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« Dîvân-e Shams-e Tabrîzî » : différence entre les versions

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'''''Divan-i Shams-i Tabrizi''''' (en français : ''Les travaux de Shams de Tabriz'', en {{Lang-fa|دیوان شمس تبریزی}}) est un recueil de [[Poème|poèmes]] écrits par le poète [[Persans|persan]] et mystique [[Soufisme|soufi]] [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]], également connu sous le nom de Rûmî.
'''''Divan-i Shams-i Tabrizi''''' (en français : ''Les travaux de Shams de Tabriz'', en {{Lang-fa|دیوان شمس تبریزی}}) est un recueil de [[Poème|poèmes]] écrits par le poète [[Persans|persan]] et mystique [[Soufisme|soufi]] [[Djalâl ad-Dîn Rûmî]], également connu sous le nom de Rûmî.
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== Héritage ==
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Le Divan influence plusieurs poètes et écrivains. Les [[Transcendantalisme (États-Unis)|transcendantalistes]] américains tels que [[Ralph Waldo Emerson]] et [[Walt Whitman]] connaissent le Divan et sont inspirés par son mysticisme philosophique<ref>Boostani & Moghaddas, 2015, pp. 79-80</ref>. De nombreux poètes de la fin de l'[[époque victorienne]] et géorgienne en Angleterre connaissaient également Rumi grâce la traduction du Divan par Reynold A. Nicholson<ref>Lewis, 2014, p. 728</ref>. L'éminent interprète de Rumi, [[Coleman Barks]], utilise des sélections de la traduction de Nevit Ergin dans ses propres réinterprétations de Rumi<ref>Merwin, 2002</ref>, bien qu'avec une controverse quant à l'exactitude et l'authenticité de l'interprétation de Barks<ref>Ali, 2017</ref>.
Le Divan influence plusieurs poètes et écrivains. Les [[Transcendantalisme (États-Unis)|transcendantalistes]] américains tels que [[Ralph Waldo Emerson]] et [[Walt Whitman]] connaissent le Divan et sont inspirés par son mysticisme philosophique<ref>Boostani & Moghaddas, 2015, pp. 79-80</ref>. De nombreux poètes de la fin de l'[[époque victorienne]] et géorgienne en Angleterre connaissaient également Rumi grâce la traduction du Divan par Reynold A. Nicholson<ref>Lewis, 2014, p. 728</ref>. L'éminent interprète de Rumi, [[Coleman Barks]], utilise des sélections de la traduction de Nevit Ergin dans ses propres réinterprétations de Rumi<ref>Merwin, 2002</ref>, bien qu'avec une controverse quant à l'exactitude et l'authenticité de l'interprétation de Barks<ref>Ali, 2017</ref>.

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== Références ==
== Références ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Cite journal|last1=Boostani|first1= Mahdieh|last2=Moghaddas|first2=Bahram|title=The Influence of Rumi's Thought on Whitman's Poetry|journal=Research Result: Theoretical and Applied Linguistics|date=2015 |volume=1 |issue=3 |pages=73–82 |url=http://rrlinguistics.ru/en/journal/issue/3-5-2015/}}
* {{cite news |last=Ali |first=Rozina |date=2017 |title=The Erasure of Islam from the Poetry of Rumi|url=https://www.newyorker.com/books/page-turner/the-erasure-of-islam-from-the-poetry-of-rumi |work=The New Yorker}}
* {{Cite journal|last=De Groot|first= Rokus|title=Rumi and the Abyss of Longing|journal=Mawlana Rumi Review|date=2011 |volume=2 |issue=1 |pages=61-93|jstor=45236317 |doi=10.2307/45236317}}
* {{cite web |url=http://www.dar-al-masnavi.org/about_divan.html |title=About the Divan |last=Gamard |first=Ibrahim |publisher=Electronic School of Masnavi Studies}}
* {{cite book |last=Gooch |first=Brad |title=Rumi's Secret: The Life of the Sufi Poet of Love |location=New York |publisher=HarperCollins |year=2017 |isbn=978-0-0619-9914-7}}
* {{cite book |last=Lewis|first=Franklin D.|title=Rumi - Past and Present, East and West: The Life, Teachings, and Poetry of Jalâl al-Din Rumi |location=New York |publisher=OneWorld Publications |year=2014 |isbn=978-1-7807-4737-8}}
* {{cite book |last=Foruzanfar|first=Badi-uz-zaman|title=Kulliyat-e Shams|location=Tehran |publisher=Amir Kabir Press |year=1957 |quote=Critical edition of the collected odes, quatrains and other poems of Rumi with glossary and notes.}}
* {{cite news |last=Merwin |first=W.S.|date=2002 |title=Echoes of Rumi|url=https://www.nybooks.com/articles/2002/06/13/echoes-of-rumi/|work=The New York Review of Books}}
* {{cite book |last=Rumi|first=Jalāl ad-Dīn Muhammad|translator-last=Nicholson|translator-first=Reynold A.|title=Divani Shamsi Tabriz|location=San Fransisco|publisher=The Rainbow Bridge |year=1973}}
* {{Cite journal|last=Foruzanfar|first=Badi-uz-zaman|translator-last=Sorkhabi|translator-first=Rasoul|title=Some Remarks on Rumi's Poetry|journal=Mawlana Rumi Review|date=2012 |volume=3 |issue=1 |pages=173-186|jstor=45236338 |doi=10.2307/45236338}}
* {{cite book |last=Vaziri|first=Mostafa|title=Rumi and Shams’ Silent Rebellion|location=New York|publisher=Palgrave Macmillan |year=2015|isbn=978-1-137-53080-6}}


