Andrée Peel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 janvier 2022 à 18:40 et modifiée en dernier par Manuguerrar2 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Andrée Peel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 105 ans)
BristolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Andrée Marthe VirotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
VirotVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Agent RoseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Conflit
Lieux de détention
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (SHD/ AC 21 P 689512)
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 597461, SHD/ GR 28 P 4 290 86, SHD/ GR 28 P 11 123)Voir et modifier les données sur Wikidata

Andrée Peel, née Andrée Marthe Virot, ( - ), connue comme « l'Agent rose » durant l'occupation allemande, est une héroïne de la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale[1].

Biographie

Née Andrée Marthe Virot, ses parents étaient Francis Virot et Martha Virot. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata, elle dirigeait un salon de coiffure à Brest[2].

Durant la guerre

Après l'invasion allemande, elle s'engagea dans la Résistance en participant à la distribution de journaux clandestins. Elle devint ensuite chef d'une sous section de la Résistance son nom de code etait agent rose. Avec son équipe, elle utilisa des torches pour guider les avions alliés vers des terrains d'aviation improvisés, et aida les aviateurs, qui avaient atterri en France, à embarquer dans des sous-marins ou des bateaux pour fuir la France occupée. Elle sauva ainsi la vie de 102 jeunes soldats et aviateurs et en aida plus de 20 000.

Elle fut arrêtée à Paris en 1944, et envoyée au camp de concentration de Ravensbrück, avant d'être transférée à Buchenwald. Elle allait être fusillée lorsque l'armée américaine entra dans le camp pour en libérer les prisonniers[3].

Elle reçut plus tard une lettre de remerciements de Winston Churchill.

Après la guerre

Après la guerre, elle rencontra son futur mari, un universitaire anglais nommé John Peel à Paris, et ils s'installèrent à Long Ashton, près de Bristol.

Promue officier de la Légion d'honneur, elle reçut ses insignes des mains de son frère, le général Maurice Virot [4], en 2004.

Le , alors qu'elle fêtait ses 100 ans, elle reçut une lettre de la reine d'Angleterre.

Elle est décédée dans une maison de retraite de Bristol à l'âge de 105 ans le [5].

Autobiographie

Elle a publié une autobiograpie intitulée Miracles Do Happen[6], publié en 1999 et traduite en français sous le titre Les miracles existent ! et adaptée au cinéma par William Ennals.

Décorations

Notes et références

  1. Agent d'evasion Dossier individuel de Andrée VIROT ép. PEEL. 1944. 1995: http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2FGR%252028P4%2520EVASION%2520234-291.pdf&usg=AFQjCNFgqDuIZ3HoG96oNPmFexdJGP91Nw
  2. Favilli, Elena. et Shapiro, Jessica., Histoires du soir pour filles rebelles : 100 destins de femmes extraordinaires, Paris, Les Arènes, 2017-, 212 p. (ISBN 978-2-35204-678-3, 2352046785 et 9782352049708, OCLC 1017611705, BNF 45361747, lire en ligne)
  3. GR 28 P 4 290 86 Dossier individuel de Andrée VIROT ép. PEEL 1944 1995 16P 597461
  4. [1] Hommage au général de corps d'armée Maurice Voirot, mort en décembre 2013.
  5. [2]
  6. (en) Peel, Andrée., Miracles do happen!, Loeberias, , 189 p. (ISBN 978-1-874316-37-4 et 9781874316374, OCLC 44014380, lire en ligne)

Liens externes et sources