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La mémantine a été associée à une décroissance modérée des détériorations cliniques liées à la maladie d'Alzheimer<ref name=AMH2006>Rossi S, editor. Australian Medicines Handbook, 2006, Adelaide: Australian Medicines Handbook; 2006.</ref>. Une revue systématique d'essais contrôlés randomisés montre que la mémantine a un effet positif modeste sur la cognition, l'humeur, le comportement et la capacité à assumer les activités de la vie quotidiennes dans les formes modérées à sévères de la maladie d'Alzheimer mais un effet inconnu pour les formes légères à modérées de la maladie<ref name=Areo>''Memantine for dementia'', Areosa SA, Sherriff F, McShane R, Cochrane Database Syst Rev, 2005, 3, p. CD003154. {{DOI|10.1002/14651858.CD003154.pub4 }}</ref>.
La mémantine a été associée à une décroissance modérée des détériorations cliniques liées à la maladie d'Alzheimer<ref name=AMH2006>Rossi S, editor. Australian Medicines Handbook, 2006, Adelaide: Australian Medicines Handbook; 2006.</ref>. Une revue systématique d'essais contrôlés randomisés montre que la mémantine a un effet positif modeste sur la cognition, l'humeur, le comportement et la capacité à assumer les activités de la vie quotidiennes dans les formes modérées à sévères de la maladie d'Alzheimer mais un effet inconnu pour les formes légères à modérées de la maladie<ref name=Areo>''Memantine for dementia'', Areosa SA, Sherriff F, McShane R, Cochrane Database Syst Rev, 2005, 3, p. CD003154. {{DOI|10.1002/14651858.CD003154.pub4 }}</ref>.


La vitamine D, une neurohormone stéroïdienne qui exerce une activité neuroprotectrice en participant à la régulation des flux calciques et du système antioxydant, a démontré une efficacité remarquable en synergie avec la mémantine. En effet, dans une étude clinique menée par l'[[Université d'Angers]], la mémantine et la vitamine D isolément n'ont guère amélioré l'état de patients atteints de la maladie d'Alzheimer mais ont permis des améliorations cognitives significatives en six mois lorsque prises conjointement<ref>{{cite PMID|22960436}}</ref>.
La vitamine D, une neurohormone stéroïdienne qui exerce une activité neuroprotectrice en participant à la régulation des flux calciques et du système antioxydant, a démontré une efficacité remarquable en synergie avec la mémantine. En effet, dans une étude clinique menée par l'[[Université d'Angers]], la mémantine et la vitamine D isolément n'ont guère amélioré l'état de patients atteints de la maladie d'Alzheimer mais ont permis des améliorations cognitives significatives en six mois lorsque prises conjointement<ref>{{cite PMID|22960436}}</ref><ref>{{cite PMID|22014101}}</ref>.


