Alice Meynell

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Alice Meynell
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Activités
Fratrie
Conjoint
Wilfrid Meynell (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Madeline Lucas (d)
Everard Meynell (d)
Viola MeynellVoir et modifier les données sur Wikidata

Alice Christiana Gertrude Meynell, née Thompson, née le et morte le , est une poète, essayiste, critique littéraire, directrice de publication et suffragette britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de John Ruskin pris en 1882.

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Alice Christiana Gertrude Thompson est née à Barnes, dans la banlieue de Londres. Elle est la fille de Thomas James Thomson et de Christiana (née Weller) Thompson. Son père est né à la Jamaique, il est le fils de James Thomson et de sa maîtresse créole. Son grand père le médecin Thomas Pepper Thomson a quitté Liverpool pour la Jamaique où il est devenu un riche propriétaire de plantation de cannes à sucre. Après la mort de son fils James Thomson il retourne en Angleterre de son petit-fils Thomas James Thomson, à sa mort, il lui lègue un héritage conséquent qui lui permet de faire des études à l'université de Cambridge d'où il sort diplômé[1],[2].

Le Thomas James Thomson épouse Christiana Weller qui lui a été présentée par son ami Charles Dickens. Le couple donne naissance à deux filles Alice Christiana Gertrude Thompson et Elizabeth Southerden Thompson Butler son aînée[1].

Christiana Weller est une pianiste de concert et une amateure de peinture[1],[2].

Séjour en Italie[modifier | modifier le code]

Les parents d'Alice Thompson vivent aisément grâce aux loyers des immeubles dont ils sont les propriétaires, rente qui leur permet de vivre aisément en Suisse, en France, mais surtout en Italie sur la côte de la Ligurie où ils séjournent de 1851 à 1868. Alice Thompson y apprend l'italien avec un accent génois. C'est de ces années qu'Alice Thomson développera un amour de l'Italie[1].

Retour au Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

En 1868, alors qu'Alice Thompson est âgée de 21 ans, la famille Thomson retourne au Royaume-Uni pour s'installer à Malvern dans le comté du Worcestershire[1].

La conversion au catholicisme[modifier | modifier le code]

Le , Alice Thomson se convertit au catholicisme lors d'une cérémonie donnée en l'église Saint George de Worcester. Sa mère Christiana Thompson, bien qu'élevée dans la foi anglicane s'était déjà convertie au catholicisme plusieurs années auparavant sans le dire à sa famille. Thomas James Thomson se convertit lui aussi au catholicisme en 1881, peu de temps avant sa mort[1],[3].

Un amour impossible[modifier | modifier le code]

Alice Thomson tombe amoureuse d'un jeune prêtre de la compagnie de Jésus, le père Augustus Wignam. Ce dernier voyant que leur amitié s'est transformée en amour, il décide de partir à l'étranger et cesse toute correspondance et rencontre avec Alice Thomson[1],[3].

Carrière[modifier | modifier le code]

Portrait photographique de Alfred Tennyson pris par Julia Margaret Cameron
Portrait de George Eliot dessiné par Frederick William Burton

Premières publications[modifier | modifier le code]

L'amour impossible entre le père Wignam et elle, la plonge dans un profond chagrin et est la source d'inspiration, non dite, de plusieurs de ses poèmes comme « Renouncement ». Ses premières poésies sont publiées en 1875 au sein d'un recueil de poèmes, titré Preludes, illustré par sa sœur aînée Elizabeth Thompson Butler. Son esthétique poétique est saluée par Alfred Tennyson, Christina Rossetti, George Eliot, Aubrey Thomas de Vere et John Ruskin, mais ne touche qu'un faible public[1],[4],[2].

Mariage[modifier | modifier le code]

Le rédacteur en chef d'un journal catholique, Wilfrid Meynell, lit une recension des œuvres de Alice Thomson, impressionné il veut la rencontrer. Lors de leur entretien, ils tombent amoureux l'un de l'autre et passant outre l'opposition des parents de Wilfrid Meynell, au prétexte du manque d'argent d'Alice Thomson, ils se marient le en l'église des Pères Servites de Londres[1].

