Édouard Filhol

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Édouard Filhol
Édouard Filhol
Fonds Photographique du Muséum de Toulouse
Fonctions
Maire de Toulouse
-
Directeur
Muséum de Toulouse
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 68 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Pierre Édouard Bernard FilholVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
Distinctions

Jean Pierre Édouard Bernard Filhol[1], né le à Toulouse (Haute-Garonne)[2],[3] et mort le [4], est un scientifique et homme politique toulousain.

Il est noté pour ses études du copal indien, déterminant que cette résine est un mélange de cinq résines différentes (alpha, beta, gamma, delta et epsilon), mettant au point une méthode pour les séparer et en déterminant les formules et propriétés respectives. Il démontre que les capsules de pavot contiennent très peu de morphine (0,02 g) et que leur effet sédatif est minime en comparaison du même poids d'opium. Il analyse les pigments des fleurs et leurs changements de couleurs sous l'influence d'acides et de bases, sépare les différents pigments et en découvre un nouveau. Il étudie la chlorophylle, qu'il suggère être composée de quatre matières colorées.
Il exerce en tant qu'expert médico-légal, met au point des méthodes pour détecter l'empoisonnement par arsenic et par phosphore, et propose l'utilisation d'acides nitriques et sulfuriques pour détruire la matière organique d'échantillons étudiés[5].

Famille[modifier | modifier le code]

Son père est chapelier et meurt lorsqu'Édouard a deux ans[2].

Édouard épouse Louise Marie Ameline Bernadet le 18 juin 1842. Leur fils Antoine Pierre Henri naît le 11 juin 1843 à Toulouse[6].

Biographie[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

Édouard étudie au collège royal de Toulouse[2],[7],[8] ou à Gourdan-Polignan au Petit séminaire de Polignan[9].

Il est reçu 16e sur 24 à l'internat de pharmacie à Paris en 1835[7],[10]. Il est nommé pharmacien en chef à l'hôpital Beaujon le 8 août 1838. Le 15 juin de l'année suivante (1839), il soutient une thèse en pharmacie[11].

Enseignement[modifier | modifier le code]

Malgré sa position avantageuse à l'hôpital Baujon, il préfère revenir à Toulouse. Le 31 mars 1841 il demande une dispense d'âge pour obtenir un poste de professeur à l'université : à l’époque, l'âge minimum requis est 30 ans. Le roi Louis-Philippe la lui accorde[7], et il revient à Toulouse en 1841 où il occupe la chaire de « chimie et pharmacie » à l'école préparatoire de médecine et de pharmacie de Toulouse[12].

Il revient à Paris en 1844 pour présenter un doctorat en chimie[13] puis en 1848 pour obtenir le doctorat en médecine[6].

À la Faculté des sciences de Toulouse, il est d'abord remplaçant de Jean-Pierre Thomas Boisgiraud, puis professeur suppléant le 8 novembre 1852, chargé de cours le 8 septembre 1853, et enfin professeur titulaire de chimie en 1854[6],[14], poste qu'il occupe jusqu'en 1883.[réf. nécessaire]

En 1855, le règlement de l'école de médecine de Toulouse est modifié et sa chaire y prend le nom de « pharmacie et toxicologie » le 17 juillet[6]. Le 14 août 1858, il devient directeur de cette école en remplacement d'Augustin Dassier, décédé le 1er août. Le 13 août 1870, sa chaire prend le nom de « chimie appliquée à la médecine et à la pharmacie » et le 10 mai 1879 de « chimie et toxicologie »[6].

Vers 1855 l'inspecteur général Louis-Firmin Laferrière le sollicite pour créer un cours de chimie appliquée à l'agriculture. Filhol en accepte la charge. Ce cours reçoit la publicité d'une parution dans le Journal de Toulouse et l'amphithéâtre de la Faculté des sciences est bondé. Il faut dire que Filhol a très bonne réputation : non seulement il est réputé comme chercheur et comme enseignant, mais aussi pour sa modestie et son caractère amène[12]. Il donne aussi des cours du soir, également très courus[15].

L'astronome Benjamin Baillaud dit de Filhol que, comme professeur, il « atteignit la perfection » et qu'il était un « savant de premier ordre, également versé dans toutes les branches des sciences physiques et naturelles, professeur attentif à tous les progrès de la science, soucieux d'en faire immédiatement profiter ses élèves »[16].

