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Le '''sarcome de Kaposi''', connu aussi sous le nom de [[syndrome]] de Kaposi, est lié à l’infection par l’[[herpèsvirus]] humain HHV8. La forme classique qui provoque des [[tumeur]]s cutanées des extrémités chez les personnes âgées fut décrite à la fin du {{XIXe siècle}} dans le pourtour méditerranéen. Le virus [[Herpèsvirus humain type 8|HHV8]] qui existe sous forme endémique en Afrique se développe particulièrement chez les individus co-infectés par le [[virus de l'immunodéficience humaine|VIH]]. L’épidémie de VIH et [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sida]] a donc provoqué une explosion du nombre de cas de sarcomes de Kaposi.
La '''maladie de Kaposi''' (également connu sous le nom de '''syndrome de Kaposi''') est une tumeur liée à l’infection par l’[[Herpèsvirus humain type 8]]. Cette maladie tient son nom du nom du dermatologue hongrois, [[Moritz Kaposi]], enseignant à l'[[Université de Vienne]], qui l'a décrit pour la première fois en 1872<ref name=MK/>.
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== Signes cliniques ==
[[Image:KaposisSarcomaFromCDC03-18-06.JPG|150px|right|thumb|Sarcome de Kaposi,sur gencives, atteinte légère]]
[[Image:Kaposi’s sarcoma intraoral AIDS 072 lores.jpg|150px|right|thumb|Sarcome de Kaposi,sur gencives, avec candidose (voile blanchâtre)]]
[[Image:Kaposi's Sarcoma.jpg|right|thumb|150px|Lésions cutanées d'un sarcome de Kaposi]]

Le sarcome tient son nom du nom du dermatologue hongrois, [[Moritz Kaposi]], de l'Université de Vienne, qui l'a décrit pour la première fois en 1872.


== Signes et symptômes ==
L'atteinte cutanée débute par une [[macule]] qui évolue vers une [[papule]], un [[Nodule (médecine)|nodule]] puis une plaque ulcérovégétante. Cette lésion est bien limitée, érythémateuse puis violacée, et peut simuler tout d'abord un [[hématome]]. Les lésions sont de taille variable, localisées ou généralisées. L'évolution est elle aussi très variable, très lente ou progressant rapidement.
L'atteinte cutanée débute par une [[macule]] qui évolue vers une [[papule]], un [[Nodule (médecine)|nodule]] puis une plaque ulcérovégétante. Cette lésion est bien limitée, érythémateuse puis violacée, et peut simuler tout d'abord un [[hématome]]. Les lésions sont de taille variable, localisées ou généralisées. L'évolution est elle aussi très variable, très lente ou progressant rapidement.


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== Traitement ==
== Traitement ==

Le traitement de la maladie de Kaposi fait appel à des traitements généraux et/ou locaux.
Le traitement de la maladie de Kaposi fait appel à des traitements généraux et/ou locaux.
Dans le cadre de l'infection à VIH, le ''traitement général'' est indiqué en cas de lésions cutanéomuqueuses extensives et/ou d'atteintes viscérales. Il fait appel à une monochimiothérapie de bléomycine si les lésions cutanées sont étendues et les lésions viscérales peu évolutives. Si les lésions cutanées sont œdématiées et les lésions viscérales graves, il repose sur une poly[[chimiothérapie]] associant [[adriamycine]], [[bléomycine]], [[vincristine]], et/ou vincristine, [[vinblastine]] et [[anthracycline]]s.


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Dans le cadre de l'infection à VIH, le ''traitement général'' est indiqué en cas de lésions cutanéomuqueuses extensives et/ou d'atteintes viscérales. Il fait appel à une monochimiothérapie de bléomycine si les lésions cutanées sont étendues et les lésions viscérales peu évolutives. Si les lésions cutanées sont œdématiées et les lésions viscérales graves, il repose sur une poly[[chimiothérapie]] associant [[adriamycine]], [[bléomycine]], [[vincristine]], et/ou vincristine, [[vinblastine]] et [[anthracycline]]s.

== Histoire ==
La maladie tient du nom de celui qui en a fait sa découverte, [[Moritz Kaposi]] (1837 - 1902), un [[dermatologue]] [[Hongrie|Hongrois]] qui a décrit pour la première fois les symptômes en 1872<ref name=MK>{{en}} {{ouvrage |auteur=Kaposi M. |année=1872 |titre=Idiopathisches multiples Pigmentsarkom der Haut |journal=Arch. Dermatol. Syph. |volume=4 |issue= 2|pages=265–273 |doi=10.1007/BF01830024 }}</ref>. Des recherches faites dans le siècle suivant supposent que la maladie, comme toutes les autres formes de cancer, pourrait être possiblement causée par un virus ou facteurs génétiques, mais aucun résultat n'a été concluant.