La vie à Kensington[modifier | modifier le code]

Alice Meynell et son époux Wilfrid Meynell, s'installent au 47, Palace Court dans le quartier de Kensington. Tous les deux assurent leur revenus en tant que journaliste, pour nourrir leur huit enfants. Malgré leurs nombreux enfants, Alice Meynell est à la fois une mère aimante, attentive et une journaliste de qualité[1],[2].

La direction de publication[modifier | modifier le code]

Avec l'aide de son épouse, Wilfrid Meynell devient le directeur de publication du Weekly Register, pendant 17 ans, l'un comme l'autre y écrivent de nombreux articles[1].

De 1883 à 1895, les époux Meynell assurent la direction de publication du mensuel le Merry England. Alice Meynell y écrit de nombreux articles et tient la rubrique de critique littéraire d'autres revues et magazines comme The Spectator, , The Scots Observer, The Tablet, The Art Journal, et The Saturday Review[1].

Premier essai[modifier | modifier le code]

Alice Meynell, rassemble ses divers articles qu'elle publie en 1873 sous forme d'un essai titré The Rythm of Life[1].

La critique littéraire[modifier | modifier le code]

À partir de l'année 1893, Alice Meynell commence à écrire chaque semaine un article de critique littéraire dans les colonnes de la Pall Mall Gazette, ses articles sont appréciés, tant et si bien qu'on fait la fête à chacun de ses articles[1].

Coventry Patmore[modifier | modifier le code]

Portrait de Coventry Patmore par le peintre John Singer Sargent.

Alice Meynell grâce à ses recensions des poèmes de Coventry Patmore, les deux deviennent des amis. Le développement de cette amitié devient pour Alice Meynell une « amitié amoureuse », alors que pour Coventry Patmore, veuf par deux fois et marié pour une troisième fois, tombe amoureux d'elle. Alice Meynelle sent que l'amour que lui porte Coventry Patmore est une menace pour son couple et prend la décision de cesser toute relation avec lui[1].

Francis Thomson[modifier | modifier le code]

Le poète Francis Thompson, ruiné à Londres, et tentant de guérir d'une addiction à l'opium, envoie au couple un manuscrit de ses travaux. Ses poèmes sont publiés dans la publication de Wilfrid Meynell, Merry England, et le couple devient un soutien direct du poète. Son ouvrage Poems, publié en 1893, est publié à leur initiative.[4].

À la fin du XIXe siècle, alors que des soulèvements contre les Britanniques se structurent (Révolte des cipayes, Guerre anglo-zouloue, Révolte des Boxers, révolte de Muhammad Ahmad ibn Abd Allah Al-Mahdi au Soudan), de nombreuses figures du monde intellectuel européen remettent en cause la politique impérialiste des États occidentaux. Ces idées conduisent le couple Meynell et certains de leurs proches à s'engager en faveur des populations indigènes.

Suffragette, Alice Meynell est vice-présidente de la Women Writers' Suffrage League, fondée par Cicely Hamilton et active entre 1908 et 1919.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Alice Meynell et Wilfrid Meynell donnent naissance à huit enfants Sebastian, Monica, Everard, Madeleine, Viola, Vivian (mort à trois mois), Olivia, et Francis. Viola Meynell (1885-1956) devient par la suite écrivaine. Francis Meynell (1891-1975), le plus jeune des huit, devient poète et imprimeur, cofondateur de la maison d'édition Nonesuch Press[4],[1],[2].

Blue plaque en l'honneur d'Alice Meynell.