Paul Sabatier et Jean-Baptiste Senderens ont suivi des cours de chimie d'Édouard Filhol. Senderens a travaillé avec lui et Sabatier lui a succédé à la chaire de chimie en 1884Paquot-Marchal 2016, p. 40.

Musée de Toulouse[modifier | modifier le code]

Le 8 mai 1861 il propose à l'Académie des sciences, inscriptions et belleslettres de Toulouse la création d'un musée dans l'ancien couvent des Carmes Déchaussés où se trouve l'École de médecine. La municipalité, propriétaire des lieux, vote des crédits importants et le Muséum de Toulouse ouvre le 16 juillet 1865. C'est le premier musée au monde à ouvrir une galerie de préhistoire : la « galerie des cavernes »[15], à laquelle collaborent Émile Cartailhac, Jean-Baptiste Noulet et Eugène Trutat.[réf. nécessaire] Il est le directeur du musée jusqu'en 1872.[réf. nécessaire]

Sociétés savantes[modifier | modifier le code]

Il est membre de nombreuses sociétés savantes. L'académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse l'accueille en 1843 - il en est président annuel plusieurs fois. Il est élu membre résident de la Société de médecine, chirurgie et pharmacie de Toulouse le 15 décembre 1843[15]. Dès 1847 il sollicite l'Académie de médecine en devenir membre[17] ; il y est enfin élu élu correspondant en 1860 (24 suffrages sur 40 au 2e tour, devant Pierre-Antoine Favre qui obtient 14 suffrages)[18], section Chimie, et associé national de cette académie en 1865[19].

Il est à l'origine de la fondation de la société d'histoire naturelle de Toulouse en 1866, cette société crée un bulletin qui existe toujours.

Municipalité de Toulouse[modifier | modifier le code]

Il est membre du conseil municipal à partir de 1860. En 1862, une commission est nommée pour étudier un projet d'extension de l'éclairage au gaz dans certains quartiers : il en fait partie, ainsi que Adolphe Caze et A. Fourcade. Avec la fin du mandat du conseil municipal le 17 juillet 1865, viennent de nouvelles élections. Il fait partie de la liste officielle et est élu avec 7 140 suffrages au premier tour. Mais l'opposition gagne malgré tout cette élection car les travaux prévus par l'ancienne municipalité coûtent cher à la ville et sont donc impopulaires malgré l'octroi d'une subvention de deux millions par l'État. Filhol devient adjoint au maire. Le 9 août 1866, le conseil municipal est suspendu puis supprimé par décret. une commission municipale est nommée le 15 septembre, sous la direction de Filhol - très populaire à cette époque - et les travaux commencent : ouverture de boulevards et de rues nouvelles, élargissement de rues et de places existantes, création de nouveaux égouts et d'une nouvelle distribution d'eau. Toulouse y gagne de l'air, de l'eau et de la lumière. Et Filhol y perd sa popularité, car l'opposition est très forte contre ces grands travaux. considéré comme bonapartiste, il est démis de ses fonctions avec la chute du Second Empire, lorsque la commission municipale proclame la République le 5 septembre 1870Paquot-Marchal 2016, p. 41.

Il est maire de Toulouse du [réf. nécessaire] au .

Décès[modifier | modifier le code]

Il est pris d'un malaise lors d'un cours à la faculté des sciences le et il meurt le .

Travaux scientifiques[modifier | modifier le code]

Édouard Filhol est particulièrement connu pour ses multiples études des eaux des Pyrénées de 1847 à 1883[20],[21]. Le thermalisme est en plein essor et les administrations publiques ou privées des principales stations, voire l'Académie de médecine, le sollicitent fréquemment pour mieux apprécier le bien-fondé thérapeutique de telle ou telle source. Ces travaux sont couronnées à différentes reprises par l'Institut et l'Académie de médecine[20].

Il étudie aussi les cépages des environs de Toulouse[22], les matières colorantes des fleurs[23],[24], l'ivraie enivrante (avec Casimir Célestin Baillet)[25], le pouvoir décolorant de quelques corps[26], le lait. Il s'intéresse aussi aux cavernes et aux grottes de la région[27] ainsi qu'à la toxicologie[28].