Avec la montée du SIDA, la maladie de Kaposi, l'un des premiers symptômes du SIDA, est sujette à d'intenses recherches dans l'espoir d'y trouver les causes de cette maladie. En 2007, des docteurs de San Francisco rapportent que la maladie de Kaposi affecte les homosexuels masculins.


Le virus est sexuellement transmissible<ref>{{en}} {{lien web|url=http://content.nejm.org/cgi/content/abstract/338/14/948|titre=Sexual Transmission and the Natural History of Human Herpesvirus 8 Infection|date=2 avril 1998|consulté le=30 décembre 2011}}</ref> et peu être transmise également par don d'organe<ref name="bloodjournal.hematologylibrary.org">{{en}} {{lien web|url=http://bloodjournal.hematologylibrary.org/cgi/content/full/90/7/2826|titre=Risk of Kaposi's Sarcoma-Associated Herpes Virus Transmission From Donor Allografts Among Italian Posttransplant Kaposi's Sarcoma Patients |date=27 février 1997}}</ref>. En Afrique, des statistiques montrant une très forte montée de l'infection supposent que la maladie de Kaposi est le cancer le plus répandu en Afrique sub-saharienne<ref>{{en}} {{lien web|url=http://www.nature.com/bjc/journal/v88/n1/abs/6600745a.html;jsessionid=7F44875AAB4DEE1211F6A2ECD3AA0ED1|titre=Nature.com}}</ref>.
Le ''traitement local'' est indiqué dans le cas d'atteintes cutanéomuqueuses stables et limitées.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{références}}
<references />


== Articles connexes ==
== Articles connexes ==

Version du 30 décembre 2011 à 19:33

Maladie de Kaposi
Description de cette image, également commentée ci-après
Lésions cutanées d'un sarcome de Kaposi.
Causes Herpèsvirus humain type 8 ou cancérogenèseVoir et modifier les données sur Wikidata
Transmission Transmission par gouttelettes respiratoires (d), transmission par contact (d) et transmission de l'agent pathogène par contact hématologique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Symptômes Tumeur, adénopathie, métastase, fièvre, empoisonnement (d) et cachexieVoir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
Médicament Vinblastine, actinomycine D, paclitaxel, étoposide, alitrétinoïne et daunorubicin citrate (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité OncologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 C46
CIM-9 176
ICD-O M9140/3
OMIM 148000
DiseasesDB 7105
MedlinePlus 000661
eMedicine 1083998
derm/203 oph/481
MeSH D012514
Patient UK Kaposis-sarcoma

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La maladie de Kaposi (également connu sous le nom de syndrome de Kaposi) est une tumeur liée à l’infection par l’Herpèsvirus humain type 8. Cette maladie tient son nom du nom du dermatologue hongrois, Moritz Kaposi, enseignant à l'Université de Vienne, qui l'a décrit pour la première fois en 1872[1]. La forme classique qui provoque des tumeurs cutanées des extrémités chez les personnes âgées fut décrite à la fin du XIXe siècle dans le pourtour méditerranéen. Le virus HHV8 qui existe sous forme endémique en Afrique se développe particulièrement chez les individus co-infectés par le VIH. L’épidémie de VIH et sida a donc provoqué une explosion du nombre de cas de sarcomes de Kaposi.

En Europe et aux États-Unis, la maladie touche surtout les homosexuels masculins[2], contrairement à l’Afrique où la transmission semble se faire de façon préférentielle de la mère à l’enfant et d’un enfant à l’autre. Il existe par ailleurs de nombreux porteurs asymptomatiques.

Des études[3],[4] montrent que les poppers (nitrite d’amyle) pourraient être à l’origine de sarcomes de Kaposi. Cette idée a servi à appuyer les thèses de scientifiques[5][source insuffisante] contestant l’origine virale du sida ; cependant ce lien est très ténu[6] et est insuffisant pour démonter un véritable lien causal.