Après une série de maladies, Alice Meynell meurt le . Elle est enterrée au cimetière catholique de Sainte Marie, à Londres. En hommage à Alice Meynell, une blue plaque est érigée sur la paroi du 47 Palace Court, dans le quartier de Londres de Bayswater, où elle a vécu avec son mari.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Recueils de poèmes[modifier | modifier le code]

  • Preludes, Londres, Henry S. King & Co. (réimpr. 2004, 2015, 2020) (1re éd. 1875), 125 p. (OCLC 7606665, lire en ligne),
  • Poems, Londres, Elkin Mathews and John Lane (réimpr. 1896, 1940, 2000, 2011) (1re éd. 1892), 116 p. (OCLC 612603144, lire en ligne),
  • Later Poems, Londres et New York, J. Lane & The Bodley Head (réimpr. 2007, 2010) (1re éd. 1902), 56 p. (OCLC 681101604, lire en ligne),
  • Collected Poems of Alice Meynell, Londres et New York, Burns & Oates, Londres, Charles Scribner's Sons, New York (réimpr. 1940, 2007, 2019) (1re éd. 1913), 138 p. (OCLC 707379851, lire en ligne),
  • Ten Poems: 1913-1915, Westminster, Royaume-Uni, Romney Street Press (réimpr. 2013, 2018) (1re éd. 1915), 24 p. (OCLC 1158012273, lire en ligne),
  • A Father of Women and other Poems, Londres, Burns & Oates (réimpr. 2010, 2019) (1re éd. 1917), 40 p. (OCLC 986658613, lire en ligne),
  • The Poems of Alice Meynell : Complete Edition, Toronto, Canada, McClelland & Stewart (réimpr. 2005, 2021) (1re éd. 1923), 170 p. (OCLC 1157063664, lire en ligne),

Essais[modifier | modifier le code]

  • The Rhythm of Life and Other Essays, Londres, John Lane (réimpr. 2010, 2015, 2018) (1re éd. 1873), 128 p. (OCLC 18455828, lire en ligne),
  • The Poor Sisters of Nazareth : An Illustrated Record of Life at Nazareth House, Hammersmith, Londres et New York, Burns & Oates (réimpr. 2018, 2020, 2022) (1re éd. 1889), 64 p. (OCLC 681923449, lire en ligne),
  • The Colour Of Life : And Other Essays On Things Seen And Heard, Londres et Chicago, John Lane et Way & Williams (réimpr. 2008, 2015) (1re éd. 1896), 140 p. (OCLC 679500389, lire en ligne),
  • The Children, Londres & New York, J. Lane (réimpr. 1999, 2018) (1re éd. 1897), 124 p. (OCLC 681652461, lire en ligne),
  • London Impressions : Etchings and Pictures in Photogravure, and Essays (photogr. William Hyde), Westminster, Londres, Archibald Constable and Co (réimpr. 2015, 2018) (1re éd. 1898), 106 p. (OCLC 697988190, lire en ligne),
  • The Spirit of Place and Other Es, Londres, J. Lane (réimpr. 2007, 2019) (1re éd. 1899), 134 p. (OCLC 656853606, lire en ligne),
  • John Ruskin, Édimbourg, Royaume-Uni, W. Blackwood and Sons (réimpr. 1972, 2010) (1re éd. 1900), 316 p. (OCLC 669202580, lire en ligne),
  • Children of the Old Masters Italian School, Londres, Duckworth and co. (réimpr. 2008, 2015) (1re éd. 1903), 214 p. (OCLC 368734, lire en ligne),
  • Ceres' Runaway and Other Essays, Londres, Burns & Oates (réimpr. 2015, 2017) (1re éd. 1909), 156 p. (OCLC 697652528, lire en ligne),
  • Mary the Mother of Jesus, Londres, Phillip Lee Warner (réimpr. 2023) (1re éd. 1912), 202 p. (ISBN 9781022021242, OCLC 2068025, lire en ligne),
  • Essays, New York, C. Scribner's Sons (réimpr. 2008, 2015) (1re éd. 1914), 294 p. (OCLC 681258017, lire en ligne),
  • Hearts of Controversy, Londres, Burns & Oates (réimpr. 2013, 2015) (1re éd. 1917), 136 p. (OCLC 1313779996, lire en ligne),
  • The second person singular and other essays, Londres, Humphrey Milford, Oxford University Press, , 152 p. (OCLC 10406251, lire en ligne),