La mémantine a aussi été testée contre la dépendance aux [[opioïde]]s, le [[lupus érythémateux disséminé]], la [[Dépression (psychiatrie)|dépression nerveuse]], les [[Trouble obsessionnel compulsif|troubles obsessionnels compulsifs]], le [[jeu pathologique]], le [[trouble du déficit de l'attention]](ADHD)<ref>Open-Label Pilot Study of Namenda in Adult Subjects With ADHD and ADHD NOS [http://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00586573?term=ADHD]</ref>, le [[glaucome]], les [[acouphène]]s, les [[neuropathie]]s<ref name="zeigler2">[http://www.medforum.nl/idm/IDM1332001LA.pdf ''New drugs to prevent or treat diabetic polyneuropathy''], Dan Ziegler.</ref>, les [[Trouble envahissant du développement|troubles envahissants du développement]], l'[[encéphalopathie]] HIV<sup>([[:en:AIDS dementia complex]])</sup><ref>''Memantine and HIV-associated cognitive impairment: a neuropsychological and proton magnetic resonance spectroscopy study'', Schifitto G, Navia BA, Yiannoutsos CT et al; AIDS; 2007, 21(14), pp.1877–1886. {{DOI|10.1097/QAD.0b013e32813384e8}}</ref>, le [[Nystagmus#Nystagmus_pathologique|nystagmus pathologique]]<ref>''Memantine/Gabapentin for the treatment of congenital nystagmus'', Corbett J, Curr Neurol Neurosci Rep, 2007, 7(5), pp. 395–396. {{DOI|10.1007/s11910-007-0061-z}}</ref> et la [[sclérose en plaques]]<ref name=villo>''Memantine induces reversible neurologic impairment in patients with MS'', Villoslada P, Arrondo G, Sepulcre J, Alegre M, Artieda J; Neurology, 2008. {{DOI|10.1212/01.wnl.0000342388.73185.80}}</ref>. Elle ne semble pas être efficace dans le [[syndrome de Down]] à l'âge adulte<ref>Hanney M, Prasher V, Williams N et al. [http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)61676-0/abstract ''Memantine for dementia in adults older than 40 years with Down's syndrome (MEADOWS): a randomised, double-blind, placebo-controlled trial''], Lancet, 2012, doi:10.1016/S0140-6736(11)61676-0</ref>.
La mémantine a aussi été testée contre la dépendance aux [[opioïde]]s, le [[lupus érythémateux disséminé]], la [[Dépression (psychiatrie)|dépression nerveuse]], les [[Trouble obsessionnel compulsif|troubles obsessionnels compulsifs]], le [[jeu pathologique]], le [[trouble du déficit de l'attention]](ADHD)<ref>Open-Label Pilot Study of Namenda in Adult Subjects With ADHD and ADHD NOS [http://clinicaltrials.gov/ct2/show/NCT00586573?term=ADHD]</ref>, le [[glaucome]], les [[acouphène]]s, les [[neuropathie]]s<ref name="zeigler2">[http://www.medforum.nl/idm/IDM1332001LA.pdf ''New drugs to prevent or treat diabetic polyneuropathy''], Dan Ziegler.</ref>, les [[Trouble envahissant du développement|troubles envahissants du développement]], l'[[encéphalopathie]] HIV<sup>([[:en:AIDS dementia complex]])</sup><ref>''Memantine and HIV-associated cognitive impairment: a neuropsychological and proton magnetic resonance spectroscopy study'', Schifitto G, Navia BA, Yiannoutsos CT et al; AIDS; 2007, 21(14), pp.1877–1886. {{DOI|10.1097/QAD.0b013e32813384e8}}</ref>, le [[Nystagmus#Nystagmus_pathologique|nystagmus pathologique]]<ref>''Memantine/Gabapentin for the treatment of congenital nystagmus'', Corbett J, Curr Neurol Neurosci Rep, 2007, 7(5), pp. 395–396. {{DOI|10.1007/s11910-007-0061-z}}</ref> et la [[sclérose en plaques]]<ref name=villo>''Memantine induces reversible neurologic impairment in patients with MS'', Villoslada P, Arrondo G, Sepulcre J, Alegre M, Artieda J; Neurology, 2008. {{DOI|10.1212/01.wnl.0000342388.73185.80}}</ref>. Elle ne semble pas être efficace dans le [[syndrome de Down]] à l'âge adulte<ref>Hanney M, Prasher V, Williams N et al. [http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)61676-0/abstract ''Memantine for dementia in adults older than 40 years with Down's syndrome (MEADOWS): a randomised, double-blind, placebo-controlled trial''], Lancet, 2012, doi:10.1016/S0140-6736(11)61676-0</ref>.

Version du 2 octobre 2012 à 19:35

Mémantine
Identification
Nom UICPA 3,5-diméthyl-tricyclo[3.3.1.13,7]décyl amine
Synonymes

3,5-diméthyladamantane-1-amine

No CAS 19982-08-2
No ECHA 100.217.937
Code ATC N06DX01
DrugBank APRD00221
PubChem 4054
SMILES
InChI
Propriétés chimiques
Formule C12H21N  [Isomères]
Masse molaire[1] 179,301 8 ± 0,011 3 g/mol
C 80,38 %, H 11,81 %, N 7,81 %,
Propriétés physiques
fusion 258 °C [2]
Écotoxicologie
LogP 3,28 [2]
Données pharmacocinétiques
Biodisponibilité ~100%
Métabolisme Hépatique (<10%)
Demi-vie d’élim. 60–100 heures
Excrétion