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1837 : lors du concours du 9 décembre, il obtient deux médailles d'or : une en chimie et une en botanique ; et un second prix en pharmacie[7].
  • 1865 : Prix Barbier. L'Académie des sciences attribue à Baillet et Filhol la moitié du prix Barbier soit 1 500 francs[29] pour leur étude sur l'ivraie enivrante.
  • 1856 : chevalier de la Légion d'honneur le 16 juin 1856[1].
  • 1866 : officier de la Légion d'honneur le 12 août 1866[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Thèses[modifier | modifier le code]

  • Édouard Filhol, Des phénomènes qui se manifestent lors de l'action de l'acide chlorhydrique sur les iodates alcalins, du chlore sur les iodures et des bases alcalines sur le chlorure d'iode (thèse de doctorat en pharmacie. Reproduite dans le Journal de pharmacie et des sciences accessoires, 1839, p. 431-515), Paris, Fain et Thunot, , 44 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Études sur les changements de volume qu'éprouvent les corps pendant la combinaison (thèse de doctorat en chimie), Paris, Fain et Thunot, , 46 p. (lire en ligne).

Autres travaux[modifier | modifier le code]

  • Édouard Filhol, « Étude sur la valeur relative des divers procédés employés pour découvrir l'arsenic dans les cas d'empoisonnement », Mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, t. 1, 3e série,‎ , p. 59-71 (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « Note sur la préparation de l'oxide [sic] de carbone », Mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, t. 1, 3e série,‎ , p. 164-165 (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « De l'action que l'iode exerce sur quelques sels », Mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, t. 2, 3e série,‎ , p. 53-58 (2e partie du document numérisé) (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « Études sur la composition chimique des vins du département de la Haute-Garonne », Mémoires de l'Académie royale des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, t. 2, 3e série,‎ , p. 156-168 (2e partie du document numérisé) (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « Recherches sur le pouvoir décolorant du charbon et de plusieurs autres corps », Annales de chimie et de physique, t. 35, 3e série,‎ , p. 206-221 (lire en ligne).
  • Jean Couseran et Édouard Filhol, « Rapport sur un cas d'empoisonnement par le phosphore (empoisonnement de Jean Caussé) », Répertoire de pharmacie, t. 8,‎ , p. 304-308 (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « Observations sur les matières colorantes des fleurs » (séance du 24 juillet 1854), Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 39,‎ , p. 194-198 (lire en ligne).
  • Casimir Célestin Baillet et Édouard Filhol, Études sur l'ivraie enivrante (1re partie), Toulouse, impr. Jean Pradel et Blanc, , 110 p. (lire en ligne).
  • Casimir Célestin Baillet et Édouard Filhol, Études sur l'ivraie enivrante (2e partie), Toulouse, impr. Jean Pradel et Blanc, , 47 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol et Henri Filhol, Description des ossements de Felis spelea découverts dans la caverne de Lherm (Ariège) (accompagné d'un album de 16 planches), Paris, Victor Masson et fils, , 120 p. (lire en ligne).

Eaux minérales[modifier | modifier le code]