Anthologies[modifier | modifier le code]

  • The Poems of Thomas Gordon Hake, Londres et Chicago, E. Mathews and J. Lane et Stone and Kimbal (réimpr. 1971, 2011) (1re éd. 1894), 172 p. (OCLC 561551603, lire en ligne),
  • The Poetry of Pathos & Delight, From the Works of Coventry Patmore, Londres, W. Heinemann (réimpr. 2015, 2018, 2023) (1re éd. 1896), 162 p. (OCLC 682012697, lire en ligne),
  • The Flower of the Mind : A Choice Among the Best Poems, Londres, G. Richards (réimpr. 2008, 2017, 2022) (1re éd. 1897), 380 p. (lire en ligne),
  • Alice Meynell (dir.) et G. K. Chesterton (dir.), Samuel Johnson, Londres, Herbert & Daniel (réimpr. 2022) (1re éd. 1911), 310 p. (ISBN 9781018264844, OCLC 949919, lire en ligne),
  • The School of Poetry, Londres, Collins (réimpr. 2022) (1re éd. 1920), 248 p. (OCLC 697601274, lire en ligne),
Portrait d'Alice Meynell

Œuvres choisies[modifier | modifier le code]

  • Alice Meynell et Frederick Page (dir.) (préf. V. Sackville-West), Prose and Poetry : Centenary Volume, Londres, J. Cape (réimpr. 1970) (1re éd. 1947) (ISBN 9780836919837, OCLC 2845165, lire en ligne),

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p (en-GB) Oxford Dictionary National Biography, vol. 37 : Martindale-Meynell, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 1006 p. (ISBN 9780198613879, lire en ligne), p. 993-995
  2. a b c d et e (en-US) « Meynell, Alice C. And Wilfrid », sur Encyclopedia.com
  3. a et b (en-US) « Alice Meynell » Accès libre, sur Academy of American Poets
  4. a b et c Badeni.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Notices dans des encyclopédies et manuels de références[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Sharon K. Hall (dir.) et Phyllis C. Mendelson (dir.), Twentieth-Century Literary Criticism, vol. 6, Detroit, Michigan, Gale Research, , 611 p. (ISBN 9780810301801, lire en ligne), p. 289-304,
  • (en-US) Anne Commire (dir.) et Deborah Klezmer (dir.), Women in World History, vol. 3 : Brem - Cold, Waterford, Connecticut, Yorkin Publications / Gale group, , 903 p. (ISBN 9780787640620, lire en ligne), p. 248,
  • (en-GB) Oxford Dictionary National Biography, vol. 37 : Martindale-Meynell, Oxford, Royaume-Uni, Oxford University Press, , 1006 p. (ISBN 9780198613879, lire en ligne), p. 993-995. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Essais et biographie[modifier | modifier le code]

  • (en-US) Anne Kimball Tuell, Mrs. Meynell and Her Literary Generation, St. Clair Shores, Michigan, Scholarly Press (réimpr. 1970, 2007) (1re éd. 1925), 312 p. (ISBN 9780403012428, OCLC 123177, lire en ligne),
  • (en-GB) June Badeni, The slender tree : A life of Alice Meynell, Padstow, Royaume-Uni, Tabb House, , 300 p. (ISBN 9780907018018, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article,

Articles anglophones[modifier | modifier le code]

