu'elle se retira, la zone inondée s'étendait sur plus d’un kilomètre à l'intérieur des terres.

Politique environnementale au Sri Lanka[modifier | modifier le code]

Une plage, une dune, quelques rochers.
Dans le උස්සංගොඩ (si) (parc national de Ussangoda) au Sri Lanka. Janvier 2020.

Évaluation environnementale globale[modifier | modifier le code]

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que le Sri Lanka a un déficit en biocapacité. L'empreinte agricole est légèrement supérieure à la capacité agricole, L'empreinte de la consommation de bois est 4 fois supérieure à la capacité forestière, et le bilan carbone est négatif avec une empreinte carbone 9 fois supérieure à la capacité forestière d’absorption[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « This domain was registered by Youdot.io », sur net-espace.fr (consulté le ).
  2. « Au Sri Lanka, une association environnementale porte plainte contre le gouvernement après le naufrage d’un porte-conteneurs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  3. Stéphane Foucart, « Dans l’Arctique aussi, les déchets plastiques s’accumulent », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. La documentation Française, « Catastrophes naturelles et prévention des risques - Chronologie [à partir de 1902]. », sur ladocumentationfrancaise.fr, (consulté le ).
  5. « L’Autre Net, hébergeur associatif autogéré », sur lautre.net (consulté le ).
  6. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]