Élie Aboud

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élie Aboud
Illustration.
Élie Aboud en 2008.
Fonctions
Député français

(4 ans, 6 mois et 3 jours)
Élection 16 décembre 2012 (partielle)
Circonscription 6e de l'Hérault
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Dolorès Roqué (indirectement)
Successeur Emmanuelle Ménard

(4 ans, 11 mois et 15 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 6e de l'Hérault
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Paul-Henri Cugnenc
Successeur Dolorès Roqué
1er Maire-Adjoint de Béziers

(4 ans, 9 mois et 23 jours)
Élection 16 mars 2008
Maire Raymond Couderc
Successeur Michel Mazuet
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Beyrouth (Liban)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
LR
Profession Cardiologue

Élie Aboud, né le à Beyrouth, au Liban, est un homme politique français, membre du parti politique Les Républicains (LR). Il devient député de la sixième circonscription de l'Hérault en 2007, après le décès de Paul-Henri Cugnenc. À l'issue des élections législatives partielles de 2012, il est élu député de la sixième circonscription de l'Hérault avec 61,91 % des voix. Il est battu en 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire du Liban, il y obtient son baccalauréat à l'âge de seize ans, puis se rend en France où il s'inscrit à la faculté de médecine de Montpellier[1].

Élu de Béziers depuis 1995, c'est un proche du sénateur-maire Raymond Couderc.

Il est candidat aux élections cantonales de 2004 dans le canton de Béziers-3 mais il est battu au second tour en triangulaire au profit du candidat PS Jean-Michel du Plaa.

Suppléant de Paul-Henri Cugnenc, il lui succède à sa mort le comme député de la 6e circonscription de l'Hérault, dans la XIIIe législature.

Après les élections municipales de 2008 à Béziers qui voient Raymond Couderc, sénateur-maire sortant, être réélu, Élie Aboud devient son premier adjoint.

Le , il perd son siège à l'Assemblée nationale au profit de la socialiste Dolorès Roqué, qui l'emporte de 10 voix à l'issue d'une triangulaire avec le Front national. À l'issue d'un recours qu'il dépose en raison d'un trop petit écart de voix, l'élection dans la 6e circonscription de l'Hérault est annulée[2]. Élie Aboud redevient alors député le , après sa victoire avec 61,91 % des voix face à Dolorès Roqué[3],[4],[5].

Au sein de l' Assemblée Nationale, il fait partie de la commission des affaires sociales. Il préside le groupe d'études parlementaire sur les rapatriés et est secrétaire du groupe d'études parlementaire sur la viticulture.

Il est désigné en tant que délégué national chargé des rapatriés par le président des Républicains, Nicolas Sarkozy, en .

Le , il perd la triangulaire des élections municipales à Béziers contre Robert Ménard, soutenu alors par le Front national.

Le , il est élu président de la fédération des Républicains de l’Hérault.

Candidat à un troisième mandat de député, il est éliminé dès le premier tour avec 18,28 % des voix.

Mandat parlementaire[modifier | modifier le code]

Député

  • Du au  : député de la 6e circonscription de l'Hérault.
  • Du au  : député de la 6e circonscription de l'Hérault.

Anciens mandats locaux[modifier | modifier le code]

Conseil municipal :

  • - : conseiller municipal de Béziers
  • - : 8e adjoint au maire de Béziers

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

  • -  : 1er adjoint au maire de Béziers
  • depuis  : conseiller municipal de Béziers[6]
  • À la suite son élimination dès le premier tour des législatives de , il démissionne de son mandat de conseiller municipal. Il est remplacé par François Perniola.

Polémiques[modifier | modifier le code]

Triangle noir[modifier | modifier le code]

Le , lors de la discussion à l'Assemblée nationale du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, Élie Aboud évoque le triangle rose[7], remplacé par « un triangle noir »[8] : « Ce n’est pas du triangle rose dont parle un pédopsychiatre[9], mais d’un triangle noir, avec inscription SOS Danger » ; cette intervention provoque la colère de la garde des Sceaux Christiane Taubira qui la trouve « inqualifiable »[10],[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. http://www.charliehebdo.fr/news/beziers-1115.html
  2. Législative partielle sous tension dans l'Hérault, Le Figaro, 5 décembre 2012.
  3. « Élie Aboud en ballottage très favorable dans l'Hérault », Le Figaro, 9 décembre 2012.
  4. « Législatives partielles : un désaveu pour le PS », Le Figaro, 9 décembre 2012.
  5. « Législatives partielles : succès pour l'UMP, qui reprend un siège au PS », Le Monde, 16 décembre 2012.
  6. Midi Libre, « Béziers : Gilbert Oulès nommé premier adjoint au maire », Midi libre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Faisant écho aux propos de Christian Assaf, une semaine auparavant, qui avait déclaré que « le temps du triangle rose [était] terminé ».
  8. Sylvain Mouillard, « Mariage pour tous : à l'Assemblée, “triangle noir” et passe d'armes musclée », Libération, 5 février 2013.
  9. Dont il refuse de donner le nom, malgré sa notoriété, dans un entretien donné au Midi Libre le lendemain.
  10. « Le député Élie Aboud évoque le “triangle noir” et provoque la colère de Taubira », lelab.europe1.fr, 5 février 2013.
  11. « Le “triangle noir” du député UMP Elie Aboud déclenche la colère de Mme Taubira », Le Monde, 5 février 2013.

Liens externes[modifier | modifier le code]