  • Édouard Filhol, Analyse de l'eau de Siradan, Saint-Gaudens, impr. J.-P.-S. Abadie, , 36 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Eaux minérales des Pyrénées. Recherches comprenant l'étude de l'action thérapeutique, la constitution chimique de ces eaux et la comparaison des ressources que les principaux établissements des Pyrénées offrent aux médecins, Paris / Toulouse, libr. Victor Masson / Feillès, Chauvin et Cie, , 540 p. (lire en ligne)
  • Édouard Filhol, Analyse des eaux minérales d'Ussat, Pamiers, typog. T. Vergé, , 24 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Analyse des eaux minérales de Saint-Christau de Lurbe, Pau, impr. É. Vignancour, , 20 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Analyse de l'eau ferrugineuse de Labarthe-de-Rivière, Toulouse, impr. A. Chauvin, , 12 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Nouvelles recherches sur les eaux sulfureuses thermales des Pyrénées, Paris, impr. E. Martinet, (réimpr. 2018), 16 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Analyse de l'eau minérale ferrugineuse, arsénicale et iodurée de Bagnères-de-Luchon (quartier de Sourrouil), Luchon, impr. Sarthe, , 11 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, « Recherches sur la composition chimique des eaux minérales de Koussats (Japon) », Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, Toulouse, t. 9, 7e série,‎ , p. 116-121 (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Analyse de diverses eaux minérales du Japon, Toulouse, impr. Douladoure, , 15 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Analyse de l'eau minérale d'Aulus (Ariège), source de MM. Calvet et Laporte, Toulouse, impr. Douladoure, , 7 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol et Jean-Baptiste Senderens, Analyse des nouvelles sources minérales de Bagnères-de-Bigorre, Bagnères-de-Bigorre, impr. et libr. Léon Péré, , 19 p. (lire en ligne).
  • Édouard Filhol, Recherches sur les eaux minérales des Pyrénées (Œuvre posthume rassemblant ses travaux sur les eaux minérale, publiée par les soins de Léon Joulin), Paris, éd. Masson, , 430 p. (lire en ligne).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Édouard Filhol », base Léonore, ministère français de la Culture.
  2. a b et c Paquot-Marchal 2015, p. 377.
  3. « Édouard Filhol »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur shp-asso.org, Société d'histoire de la pharmacie (consulté en ) (page accessible par archive.is).
  4. « Édouard Filhol », notice de la Bibliothèque nationale de France, sur catalogue.bnf.fr (consulté en ).
  5. (en) Jaime Wisniak, « Jean Pierre Édouard Bernard Filhol », CENIC. Ciencias Biológicas, vol. 52, no 3,‎ , p. 281-295 (résumé).
  6. a b c d et e Paquot-Marchal 2015, p. 378.
  7. a b c et d Paquot-Marchal 2016, p. 38.
  8. « Historique » > « Les hommes », sur shnt.fr, Société d'Histoire Naturelle de Toulouse (consulté en ).
  9. Association des Anciens Élèves, Le Petit Séminaire de Polignan - La Fête du Centenaire, Limoges, Imprimerie Phototypique M. Tesson, .
  10. André Albert Goris, Centenaire de l'internat en pharmacie des hôpitaux et hospices civils de Paris. Histoire documentaire de la pharmacie dans les hôpitaux et hospices civils de Paris de la Révolution à 1918, Paris, impr. de la Cour d'Appel, , 891 p..
  11. Filhol 1839.
  12. a et b Paquot-Marchal 2016, p. 39.
  13. Filhol 1844.
  14. Louis Saurel, « Nouvelles », Revue thérapeutique du midi, journal des sciences médicales pratiques, t. 3, sér. 2,‎ , p. 64
  15. a b et c Paquot-Marchal 2016, p. 40.
  16. Benjamin Baillaud, Rapport sur les travaux de la faculté des sciences de Toulouse pendant l'année scolaire 1882-1883 présenté en décembre 1883 en séance solennelle de rentrée des facultés, Privat, Toulouse, 1883. Cité dans Paquot-Marchal 2016, p. 40.
  17. Paquot-Marchal 2016, p. 41.
  18. « Élections », Bulletin de l'Académie nationale de médecine, t. 26,‎ , p. 58-59 (lire en ligne, consulté en ).
  19. « Élections » (séance du 11 juillet 1865), Bulletin de l'Académie impériale de médecine, t. 30, 29e année,‎ 1864-1865, p. 969 (lire en ligne).
  20. a et b Filhol 1888, p. 5.
  21. Filhol 1853.
  22. Filhol 1846.
  23. (en) Arthur George Perkin et Arthur Ernest Everest, The natural organic colouring matters, Londres, Longmans, Green & Co, , 655 p. (lire en ligne), p. 238.
  24. Filhol 1854.
  25. Baillet et Filhol 1863.
  26. Filhol 1852.
  27. Filhol et Filhol 1871.
  28. Couseran et Filhol 1852.
  29. Ernest Maindron, Les fondations de prix à l'académie des sciences. Prix fondé par M. Barbier, Paris, impr.-libr. Gauthier-Villars, , 189 p. (lire en ligne), p. 141.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • John M. Burney (trad. Philippe Wolff, préf. Jacques Godechot), Toulouse et son université. Facultés et étudiants dans la France provinciale du XIXe siècle (thèse de doctorat en histoire, université du Nebraska), Toulouse / Paris, Presses universitaires du Mirail / Éditions du CNRS, , 331 p. (ISBN 2-222-04282-8, BNF 35005320, résumé).
  • Catherine Paquot-Marchal, « Édouard Filhol (1814-1883), un scientifique toulousain sous le Second Empire », Revue d'Histoire de la Pharmacie, no 387,‎ , p. 377-388 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Catherine Paquot-Marchal, « Edouard Filhol (1814-1883), un scientifique régional », L'actualité chimique, no 404,‎ , p. 38-43 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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