=== Liens externes ===
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[[Catégorie:Livre paru au XIIIe siècle]]

Version du 11 décembre 2020 à 08:51

Une page d'une copie vers 1503 du Divan-i Shams-i Tabrizi.

Divan-i Shams-i Tabrizi (en français : Les travaux de Shams de Tabriz, en persan : دیوان شمس تبریزی) est un recueil de poèmes écrits par le poète persan et mystique soufi Djalâl ad-Dîn Rûmî, également connu sous le nom de Rûmî.

Compilation de poèmes lyriques écrits en persan, il contient plus de 40 000 vers et plus de 3 000 ghazals[1][2]. Tout en suivant la longue tradition de la poésie soufie ainsi que les conventions métriques traditionnelles des ghazals, les poèmes du Divan caractérisent le style poétique unique de Rûmî[3].

Écrit à la suite de la disparition du professeur spirituel de Rûmî, Shams ed Dîn Tabrîzî, le Divan est dédié à Shams et contient de nombreux versets le louant et déplorant sa disparition[4]. Bien que n'étant pas une œuvre didactique, le Divan explore encore des thèmes philosophiques profonds, en particulier ceux de l'amour et du désir[5].

Contenu

Le Divan contient des poèmes dans plusieurs styles poétiques orientaux-islamiques différents (par exemple ghazals, élégies, quatrains, etc. ). Il contient 44 292 lignes (selon l'édition de Foruzanfar[6], qui est basée sur les manuscrits les plus anciens disponibles) ; 3 229 ghazals dans cinquante-cinq mètres différents (34 662)[7] ; 44 bandes tarji (1 698 lignes); et 1 983 quatrains (7 932 lignes)[8] .Bien que la plupart des poèmes soient écrits en persan, il y en a aussi en arabe, ainsi que des poèmes trilingues écrits en turc, arabe et grec[9].

Forme et style

La plupart des poèmes du Divan suivent la forme d'un ghazal, un type de poème lyrique souvent utilisé pour exprimer des thèmes d'amour et d'amitié ainsi que des sujets théologiques soufis plus mystiques[10]. Par convention, les poètes écrivant des ghazals adoptent souvent des personnages poétiques qu'ils invoquent ensuite comme noms de plume à la fin de leurs poèmes, dans ce qu'on appelle des takhallos[11]. Rumi signe la plupart de ses propres ghazals en tant que Khâmush (Silence) ou Shams-i Tabrizi[12].

Bien qu'appartenant à la longue tradition de la poésie soufie, Rumi développe son propre style unique. Notamment, en raison de la manière improvisée dont Rumi compose ses poèmes, une grande partie de la poésie de Rumi présente style extatique qui diffère des œuvres d'autres poètes islamiques[13]. Rumi trouve manifestement que les contraintes métriques traditionnelles des ghazals sont trop contraignantes, déplorant dans un ghazal que l'adaptation de ses poèmes dans le mètre ghazal traditionnel «dum-ta-ta-dum» est un processus si terrible qu'il l'a tué[14].

Origines et histoire

En 1244, Rûmi, alors juriste et conseiller spirituel travaillant à la demande du Sultan Seldjoukide de Roum rencontre un derviche soufi errant nommé Shams ed Dîn Tabrîzî à Konya[15][16]. Rumi, qui n'avait auparavant aucune formation en poésie s'attache rapidement attaché à Shams[17]. Ce dernier agit en tant que professeur spirituel pour Rumi et lui présente la musique, la poésie chantée et la danse à travers les samas soufis[18]. Shams quitte brusquement Konya en 1246[19] revient un an plus tard[20], puis disparaît à nouveau en 1248[21], ayant peut-être été assassiné[22].