Signes et symptômes

L'atteinte cutanée débute par une macule qui évolue vers une papule, un nodule puis une plaque ulcérovégétante. Cette lésion est bien limitée, érythémateuse puis violacée, et peut simuler tout d'abord un hématome. Les lésions sont de taille variable, localisées ou généralisées. L'évolution est elle aussi très variable, très lente ou progressant rapidement.

L'atteinte muqueuse est observée dans plus de 50 % des cas, buccopharyngée (palatine, gingivale, labiale, jugale, linguale, amygdalienne), ano-génitale ou oculaire.

L'atteinte viscérale fait toute la gravité de la maladie de Kaposi, en particulier l'atteinte pulmonaire. Les signes cliniques sont peu spécifiques : toux, dyspnée, fièvre prolongée. Les signes radiologiques sont tardifs, sous forme de nodules flous, mal limités, symétriques, avec éventuellement un épanchement pleural. Le scanner thoracique, le lavage broncho-alvéolaire (LBA) et la fibroscopie bronchique sont une aide au diagnostic.

Traitement

Le traitement de la maladie de Kaposi fait appel à des traitements généraux et/ou locaux. Dans le cadre de l'infection à VIH, le traitement général est indiqué en cas de lésions cutanéomuqueuses extensives et/ou d'atteintes viscérales. Il fait appel à une monochimiothérapie de bléomycine si les lésions cutanées sont étendues et les lésions viscérales peu évolutives. Si les lésions cutanées sont œdématiées et les lésions viscérales graves, il repose sur une polychimiothérapie associant adriamycine, bléomycine, vincristine, et/ou vincristine, vinblastine et anthracyclines.

Le « traitement local » Le modèle {{Guillemets}} ne doit pas être utilisé dans l'espace encyclopédique est indiqué dans le cas d'atteintes cutanéomuqueuses stables et limitées.

Histoire

La maladie tient du nom de celui qui en a fait sa découverte, Moritz Kaposi (1837 - 1902), un dermatologue Hongrois qui a décrit pour la première fois les symptômes en 1872[1]. Des recherches faites dans le siècle suivant supposent que la maladie, comme toutes les autres formes de cancer, pourrait être possiblement causée par un virus ou facteurs génétiques, mais aucun résultat n'a été concluant.

Avec la montée du SIDA, la maladie de Kaposi, l'un des premiers symptômes du SIDA, est sujette à d'intenses recherches dans l'espoir d'y trouver les causes de cette maladie. En 2007, des docteurs de San Francisco rapportent que la maladie de Kaposi affecte les homosexuels masculins.

Le virus est sexuellement transmissible[7] et peu être transmise également par don d'organe[8]. En Afrique, des statistiques montrant une très forte montée de l'infection supposent que la maladie de Kaposi est le cancer le plus répandu en Afrique sub-saharienne[9].

Notes et références

  1. a et b (en) Kaposi M., Idiopathisches multiples Pigmentsarkom der Haut, vol. 4, , 265–273 p. (DOI 10.1007/BF01830024)
  2. (en) Phillips AM, Jones AG, Osmond DH, Pollack LM, Catania JA, Martin JN, Awareness of Kaposi's Sarcoma-associated Herpesvirus among Men who Have Sex with Men, vol. 35, , 1011–4 p. (PMID 18665016, PMCID 2593118, DOI 10.1097/OLQ.0b013e318182c91f)
  3. (en)Effects of inhalant nitrites on VEGF expression: a feasible link to Kaposi’s sarcoma?
  4. (en)Correlates of Prevalent and Incident Kaposi’ Sarcoma « The relationship of amyl nitrite use to KSHV seroincidence was further investigated by adding the significant univariate variables to the model, one at a time. The OR did not change after adding either HSV-2 infection or bacterial STIs to the model, but it declined from 7.0 (95% CI, 2.0-24.9) to 5.5 (95% CI, 1.4-20.8) after adding a reported history of bathhouse use. Thus, these variables did not mitigate the association between amyl nitrite use and KSHV seroconversion. »
  5. notamment Peter H. Duesberg et Bryan J. Ellison.
  6. , (en)Effects of inhalant nitrites on VEGF expression: a feasible link to Kaposi’s sarcoma?, op. cit..
  7. (en) « Sexual Transmission and the Natural History of Human Herpesvirus 8 Infection », (consulté le )
  8. (en) « Risk of Kaposi's Sarcoma-Associated Herpes Virus Transmission From Donor Allografts Among Italian Posttransplant Kaposi's Sarcoma Patients »,
  9. (en) « Nature.com »

Articles connexes

Liens externes

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