Rénale

Considérations thérapeutiques
Voie d’administration Orale
Grossesse B2 (Australie), B (États-Unis)

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

La mémantine est une substance active médicamenteuse proposée dans le traitement de la maladie d'Alzheimer qui agit par blocage des récepteurs NMDA. La mémantine a été synthétisée et protégée par Eli Lilly and Co en 1968 (comme cité dans l'index Merck) et a été développée par Merz Pharma en collaboration avec Neurobiological Technologies, Inc. puis donnée sous licence aux laboratoires Forest pour les USA et Lundbeck pour d'autres marchés européens et internationaux choisis. La mémantine est commercialisée sous les marques Axura et Akatinol par Merz, Namenda par Forest, Ebixa et Abixa par Lundbeck et Memox par Unipharm.

Usage clinique

Bien que la mémantine ait été approuvée pour le traitement des formes modérées à sévères de la maladie d'Alzheimer[3], son usage a été recommandé contre l'avis du National Institute for Clinical Excellence du Royaume Uni[4] qui estime que le coût élevé de ce traitement ne vaut pas les bénéfices médicaux pour la plupart des patients.

La mémantine a été associée à une décroissance modérée des détériorations cliniques liées à la maladie d'Alzheimer[5]. Une revue systématique d'essais contrôlés randomisés montre que la mémantine a un effet positif modeste sur la cognition, l'humeur, le comportement et la capacité à assumer les activités de la vie quotidiennes dans les formes modérées à sévères de la maladie d'Alzheimer mais un effet inconnu pour les formes légères à modérées de la maladie[6].

La vitamine D, une neurohormone stéroïdienne qui exerce une activité neuroprotectrice en participant à la régulation des flux calciques et du système antioxydant, a démontré une efficacité remarquable en synergie avec la mémantine. En effet, dans une étude clinique menée par l'Université d'Angers, la mémantine et la vitamine D isolément n'ont guère amélioré l'état de patients atteints de la maladie d'Alzheimer mais ont permis des améliorations cognitives significatives en six mois lorsque prises conjointement[7][8].

La mémantine a aussi été testée contre la dépendance aux opioïdes, le lupus érythémateux disséminé, la dépression nerveuse, les troubles obsessionnels compulsifs, le jeu pathologique, le trouble du déficit de l'attention(ADHD)[9], le glaucome, les acouphènes, les neuropathies[10], les troubles envahissants du développement, l'encéphalopathie HIV(en:AIDS dementia complex)[11], le nystagmus pathologique[12] et la sclérose en plaques[13]. Elle ne semble pas être efficace dans le syndrome de Down à l'âge adulte[14].

Effets indésirables

La mémantine est généralement bien tolérée[6]. Les effets indésirables communs incluent confusion, vertiges, somnolence, céphalées, insomnie, agitation et/ou hallucinations. Des effets indésirables moins communs incluent vomissements, anxiété, hypertonie, cystite et libido envahissante[15],[5]. D'un autre côté, il a été reporté que la mémantine aurait induit une détérioration neurologique réversible pour des cas de sclérose en plaques ce qui a entrainé l'arrêt d'un essai clinique en cours[13].

Pharmacologie

Glutamatergique (récepteur NMDA)

Un dysfonctionnement de la neurotransmission glutamatergique, se manifestant par une excitotoxicité neuronale est suspecté d'être dans l'étiologie de la maladie d'Alzheimer. Cibler le système glutamatergique, spécialement les récepteurs NMDA, offre une nouvelle approche de traitement par rapport à l'efficacité limitée des médicaments ciblant le système cholinergique[16].

La mémantine est un antagoniste non compétitif du récepteur NMDA, de faible affinité et dépendant du voltage (?)(en:voltage-dependent)[17],[18]. En se liant aux récepteurs NMDA avec plus d'affinité que les ions Mg2+, la mémantine serait capable d'inhiber l'influx prolongé d'ions Ca2+ qui est à la base de l'excitotoxicité neuronale. Cependant, la faible affinité et la cinétique rapide de retrait de la mémantine au niveau du canal des récepteur NMDA préservent la fonction physiologique des récepteurs, qui peuvent être activés par les concentrations relativement hautes de glutamate relaché suite à la dépolarisation des neurones présynaptiques[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25]. L'interaction de la mémantine avec les récepteurs NMDA joue un rôle majeur dans l'amélioration symptomatique que cette molécule thérapeutique a sur la maladie d'Alzheimer. De plus, il n'y a pas de preuves[26]que la capacité de la mémantine à protéger contre l'excitotoxicité via le récepteur NMDA ait un effet sur le développement de la maladie d'Alzheimer, bien que cela ait été suggéré pour les modèles animaux[20].