Au cours de la première de Sham, Rumi écrit des lettres poétiques à Shams plaidant pour son retour[23]. Après la deuxième disparition de Sham, Rumi fait de même et retourne à l'écriture de poésie louant Shams et déplorant sa disparition[24]. Ces poèmes seraient rassemblés après la mort de Rumi par ses étudiants sous le nom de Divan-i Shams-i Tabrizi[25].

Les dates de création de certains des poèmes du Divan sont inconnues[26]. Cependant, une grande partie des poèmes du Divan sont écrits suite à la seconde disparition de Sham[27]. Par conséquent, la plupart des poèmes datent probablement d'environ 1247 et des années qui ont suivi jusqu'à ce que Rumi ait surmonté son chagrin suite à la perte de son mentor[28]. Soixante-dix autres poèmes du Divan sont écrits après que Rumi ait eu la confirmation que Shams était mort[29]. Rumi dédie ces poèmes à son ami Salah al-Din Zarkub, mort en décembre 1258[30].

Au XVIe siècle, la plupart des éditeurs organisent les poèmes dans le Divan par ordre alphabétique selon la dernière lettre de chaque ligne, sans tenir compte des différents mètres et sujets des poèmes[31]. Cette méthode pour organiser des poèmes lyriques dans le Divan est encore utilisée dans les éditions iraniennes modernes du Divan[32]. Les éditions turques, cependant, suivent la pratique de l'ordre mevlevi et regroupent les poèmes par mètre[33].

Le premier exemplaire imprimé du Divan est réalisé en Europe en 1838 par Vincenz von Rosenzweig-Schwannau, qui imprime soixante-quinze poèmes d'une authenticité douteuse[34]. Reynold A. Nicholson produit un texte plus sélectif de cinquante ghazals du Divan, bien que l' édition critique de Badi al-Zaman Foruzanfar détermine depuis que plusieurs des sélections de Nicholson sont inauthentiques[35]. En 1957, Foruzanfar publie une collection critique de poèmes du Divan basés sur des manuscrits écrits dans les cent ans suivant la mort de Rumi[36].

Thèmes

Bien que le Divan ne soit pas, contrairement au Masnavi de Rumi, un travail didactique, il reste un travail profondément philosophique, exprimant la théologie mystique soufie de Rumi. Parmi les thèmes les plus importants du Divan figurent ceux de l'amour et du désir. Certains érudits de Rumi tels que Rokus de Groot soutiennent que Rumi rejette le désir en faveur d'une unité divine, ou tawhid, un concept que de Groot considère comme provenant de la déclaration de la Chahada selon laquelle il n'y a pas d'autre divinité que Dieu[37].

Selon de Groot, Rumi soutient que le désir de comprendre quelque chose au-delà de soi crée nécessairement une dualité entre les sujets et les objets[38]. Ainsi, ceux qui sont ivres d'amour, comme l'écrit Rumi, sont doubles, tandis que ceux ivres de Dieu sont unis comme un seul[39]. De Groot soutient que la philosophie de Rumi de l'unité de l'amour explique pourquoi Rumi signe environ un tiers du Divan sous le nom de Shams ed Dîn Tabrîzî : en écrivant comme si lui et Shams étaient la même personne, Rumi répudie le désir qui le tourmente après la disparition de Shams au profit de l'unité de tous les êtres trouvé dans l'amour divin[40].

En revanche, Mostafa Vaziri plaide pour une interprétation non islamique de Rumi. De son point de vue, les références de Rumi à l'amour composent un Mazhab-e 'Ishq séparé, ou «religion de l'amour», qui est universaliste plutôt que d'une perspective uniquement islamique[41]. Vaziri postule que la notion d'amour de Rumi est une désignation de la réalité incorporelle de l'existence qui se situe en dehors de la conception physique[42]. Ainsi, selon Vaziri, les références de Rumi à Shams dans le Divan ne se réfèrent pas à la personne de Shams mais à l'universalité englobante de l'amour[43].

Héritage

Pages d'un manuscrit de 1366 du Divan-i Shams-i Tabrizi dans le mausolée de Mevlâna, Konya, Turquie.

