Antonin Gros

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Antonin Gros
Fonctions
Député français

(5 ans, 7 mois et 27 jours)
Élection 21 octobre 1945
Réélection 2 juin 1946
10 novembre 1946
Circonscription Hérault
Législature Ire Constituante
IIe Constituante
Ire (Quatrième République)
Groupe politique COM
Biographie
Nom de naissance Antonin Léon Urbain Gros
Date de naissance
Lieu de naissance Marseillan
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Marseillan
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique PCF

Antonin Gros, né le à Marseillan, mort dans cette ville le , est un syndicaliste et un homme politique français. Il a été député communiste de l'Hérault de 1945 à 1951.

Biographie[modifier | modifier le code]

Neuvième et dernier enfant d'un journalier agricole[1], Antonin Gros devient marin à l'âge de 16 ans. En 1907, à Marseillan, ouvrier agricole, il prend part au grand mouvement social des vignerons du Languedoc et à ses manifestations massives. En 1910 il adhère au Parti socialiste SFIO de Jaurès. En raison du chômage endémique dans l'agriculture, il exerce de nombreux autres métiers dont celui de marin sur la Méditerranée. Réformé en 1914, il navigue sur un bateau de transport de troupes. Dirigeant du syndicat des marins de commerce et pêcheurs de Marseillan, il milite au parti communiste à partir de 1922. Il adhère également au syndicat des ouvriers agricoles de la CGTU. C'est dans cette organisation qu'il prend des responsabilités régionales puis, avec l'unité syndicale de 1936, nationales, au sein de la Fédération de l'Agriculture CGT. En (Toulouse), puis en (Nantes), il participe aux congrès nationaux de la CGT. Après la mobilisation de 1939, il assure la direction de sa fédération syndicale.

Présenté comme candidat aux élections législatives de 1936 dans la 3e circonscription de Montpellier, il échoue au 1er tour, mais contribue au second tour à la réélection d'un député socialiste. L'année suivante, lors de l'élection partielle qui suit le décès de ce député, il échoue encore face à Jules Moch. Arrêté en pour activités politique et syndicale illégales, il est emprisonné à Clermont-Ferrand. Libéré brièvement, il est de nouveau interné, à Saint-Sulpice-la-Pointe, à Toulouse puis à la forteresse de Sisteron. Il en est libéré en , avec d'autres prisonniers, par la Résistance.

Après la Libération il reprend ses activités syndicales à la fédération CGT des travailleurs de l'agriculture. En 1946 il participe au XXVIe congrès de la CGT à Paris. Il est aussi un des leaders communistes dans l'Hérault. Candidat sur la liste communiste, menée dans l'Hérault par Raoul Calas, il est élu aux deux Assemblées constituantes, puis en à l'Assemblée nationale. Il n'est pas réélu en 1951 en raison de la loi électorale dite des "apparentements" et, malade, n'est plus candidat en 1956.

Mandats électifs[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]