  • Edith Pearson, « Alice Meynell's Poems », The Irish Monthly, vol. 43, no 501,‎ , p. 184-193 (10 pages) (lire en ligne Accès libre)
  • Jeannette Marks, « The Multitude: An Appreciation of Alice Meynell », The North American Review, vol. 217, no 808,‎ , p. 365-373 (9 pages) (lire en ligne Accès libre),
  • Sister Mary Benvenuta, « The Poems of Alice Meynell », Blackfriars, vol. 4, no 37,‎ , p. 742-748 (7 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • J. P. de Fonseka, « Alice Meynell.... », The Irish Monthly, vol. 57, no 671,‎ , p. 250-255 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Sophie O'Brien, « A Poetess at Home. Alice Meynell », The Irish Monthly, vol. 57, no 678,‎ , p. 655-660 (6 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Michael Walsh, « The Poetry of Alice Meynell », The Irish Monthly, vol. 59, no 694,‎ , p. 239-243 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • D. P. Kennedy, « Alice Meynell: Poet and Essayist. I », The Irish Monthly, vol. 60, no 703,‎ , p. 834-843 (10 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • D. P. Kennedy, « Alice Meynell, Poet and Essayist. II », The Irish Monthly, vol. 60, no 705,‎ , p. 151-159 (9 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Michael Walsh, « The Summer Song of Alice Meynell », The Irish Monthly, vol. 61, no 722,‎ , p. 483-487 (5 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Vanessa Furse Jackson, « "Tides of the Mind": Restraint and Renunciation in the Poetry of Alice Meynell », Victorian Poetry, vol. 36, no 4,‎ , p. 443-464 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Talia Schaffer, « A Tethered Angel: The Martyrology of Alice Meynell », Victorian Poetry, vol. 38, no 1,‎ , p. 49-61 (13 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Sharon Smulders, « Looking "Past Wordsworth and the Rest": Pretexts for Revision in Alice Meynell's "The Shepherdess" », Victorian Poetry, vol. 38, no 1,‎ , p. 35-48 (14 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Maria Frawley, « "The Tides of the Mind": Alice Meynell's Poetry of Perception », Victorian Poetry, vol. 38, no 1,‎ , p. 62-76 (15 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • F. Elizabeth Gray, « Making Christ: Alice Meynell, Poetry, and the Eucharist », Christianity and Literature, vol. 52, no 2,‎ , p. 159-179 (21 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Kathleen Anderson, « "I make the whole world answer to my art": Alice Meynell's Poetic Identity », Victorian Poetry, vol. 41, no 2,‎ , p. 259-276 (18 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Linda M. Austin, « Self against Childhood: The Contributions of Alice Meynell to a Psycho-Physiology of Memory », Victorian Literature and Culture, vol. 34, no 1,‎ , p. 249-268 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Linda H. Peterson, « Alice Meynell's "Preludes", or Preludes to What Future Poetry? », Victorian Literature and Culture, vol. 34, no 2,‎ , p. 405-426 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Tracy Seeley, « "The Fair Light Mystery of Images": Alice Meynell's Metaphysical Turn », Victorian Literature and Culture, vol. 34, no 2,‎ , p. 663-684 (22 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Linda H. Peterson, « Writing Nature at the Fin de Siècle: Grant Allen, Alice Meynell, and the Split Legacy of Gilbert White », Victorian Review, vol. 36, no 2,‎ , p. 80-91 (12 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Beth Newman, « Alice Meynell, Walter Pater, and Aestheticist Temporality », Victorian Studies, vol. 53, no 3,‎ , p. 495-505 (11 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Cristina Richieri Griffin, « Writing the Rhythms of the Womb: Alice Meynell’s Poetics of Pregnancy », Modern Philology, vol. 112, no 1,‎ , p. 226-248 (23 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Birgit van Puymbroeck, « Becoming a Land Girl: Reprinting Alice Meynell’s “The Shepherdess” in the Landswoman », Victorian Periodicals Review, vol. 50, no 2,‎ , p. 398-417 (20 pages) (lire en ligne Inscription nécessaire),
  • Julie Wise, « Professing Parenthood Series, coedited by Jessica Riddell: Calendar Keeping: Alice Meynell, Dollie Radford, and the Managing of Time », Literature/Film Quarterly, vol. 47, no 1,‎ , p. 12 pages (lire en ligne Inscription nécessaire),

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]