Sérotoninergique (récepteur 5-HT3)

La mémantine agit comme un antagoniste non compétitif du récepteur 5HT3 avec un affinité similaire à celle qu'elle a pour le récepteur NMDA[27]. L'importance clinique de cette activité sérotonergique dans le traitement de la maladie d'Alzheimer est inconnue.

Cholinergique (récepteur nicotinique et cholinergique)

La mémantine agit comme un antagoniste non compétitif sur différents récepteurs neuronaux, récepteur nicotinique et récepteur cholinergique (nAChR) avec une affinité possiblement similaire à celle pour les récepteurs NMDA et 5-HT3. Il est difficile de le vérifier avec précision à cause des réponses rapides de désensibilisation des récepteurs nAChR dans ces expériences[28],[29],[24]. Il a été montré que le nombre de récepteurs nicotiniques est réduit dans la maladie d'Alzheimer, même en l'absence d'une décroissance générale du nombre de neurones. Les antagonistes du récepteur nicotinique sont donc vus comme une cible intéressante pour des médicaments anti-Alzheimer[30].

Dopaminergique (récepteur D2)

L'action de la mémantine a une composante dopaminergique[31].

Notes

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. a et b (en) « Mémantine », sur ChemIDplus, consulté le 3 septembre 2009
  3. Alzheimer disease: progress or profit?, Mount C, Downton C, Nat. Med., 2006, 12(7), p. 780–4. DOI 10.1038/nm0706-780
  4. Evaluations par cet institut; NICE, du donepezil, de la galantamine, de la rivastigmine (review) et de la mémantine dans le traitement de la maladie d'Alzheimer. TA111
  5. a et b Rossi S, editor. Australian Medicines Handbook, 2006, Adelaide: Australian Medicines Handbook; 2006.
  6. a et b Memantine for dementia, Areosa SA, Sherriff F, McShane R, Cochrane Database Syst Rev, 2005, 3, p. CD003154. DOI 10.1002/14651858.CD003154.pub4
  7. Modèle:Cite PMID
  8. Modèle:Cite PMID
  9. Open-Label Pilot Study of Namenda in Adult Subjects With ADHD and ADHD NOS [1]
  10. New drugs to prevent or treat diabetic polyneuropathy, Dan Ziegler.
  11. Memantine and HIV-associated cognitive impairment: a neuropsychological and proton magnetic resonance spectroscopy study, Schifitto G, Navia BA, Yiannoutsos CT et al; AIDS; 2007, 21(14), pp.1877–1886. DOI 10.1097/QAD.0b013e32813384e8
  12. Memantine/Gabapentin for the treatment of congenital nystagmus, Corbett J, Curr Neurol Neurosci Rep, 2007, 7(5), pp. 395–396. DOI 10.1007/s11910-007-0061-z
  13. a et b Memantine induces reversible neurologic impairment in patients with MS, Villoslada P, Arrondo G, Sepulcre J, Alegre M, Artieda J; Neurology, 2008. DOI 10.1212/01.wnl.0000342388.73185.80
  14. Hanney M, Prasher V, Williams N et al. Memantine for dementia in adults older than 40 years with Down's syndrome (MEADOWS): a randomised, double-blind, placebo-controlled trial, Lancet, 2012, doi:10.1016/S0140-6736(11)61676-0
  15. British National Formulary, Joint Formulary Committee, éd. BMA and the Royal Pharmaceutical Society of Great Britain, London, 2004, 47ème éd. (ISBN 0-85369-584-9)
  16. The glutamatergic system and neurodegeneration in dementia: preventive strategies in Alzheimer's disease, Cacabelos R, Takeda M, Winblad B; Int J Geriatr Psychiatry, 1999, 14(1), pp. 3–47. DOI 10.1002/(SICI)1099-1166(199901)14:1<3::AID-GPS897>3.0.CO;2-7
