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Olivier Garcin
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Olivier Garcin, né le à Aix-en-Provence est un artiste (vidéaste, poète, plasticien, performeur) de l’école de Nice et professeur d'arts plastiques ainsi que d'histoire de l'art. Son travail d’artiste veut interroger les valeurs traditionnelles des Beaux-Arts (le beau comme finalité absolue, l’académisme), dans une perspective politique, au sens étymologique voire « noble » du terme : créer le lien dans la Cité. Olivier Garcin travaille par séries en variant ses supports : films, dessins, poèmes-partitions, photographies, création d’objets, installations et performances. Il continue d’animer le mouvement « Garage 103 », qu’il a contribué à fonder en 1975.

Formation académique[modifier | modifier le code]

Olivier Garcin obtient un Certificat d’Etudes d’Arts Plastiques en 1976, puis un DNSEP Communication visuelle et audiovisuelle en 1979, à la Villa Arson de Nice, alors Ecole nationale d’arts décoratifs. En 1981, il présente un mémoire de maîtrise sur les fétiches de l’Afrique de l’ouest, au Centre du XXème siècle de l’université de Nice. Il obtient le CAPES d’arts plastiques en 1997.

Le garage 103[modifier | modifier le code]

Le mouvement « Garage 103 » est fondé en 1975, et a été présent au Centre Georges Pompidou de Paris en 1977 dans l’exposition « A propos de Nice » qui présentait l’artd'avant-garde niçois. Cette exposition a été commémorée au MAMAC de Nice en 2017[1]. « La Remise du Garage 103 » créée en 1975 se présente comme « un lieu alternatif à Nice », où les artistes, y compris d’autres pays, trouveraient un lieu d’expression en dehors des voies institutionnelles et plus officielles, qui peuvent être vues comme contraignantes.

Le mouvement eut d’autres noms au fil du temps, comme « Synthèse communication » (1983-1987) ou encore « Ceci n’est pas une galerie » (1995-2011). « L’esprit garage 103 » reçut en 1977 le soutien de François Pluchart, le fondateur d’ArTitudes. Le mouvement fit l’objet d’articles dans de nombreuses publications (Art Press, Le Catalogue des ressources, Libération, Doc(k)s…. )

Le Garage 103 a publié une revue (dont Olivier Garcin est directeur de publication), « Des viscères et des abats, Chronique du garage 103 », de 1975 à 1981 (49 numéros) [2]. Le titre volontairement provocateur veut traduire une volonté de défendre la liberté de pensée et d’expression. Le mouvement propose aussi des expositions (Balbino Giner, François Goalec, en 1977, Michel Crespin, Julien Blaine en 1978, Arturo Barrio, Jean-Claude Lefèvre en 1979, Philippe Tixier en 1983, Jean Borsotto en 1984) et organise des happenings et « actions de rue », dont l’historique est détaillé dans l’Histoire de la performance à Nice de 1951 à 2011 éditée par la Villa Arson ainsi que dans l’historique de la performance dans la région initié sur wikimonde[3].

Formes d’arts[modifier | modifier le code]

Olivier Garcin est le créateur du concept de DIA©®, Dispositifs Installés pour l’Action, qu’il a déposé. Ce sont des situations performatives qui proposent aux spectateurs un jeu centré sur la mémoire et les traces que les artistes performeurs laissent à la façon d’indices (« Revue de Poésie(s) » en 2003, « Les objets de l’intime » en 2004). L'artiste se fait surtout connaître par ses performances, qu’elles soient conçues par lui ou par d’autres grands noms de la discipline (Adriano Spatola (it) du Gruppo 63, Henri Chopin). Il propose également des poèmes-partitions suivant la voie ouverte par Bernard Heidsieck.

Il publie une partie de son œuvre poétique dans des revues comme « ZIP zone d’intérêt poétique » (Barjols) ou « Doc(k)s ».

Activités éditoriales[modifier | modifier le code]

Étant directeur de publication dès 1975 de la revue « Des viscères et des abats, Chronique du garage 103 », Olivier Garcin occupe le même poste en 1976 pour le premier numéro de la revue « Ap’art » de Ben [4], avec lequel il collabore souvent, encore aujourd’hui.

Il a publié des articles dans Libération et dans la revue écologiste « La Gueule Ouverte » pendant la période 1976-1978. Dans ce contexte, il organise en 1977 la rencontre « Art-Ecologie-Régionalisme » à Saint-Vincent-sur-Jabron. Il est également publié dans le complément de « Écritures Dans la Peinture » de 1984 et dans le « 146 Créateurs » de 1986[5], deux catalogues de la Villa Arson de Nice. Olivier Garcin a fondé des journaux indépendants comme « Des Nouvelles de l’Art – européennes-internationales- » (1989-2008) ou encore « L’entre » (1999-2001).

Activités d’enseignement[modifier | modifier le code]

Outre son service de professeur certifié de l’éducation nationale dans l’académie de Nice, Olivier Garcin a officié à l’École des beaux-arts d’Orléans (aujourd’hui École supérieure d’art et de design d’Orléans), à l’École des beaux-arts de Monaco, à l’école Pro’Artigraph de Nice. Encore aujourd’hui, il enseigne à l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) de Nice ainsi qu’au département Lettres Arts Sciences Humaines (LASH) del'université Nice Sophia-Antipolis.

