Voie romaine de Reims à Langres

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Voie Romaine de Reims à Andemantunnum
Image illustrative de l’article Voie romaine de Reims à Langres
Sur la Table Peutinger Durocorter, Tullum, Langres.
Autres dénominations Voie romaine de Durocotorum à Bagacum
Caractéristiques
Longueur ~ km
Extrémité Durocortorum (Reims)
Extrémité Langres (Andemantunnum)
Territoire traversé
1 région Gaule belgique

La voie romaine Reims-Langres est une voie romaine qui reliait Durocortorum à Andemantunnum. Elle est une variable de l’itinéraire Lyon-Boulogne.

Sources[modifier | modifier le code]

La Table de Peutinger atteste de cette voie allant de Reims à Langres. Par contre, elle n’est pas reprise dans les Itinéraire d'Antonin[1]. Cette voie fait partie du réseau Agrippa.

Réseau Agrippa.

Parcours[modifier | modifier le code]

Parcours Reims (Durocotorum) à Langres (Andematunum)) via Corbeil (Corobilium) et Bar-sur-Aube (Segessera)[modifier | modifier le code]

Trajet de Reims à Langres.

Reims – Les Grandes Loges[modifier | modifier le code]

Quittant Reims (Durocortorum) par le sud,

  • traverse la Vesle à Sillery
  • rejoint Beaumont-sur-Vesle,
  • et rejoint en ligne droite Les Petites Loges, les traverse et poursuit,
  • traverse Les Grandes Loges pour atteindre La Veuve[2].

La Veuve – Domprot[modifier | modifier le code]

  • poursuit de La Veuve jusqu’à Châlons en Champagne ou Catalaunum ou Duro-Catalaunum,
  • traverse Châlons en Champagne,
  • se superpose à la sortie de Châlons en Champagne à l’actuelle D2 jusqu’à Coolus,
  • à la sortie de Coolus, quitte la D2, la trace est visible dans les champs sur environ 3,4 kilomètres,
  • reprend un chemin de terre jusqu’à croiser la D79, au-delà, la voie n’existe plus jusqu’à Faux-Vésigneul. Un camp légionnaire romain était établi au lieu-dit "le Champ Gabriel" de Faux-Vésigneul,
  • à la sortie de Faux-Vésigneul, la voie se superpose avec la D4,
  • traverse Coole et quitte la D4 peu après Coole pour poursuivre en alignement jusqu’à Humbauville,
  • entre à Humbauville par la « Rue Voie Romaine » traverse le village et prend la D12 jusqu’à Le Meix-Tiercelin,
  • à la sortie de Le Meix-Tiercelin quitte la D12 pour poursuivre en alignement jusqu’à Corbeil (ou Corobilium) par le « chemin des romains » et en évitant Domprot[3].

Corbeil – Bar-sur-Aube[modifier | modifier le code]

  • traverse Corbeil par la « Rue basse des Romains » et « Rue haute des Romains » et poursuite sur le même « chemin des romains » jusqu’à Donnement, en traversant le territoire des communes de Dampierre et de Balignicourt,
  • traverse Donnement et poursuit sur la D24, pour atteindre Braux-le-Petit,
  • traverse Braux-le-Petit et poursuivait théoriquement en ligne droite, mais qui n’existe plus à la traversée du village, pour atteindre Bétignicourt,
  • a Bétignicourt contourne les étangs sur la commune de Saint-Christophe-Dodinicourt, traverse la piste d’aviation, pour rejoindre à travers les cultures de Saint-Léger-sous-Brienne, Brienne-le-Château à la hauteur de la « Rue jean Monnet »,
  • traverse Brienne-le-Château,
  • quitte Brienne-la-Vieille
  • passe à l’est de Dienville par un chemin de terre, pour rejoindre La Rothière. À l’entrée de La Rothière, à la fourche avec la D396, un panneau indique « Voie Romaine Lyon Boulogne sur Mer attribuée à Agrippa tronçon Langres – Reims ».
  • de La Rothière rejoint Trannes par le « Chemins des romains » parallèle à la D196 en passant sur le territoire des communes d’Unienville et de Juvanzé,
  • traverse Trannes par le « Chemins des romains » et la « Rue aux juifs »
  • rejoint Bossancourt par la D396, traverse Bossancourt par la « Rue vielle Route » reprend la D396 et puis la D619 sur la commune de Dolancourt,
  • traverse Arsonval puis toujours sur la D619, passe sur le territoire des communes de Montier-en-l'Isle et de Ailleville,
  • arrive à Bar-sur-Aube ou Segessera. Un camp dit Oppidum de Sainte-Germaine était établi sur les hauteurs de Bar-sur-Aube[4].

Bar sur Aube – Bricon[modifier | modifier le code]

Cette portion de l'itinéraire est facilement reconnaissable car la voie romaine était entre Langres et Bar-sur-Aube surélevée par rapport aux cultures[5].

Bricon – Langres[modifier | modifier le code]

Comme pour Bar sur Aube – Bricon, cette portion de l'itinéraire est facilement reconnaissable car la voie romaine était entre Langres et Bar-sur-Aube surélevée par rapport aux cultures.

  • traverse Bricon et suit la D102 jusqu’à Blessonville[7],
  • traverse Blessonville et suit la D102 jusqu’à Richebourg,
  • traverse Richebourg par la « Rue de la Levée de César » et poursuit en alignement à travers champ. L’appellation « Rue de la levée » signifie que la route est surélevée par rapport aux champs,
  • passe à Mormant près de l’Abbaye de Mormant
  • passe au-dessus de Marac,
  • traverse Beauchemin,
  • rejoint Humes-Jorquenay puis rejoint Langres par la N19,
  • pour arriver à Langres ou Andemantunnum par sa porte Gallo-romaine[8].

Parcours Reims (Durocotorum) à Langres (Andematunum)) via ??[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Chapitre IV. Les voies romaines » [livre], sur journals.openedition.org, Presses universitaires du Septentrion, (consulté le ).
  2. « Carte générale de la France. 079, [Reims]. N°79. Flle 39 », sur Gallica, 1758-1760 (consulté le ).
  3. « Carte générale de la France. 080, [Châlons-sur-Marne]. N°80. Flle 25e », sur Gallica, (consulté le ).
  4. « Remonter le temps », sur ign.fr (consulté le ).
  5. Richebourg (Haute-Marne) : Fichier:CP Richebourg Vue générale.jpg
  6. « Chapitre IV. Les voies romaines » [livre], sur journals.openedition.org, Presses universitaires du Septentrion, (consulté le ).
  7. « Via Francigena », sur Mairie de BRICON, (consulté le ).
  8. « Carte générale de la France. 113, [Langres]. N°113. Flle 52 », sur Gallica, 1760-1761 (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sources et liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Informations archéologiques », 1964, t. 22, fasc. 2, p. 298-299 ; Tomasson (Raymond), « Dix années de sauvegardes archéologiques dans l’Arrondissement de Bar-sur-Aube (1955-1965) », art. cit., p. 47-48.
  • Le camp légionnaire romain de Faux-Vésigneul, au lieu-dit ""le Champ Gabriel"" (Marne) et la route d'Agrippa / Alain Gélot et Richard Roussinet.
  • Il était une fois... Blessonville, Claire Batier-Barret, 1994.