  17. The neuropharmacological basis for the use of memantine in the treatment of Alzheimer's disease, Rogawski MA and Wenk GL; CNS Drug Rev, 2003, 9(3), pp. 275–308.
  18. Memantine: a review of its use in Alzheimer's disease, Robinson DM, Keating GM; Drugs, 2006, 66(11), pp. 1515–34. DOI 10.2165/00003495-200666110-00015
  19. Low affinity channel blocking (uncompetitive) NMDA receptor antagonists as therapeutic agents—toward an understanding of their favorable tolerability, Rogawski MA, Amino Acids, 2000, 19(1), pp. 133–49. DOI 10.1007/s007260070042
  20. a et b Memantine: a NMDA receptor antagonist that improves memory by restoration of homeostasis in the glutamatergic system—too little activation is bad, too much is even worse |journal=Neuropharmacology, Parsons CG, Stöffler A, Danysz W; Neuropharmacology, 2007, 53(6), pp. 699–723. DOI 10.1016/j.neuropharm.2007.07.013
  21. Open-channel block of N-methyl-D-aspartate (NMDA) responses by memantine: therapeutic advantage against NMDA receptor-mediated neurotoxicity, Chen HS, Pellegrini JW, Aggarwal SK et al; J Neurosci., 1992, 12(11), pp. 4427–36. [2]
  22. Mechanism of memantine block of NMDA-activated channels in rat retinal ganglion cells: uncompetitive antagonism, Chen HS, Lipton SA; J Physiol. (Lond.), 1997, 499(Pt 1), pp. 27–46. [3]
  23. Paradigm shift in neuroprotection by NMDA receptor blockade: memantine and beyond, Lipton SA; Nat. Rev. Drug Discov., 2006, 5(2), pp. 160–70. DOI 10.1038/nrd1958
  24. a et b The chemical biology of clinically tolerated NMDA receptor antagonists, Chen HS, Lipton SA; J Neurochem., 2006, 97(6), pp. 1611–26. DOI 10.1111/j.1471-4159.2006.03991.x
  25. Pathologically activated therapeutics for neuroprotection, Lipton SA; Nat. Rev. Neurosci., 2007, 8(10), pp. 803–8. DOI 10.1038/nrn2229
  26. Du moins jusqu'en 2009.
  27. The N-methyl-D-aspartate receptor channel blockers memantine, MRZ 2/579 and other amino-alkyl-cyclohexanes antagonise 5-HT(3) receptor currents in cultured HEK-293 and N1E-115 cell systems in a non-competitive manner, Rammes G, Rupprecht R, Ferrari U, Zieglgänsberger W, Parsons CG; Neurosci Lett., 2001, 306(1-2), pp. 81–84. DOI 10.1016/S0304-3940(01)01872-9, [4]
  28. Open-channel blockers at the human alpha4beta2 neuronal nicotinic acetylcholine receptor, Buisson B, Bertrand D; Mol Pharmacol., 1998, 53(3), pp. 555–563. [5]
  29. Memantine blocks alpha7* nicotinic acetylcholine receptors more potently than n-methyl-D-aspartate receptors in rat hippocampal neurons, Aracava Y, Pereira EF, Maelicke A, Albuquerque EX; J. Pharmacol. Exp. Ther., 2005, 312(3), pp. 1195–1205. DOI 10.1124/jpet.104.077172
  30. Neuronal nicotinic receptors: from structure to pathology, Gotti C, Clementi F; Prog Neurobiol., 2004, 74(6), pp. 363–396. DOI 10.1016/j.pneurobio.2004.09.006
  31. Memantine agonist action at dopamine D2High receptors, Seeman P, Caruso C, Lasaga M; Synapse, 2008, 62(2), pp. 149–153. DOI 10.1002/syn.20472


Voir aussi

  • "The molecular basis of memantine action in Alzheimer's disease and other neurologic disorders: low-affinity, uncompetitive antagonism", Lipton SA; Current Alzheimer research, 2005, 2(2), pp. 155–165. DOI 10.2174/1567205053585846

Liens externes