Le Divan influence plusieurs poètes et écrivains. Les transcendantalistes américains tels que Ralph Waldo Emerson et Walt Whitman connaissent le Divan et sont inspirés par son mysticisme philosophique[44]. De nombreux poètes de la fin de l'époque victorienne et géorgienne en Angleterre connaissaient également Rumi grâce la traduction du Divan par Reynold A. Nicholson[45]. L'éminent interprète de Rumi, Coleman Barks, utilise des sélections de la traduction de Nevit Ergin dans ses propres réinterprétations de Rumi[46], bien qu'avec une controverse quant à l'exactitude et l'authenticité de l'interprétation de Barks[47].


Références

  1. Foruzanfar, 1957
  2. Foruzanfar (tran. Sorkhabi), 2012, p. 183
  3. Lewis, 2014, p. 704
  4. Gooch, 2017, pp. 133-134
  5. De Groot, 2011, p. 67
  6. Foruzanfar, 1957
  7. Foruzanfar (tran. Sorkhabi), 2012, p. 183
  8. Gamard
  9. Foruzanfar (tran. Sorkhabi), 2012, p. 182
  10. Boostani & Moghaddas, 2015, p. 77
  11. Lewis, 2014, p. 435
  12. Lewis, 2014, p. 436
  13. Lewis, 2014, p. 704
  14. Lewis, 2014, p. 705
  15. Gooch, 2017, p. 81
  16. Gooch, 2017, p. 84
  17. Foruzanfar (tran. Sorkhabi), 2012, p. 176
  18. Gooch, 2017, p. 91
  19. Gooch, 2017, p. 125
  20. Gooch, 2017, p. 131
  21. Gooch, 2017, pp. 145-146
  22. Gooch, 2017, p. 149
  23. Gooch, 2107, p. 111
  24. Gooch, 2017, pp. 133-134
  25. Gooch, 2017, p. 141
  26. Lewis, 2014, p. 277
  27. Lewis, 2014, p. 277
  28. Lewis, 2014, p. 277
  29. Lewis, 2014, p. 277
  30. Lewis, 2014, p. 277
  31. Lewis, 2014, p. 394
  32. Lewis, 2014, p. 395
  33. Lewis, 2014, p. 395
  34. Lewis, 2014, p. 400
  35. Lewis, 2014, p. 400
  36. Lewis, 2014, p. 402
  37. De Groot, 2011, p. 67
  38. De Groot, 2011, p. 64
  39. Rumi (tran. Nicholson), 1973, p. 47
  40. De Groot, 2011, p. 83
  41. Vaziri, 2015, pp.12-13
  42. Vaziri, 2015, pp.13
  43. Vaziri, 2015, pp. 14
  44. Boostani & Moghaddas, 2015, pp. 79-80
  45. Lewis, 2014, p. 728
  46. Merwin, 2002
  47. Ali, 2017

Bibliographie

  • Mahdieh Boostani et Bahram Moghaddas, « The Influence of Rumi's Thought on Whitman's Poetry », Research Result: Theoretical and Applied Linguistics, vol. 1, no 3,‎ , p. 73–82 (lire en ligne)
  • (en) Rozina Ali, « The Erasure of Islam from the Poetry of Rumi », The New Yorker,‎ (lire en ligne)
  • Rokus De Groot, « Rumi and the Abyss of Longing », Mawlana Rumi Review, vol. 2, no 1,‎ , p. 61-93 (DOI 10.2307/45236317, JSTOR 45236317)
  • Ibrahim Gamard, « About the Divan », Electronic School of Masnavi Studies
  • (en) Brad Gooch, Rumi's Secret: The Life of the Sufi Poet of Love, New York, HarperCollins, (ISBN 978-0-0619-9914-7)
  • (en) Franklin D. Lewis, Rumi - Past and Present, East and West: The Life, Teachings, and Poetry of Jalâl al-Din Rumi, New York, OneWorld Publications, (ISBN 978-1-7807-4737-8)
  • (en) Badi-uz-zaman Foruzanfar, Kulliyat-e Shams, Tehran, Amir Kabir Press,  :

    « Critical edition of the collected odes, quatrains and other poems of Rumi with glossary and notes. »

  • (en) W.S. Merwin, « Echoes of Rumi », The New York Review of Books,‎ (lire en ligne)
  • (en) Jalāl ad-Dīn Muhammad Rumi, Divani Shamsi Tabriz, San Fransisco, The Rainbow Bridge,
  • Badi-uz-zaman Foruzanfar, « Some Remarks on Rumi's Poetry », Mawlana Rumi Review, vol. 3, no 1,‎ , p. 173-186 (DOI 10.2307/45236338, JSTOR 45236338)
  • (en) Mostafa Vaziri, Rumi and Shams’ Silent Rebellion, New York, Palgrave Macmillan, (ISBN 978-1-137-53080-6)

Liens externes