Ouvrages personnels ou collectifs[modifier | modifier le code]

  • 1978 : Histoire du printemps 76 et de ses conséquences, Editions Ars Longa Vita Brevis (Nice)
  • 1978 : Biœuvregraphie. La tentation des tentacules, Garage 103 (Nice)
  • 1979 : Le sept couleurs est un oiseau passif et ahuri, Gong, Compteur Geiger, (Garage 103, support magnétique) (Nice)
  • 1999 : Silence groupe alerte (Nice, Monaco)
  • 2000 : Utopies (collectif Les Archives Dissipées), Edition Montagne Froide (Besançon)
  • 2000 : Café avec le groupe alerte Nice Monaco
  • 2008: Art Action Poésies Performances Start Nice

Expositions[modifier | modifier le code]

  • 1977 : « Gisement Futurologique, carré de fouille n°1 », installation vidéo et performance à la Remise du garage 103 (Nice)
  • 1977 : « Garage 103 », installation et performance collective dans l’exposition « À propos de Nice » du Centre Georges Pompidou
  • 1978 : « Poésie(s) », installation au Festival de la poésie (Maison de la Culture, Le Havre)
  • 1980 : « Même les montagnes », installation cinématographique et dispositif sonore (Galerie d’art contemporain des Musées de Nice)
  • 1981 : « Retour d’Afrique », installation photographique, « Même les montagnes », installation cinématographique (Festival de photographie de Montpellier)
  • 1983 : « Tout un tas d’horizons », installation son et images, « Dessins à l’aveugle » (« l’Atelier », Nice)
  • 1984 : « Pour une réalisation audiovisuelle docu-mentale », installation photographique et documents (Galerie Diagonale de la Villa Arson, exposition « L’écriture dans la peinture » en partenariat avec plusieurs lieux d’art niçois)
  • 1991 : « Quelque chose à voir entre la terre et le soleil », Villa Lamartine, Monaco
  • 1994 : « Les remparts », mur photographique, installation et projection (Festival cinématographique de Nuremberg)
  • 1996 : « Transparents », installation de projections lumineuses et photographies (Festival de Baltchik, Bulgarie)
  • 1997 : « Aboli, pa aboli… », DIA©® (présenté en différentes occasions, comme le Festival de Cannes 1998)
  • 2002 : « Le goût du son », projection et installation vidéo (Montbéliard)
  • 2002 : « Toutes les circonstances modèlent l’être » (galerie Ventabren Art Contemporain, Ventabren)
  • 2002 : « Gisement futurologique, le cercle de découverte », installation vidéo et poésie (Ceci n’est pas une galerie, Nice)
  • 2002 : « Revue de Poésie(s) », dispositif installé pour l’action (Ceci n’est pas une galerie, Nice ; reproduit à la bibliothèque de Turin en 2005, au festival « 06 en scène » de Nice en 2006, A LA ZIP DE Barjols EN 2008 )
  • 2007 : « Les objets de l’intime » DIA©® (Ceci n’est pas une galerie, Nice)
  • 2012-2013 : « À la vie délibérée, une histoire de la performance sur la Côte d’Azur » (Villa Arson de Nice)
  • 2017-2018 « Gisement futurologique n°7, le cabinet de curiosité », (Musée archéologique de Cimiez[6][7], Nice)

L’art action, performance[modifier | modifier le code]

  • 1982 : « Poèmes d’amour » (galerie J&J Donguy, Paris)
  • 1999 : « L’Histoire de l’Art c’est moi », texte et cinéma (avec le Comité mélangeur, Marseille ; repris au festival « Un set de poésie(s) » à l’espace Magnan de Nice en 2003)
  • 2000 : Performance « Cinéma live », poésie et cinéma (avec le Comité Mélangeur, Marseille)
  • 2002 : « Tournez-vous ? », textes et cinéma (Ventabren Art Contemporain)
  • 2003 : « Le cri » et « Les viscères », texte image et son (festival Art Action de Monza)
  • 2003 : « Autoportraits », vidéo et action de rue, avec Albine Lombard (Atelier expérimental de Clans)
  • 2003 : « B.O.M.B. », performance poésie et son (Festival « Fluxus-Post Fluxus » de Nice)
  • 2004-2006 : « PERSONNE(S) », performance vidéo danse et poésie, Albine Lombard chorégraphe et danseuse, Hugues Pomiés danseur (Festival IIe Danse d’Ajaccio, Maison du théâtre et de la danse d’Épinay-sur-Seine, Atelier expérimental de Clans, Les chantiers sur la lune de La Seyne-sur-Mer, festival « 06 en scène » de Nice)
  • 2006 : « Poésie(s) Performances Art Action » (festival « 06 en scène », palais des congrès Acropolis de Nice)
  • 2006 : « la box » (Barjols)
  • 2006 : « Poesia Vagabonda » (Turin)
  • 2008 : « ZIP zone d’intérêt poétique » (Barjols) [8]

Organisation de manifestations[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mangion Éric, Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à 2011

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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