Aloïse Biebuyck
| Aloïs Biebuyck | ||
 Le général Biebuyck et Emile Claus | ||
| Surnom | Beste vriend | |
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| Naissance | Vive-Saint-Éloi, Waregem, Flandre-Occidentale, .svg){kind=small} Belgique
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| Décès | (à 83 ans) Ixelles, Région de Bruxelles-Capitale, Belgique |
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| Origine | Belge | |
| Allégeance |  Armée belge
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| Arme | Infanterie | |
| Grade |  Lieutenant général
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| Années de service | 1877 – 1925 | |
| Commandement | 6e Division d'armée | |
| Conflits | Première Guerre mondiale | |
| Faits d'armes | Passendaele | |
| Distinctions | Grand cordon de l'ordre de Léopold | |
| Autres fonctions | Aide de camp du Albert Ier | |
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Aloïs (ou Aloïse) Biebuyck (Vive-Saint-Eloi, – Ixelles, ) est un lieutenant-général belge, aide de camp du roi Albert Ier, qui a combattu pendant la Première Guerre mondiale.
Biographie[modifier | modifier le code]
Aloïs Biebuyck est né à Vive-Saint-Éloi le dans l'auberge « La Concorde » . Il est le fils d'Ange Biebuyck et de Sophie Colette Acke[1] et le neveu du peintre Emile Claus. Il se marie à Dampremy le avec Alice Bourgeois originaire de cette même localité. Ils ont un fils officier dans l'armée belge qui décèdera pendant la Première Guerre mondiale.
Il perd son père à cinq ans et sa mère à douze ans[2]. À l'école de Vive-Saint-Éloi, il apprend très tôt le français. Ayant perdu prématurément ses parents, il est élevé par son oncle, Hyppolite Biebuyck, industriel à Bruxelles[3].
Carrière militaire[modifier | modifier le code]
Il s'engage le à seize ans comme caporal dans le 5e régiment de Ligne. Il passe par tous les grades subalternes et le 16 octobre 1881, il est nommé sous-lieutenant au 1er régiment de Ligne. En 1887, il est lieutenant au 12e régiment de Ligne. Il suit les cours à l'École de guerre, est breveté adjoint d'état-major en 1895 et devient aide de camp du général Lorain en 1900. Il est nommé major au régiment des Grenadiers en 1907. Il prend le commandement du 2e régiment des carabiniers en 1913 et en devient colonel en juin 1914[4].
Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Durant la Première Guerre mondiale, il défend avec le 2e régiment de carabiniers la Nèthe entre Lierre et Duffel. Ce régiment est très éprouvé par le siège d'Anvers et fusionne avec le 4e régiment de carabiniers en . Au cours de la bataille de l'Yser le , il mène personnellement le 3e bataillon de carabiniers dans une contre-attaque dans la boucle de Tervaete près de Pervijze[5]. Il est grièvement atteint par trois balles et est transporté à l'hôpital de Calais, où son fils le lieutenant Marcel Biebuyck décède en sa présence le . Après sept mois d'hospitalisation, Aloïse Biebuyck retourne au front le . Il était particulièrement apprécié de ses soldats auxquels il s'adressait familièrement avec un « Beste vriend » ce qui a valu son surnom « Beste vriend » (cher ami)[6].
Il est promu général-major le , aide de camp du roi Albert Ier le et lieutenant-général, grade le plus élevé dans la hiérarchie militaire belge, le . Il est nommé commandant de la 6e division d'armée le , et au cours de la cinquième bataille d'Ypres, il mène les quatre divisions d'infanterie du groupe sud de l'armée belge à la victoire entre le 28 septembre et le . Il s'empare ainsi de la crête de Passendale et de Moorslede. Au 11 novembre 1918, ses troupes avaient atteint la Lys entre Harelbeke et Deinze.
Entre-deux guerres et Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Après la Grande Guerre, il continue à assurer la fonction d'aide de camp du roi Albert Ier le représentant à de nombreuses cérémonies officielles puis, après sa retraite le , d'aide de camp honoraire. Il reste ainsi un proche du roi Albert Ier puis de son fils Léopold III. Jusqu'à son décès le , il assume la présidence de la Société de l'Ordre de Léopold.
Il a été inhumé dans le carré militaire belge du cimetière d'Ixelles dans une sépulture semblable à celle de ses soldats.
Hommages et distinctions[modifier | modifier le code]
Trois rues ont été baptisées à son nom : à Bruxelles, à Deinze et à Vive-Saint-Éloi (dans la rue où il est né).
Il a reçu les distinctions suivantes :
Grand cordon de l'ordre de Léopold (en 1919) [7] ;
Grand officier de l'ordre de la Couronne ;
Croix de guerre ;- Croix du feu et Croix de l'Yser ;
Grand-croix de la Légion d'honneur en 1938 (France) ;
Croix de guerre 1914-1918 (France) ;
Ordre du Bain (Angleterre): Grand cordon[8];
Army Distinguished Service Medal (États-Unis).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (nl) Het Vijvenaarke[précision nécessaire]
- (nl) Ars moriendi[précision nécessaire]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Registres d'actes d'état-civil de Vive-Saint-Eloy, « Acte de naissance - Geboorte », sur Familysearch, (consulté le )
- Registre d'état-civil de la commune de Dampremy, « Acte de mariage », sur Familysearch, (consulté le )
- (nl-BE) Marcel Delmotte, « Luitenant - Generaal Aloise Biebuyck », sur Seniorennet, (consulté le ).
- « Nos grands chefs militaires », Le Soir, , p. 3.
- L.Tasnier, « Le XXVe anniversaire de la Bataille de l'Yser », Le Soir, , p. 1-2.
- « Une belle figure de soldat: le lieutenant-général Biebuyck », Le Soir, , p. 1.
- « A la gloire de l'infanterie », Le Soir, , p. 4.
- « La visite des Cadets anglais », L'Indépendance Belge, , p. 1.
