Humes-Jorquenay
Humes-Jorquenay | |||||
Rivière La Mouche à Humes. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Langres | ||||
Maire Mandat |
Henri Linares 2020-2026 |
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Code postal | 52200 | ||||
Code commune | 52246 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Hûmois, Hûmoises | ||||
Population municipale |
583 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 54′ 14″ nord, 5° 18′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 313 m Max. 452 m |
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Superficie | 15,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Langres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Langres | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Humes-Jorquenay est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le bourg de Humes est traversé par la route nationale 19 (Paris-Bâle), dans l'axe Chaumont-Langres, ainsi que par la ligne de chemin de fer Paris-Bâle. Il est longé également par le canal Champagne-Bourgogne.
Humes est située à quatre kilomètres, au nord de Langres, à environ deux kilomètres de la sortie autoroutière « Langres-Nord » de la A31.

Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Humes-Jorquenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,9 %), terres arables (35 %), forêts (7,8 %), zones urbanisées (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestée sous la forme Huismes en 1233.
Humes et Huisnes repose sur le gaulois, on admet généralement aujourd'hui la forme féminine °ux(s)ama(s) / °ux(s)isama(s) < °uxs-sama(s) / °ux(s)i-sama(s) « très haute(s) » ou simplement « hauteur(s) », à l’origine entre autres des noms de même étymologie que l'on retrouve en France pour Exmes, Huismes, etc[7],[8].
Histoire[modifier | modifier le code]
- La qualité de l'eau dite de la « Fontaine au bassin », provenant d'un captage sur la commune de Saint–Ciergues, a permis l'installation d'une brasserie à Humes dès le début du XIXe siècle. Différentes bières Bock y ont été produites, dont la Vézelize à partir de 1930. En 1972, Stella Artois rachète la brasserie qui sera finalement fermée en 1975. Il ne reste plus aujourd'hui que la maison de maître, la tonnellerie attenante et le parc avec un jet d'eau.
- Le , le commandant René Pépin part seul en reconnaissance. Après avoir réglé ses armes sur le lac près de Langres, il découvre une colonne ennemie qu'il entreprend de mitrailler. C'est alors qu'une patrouille de Messerschmitt 109 l'attaque. Il succombe sous le nombre et s'écrase près du village de Humes. Il totalisait deux victoires aériennes.
- Le , en hommage à cet aviateur, l'Armée de l'Air donnera à la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim (Haut-Rhin) comme nom de tradition celui de : base aérienne d'opérations Commandant-René-Pépin. En 2010, la base aérienne 132 ferma définitivement, c'est le 1er régiment de marche du Tchad, venant de Noyon (Oise), qui, aujourd'hui est implanté dans les anciennes installations.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
L'association de ce village avec celui de Jorquenay, situé à deux kilomètres, décidée par les conseils municipaux en 1972, a donné naissance à la commune de Humes-Jorquenay le .
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2020, la commune comptait 583 habitants[Note 3], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]


- Le pont tournant sur le canal à Jorquenay[13].
- Les vestiges de l'ancienne Brasserie & Malterie de Humes, dans un beau parc avec jet d'eau[14].
- Batterie de Humes.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Guillaume Henry, styliste, fils du maire Jean Henry, grandit à Humes.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | Tiercé en pairle renversé: au 1er de sinople à la gerbe de blé d'or liée de gueules, au 2e de gueules au fourquet de brasseur d'or, au 3e d'argent à la fasce ondée d'azur et à l'ancre renversée de sable brochant sur la fasce; au listel d'or chargé de l'inscription de sable « HUMES JORQUENAY » brochant en cœur sur le tout[15]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Errance, Paris, , p. 329.
- Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne, Errance, Paris, , p. 220a.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Photo Le pont sur le canal sur Structuræ
- Utilisation de l'eau à la brasserie de Humes
- « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).