Utilisateur:Ruyblas13/Constructions et essais/archive 2017/5

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Schokland *
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Vue panoramique du site de Schokland
Coordonnées 52° 38′ 30″ nord, 5° 46′ 30″ est
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Subdivision Commune de Noordoostpolder, Province du Drapeau de la province de Flevoland Flevoland
Type Culturel
Critères (iii), (v)
Superficie 1306
Région Europe et Amérique du Nord **
Année d’inscription 1995 (19e session)
Géolocalisation sur la carte : Flevoland
(Voir situation sur carte : Flevoland)
Schokland
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
Schokland
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Schokland
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Schokland, situé dans la commune de Noordoostpolder, province du Flevoland, est une ancienne île du golfe néerlandais du Zuiderzee. Depuis le , Schokland a le statut de village dans la commune de Noordoostpolder.

Dès le Paléolithique supérieur, une présence humaine est attestée. Le site connaît une importante phase d'occupation au cours du Néolithique et de l'âge du bronze. Ultérieurement, Schokland est utilisé durant l'âge du fer, puis, dans une moindre mesure, à l'époque romaine. Développé à la suite de la montée du niveau de la mer, Schokland reste habité au cours du Moyen Âge, mais subit des inondations du XIXe siècle. À cette époque, les habitants de Schokland se réfugient sur les trois parties les plus élevées de l'île, Emmeloord, Middelbuurt et De Zuidert. Un raz-de-marée majeur ravage l'île en février 1825. Le gouvernement ordonne par décret royal l'évacuation de l'île et la fin de son occupation permanente le . En 1942, Schokland, comme l'ensemble du Noordoostpolder, redevient un territoire continental et perd son statut d'île.

De nos jours, Schokland est un site archéologique visité annuellement par 40 000 personnes et abrite le musée de Schokland. Il aussi le premier site néerlandais à être inscrit, dès 1995, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO aux Pays-Bas.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et localités limitrophes[modifier | modifier le code]

Le site de Schokland est localisé dans la partie méridionale de Noordoostpolder, commune rattachée à la province du Flevoland, aux Pays-Bas[1]. Schokland est borné par le village de Nagele, à l'ouest et par celui d'Ens, à l'est[1]. En outre, le village néerlandais est traversé, en son centre, par la N352, itinéraire routier qui se déploie localement sur un axe est/ouest[1].

Dans la première moitié du XIXe siècle, alors qu'elle était encore une île, Schokland s'établissait à environ 6 km du littoral néerlandais, entre l'embouchure de l'IJssel et l'ancienne île d'Urk[2],[3]. Ce n'est qu'à partir du milieu XXe siècle que Schokland a fait partie intégrante des zones continentales néerlandaises[4].

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Photographie en couleurs d'un rocher formé lors d'une période glaciaire et reposant sur un socle.
Blocs erratiques découverts à Schokland en 1954[5].

Le socle géologique du site néerlandais, à l'instar de l'ensemble du Noordoospolder (« polder du Nord-Est »), est constitué de dépôts glaciaires formés au Quaternaire et établis dans la continuité de ceux de la province de la Drenthe[6],[7]. En outre cette base géologique comporte une strate datée du Pléistocène inférieur présente à 210 m de profondeur et un étage formé à l'Holocène caractérisé par de l'argile marine et de la tourbe[7]. Les dépôts du Quaternaire, marqués par une subsidence ayant été mise en évidence par la différence des cotes entre l'étage de l'Eemien et celui du Needien, sont recouverts par une couche composée de sédiments de différents types : fluvial, glaciaire, morainiques, et argileux[6],[7]. Des gisements de tourbes, formés vers 8000 av. J.-C., viennent compléter la composition de cette strate géologique[6]. Plusieurs couches sédimentaires, d'origines lacustre, lagunaire et maritime et issues de l'assèchement du lac Flevo, s'y juxtaposent[6]. Les roches affleurentes sont essentiellement formées de sable à faible granulosité, de limons et de tourbes[6].

Le sous-sol de Schokland repose en partie sur une couche stratigraphique composée de sable associé à du silex, vestige d'ancien barrage[8].

Le territoire de Schokland, d'une superficie de 1 306 ha, affecte la forme d'une bande oblongue orientée sur un axe nord-sud[1],[4]. Une excroissance de terres, établie au nord-ouest, vient compléter le tracé de son aire géographique[1]. Le site néerlandais, au relief relativement plan, est, pour totalité, situé au-dessous du niveau de la mer. Ainsi, son altitude s'échelonne entre un minimum de - 6,00 m et un maximum de - 2,50 m, niveau observé dans sa partie centrale[8].

Évolution de la superficie de Schokland[modifier | modifier le code]

Évolution de la superficie du territoire de Schokland entre 800 et 1850 (d'après estimations)[9].
Année d'estimation Superficie totale en hectares Superficie de la partie nord du territoire Superficie de la partie sud du territoire
800 3 564 1 621 1 943
1200 2 618 1 389 1 229
1400 1 915 1 065 850
1600 952 606 346
1789 308 176 132
1850 143 44 100
Années 2000 et 2010 (après rattachement à la commune de Noorderspolder) 1 306[4] - -

Selon l'archéologue néerlandais Gerrit van der Heide, s'appuyant sur la composition du sous-sol, mais également sur d'anciens documents cartographiques, le territoire de Schokland aurait diminué d'environ 96 % sur une période comprise entre 800 et 1850[9],[10].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Schokland signifie en néerlandais « la terre des secousses »[3]. Le nom du site pourrait également renvoyer à la notion de « pays des Schokken »[3].

Au cours du Moyen Âge central, en 1134, la localité est mentionnée sous le terme de « Emelwerd »[11]. Cette mention, qui apparaît dans une charte ecclésiastique, renvoie probablement au terp d'Emmeloord (situé dans la partie nord de Schokland)[11]. Cet établissement est également connu, au début du XVe siècle, en 1425, sous le nom d'« Armeloe » ou « Emeloerde »[11]. De même, le site d'Ens, établi au sud de Schokland, est mentionné sous le terme de « Enedseae », en 793[11]. Puis, dans un registre daté de 1150, la paroisse d'Ens est indiquée sous le vocable « Endesle », mot qui pourrait être corrélé à une église construite à cette époque, et dont les vestiges ont été mis en évidence, lors d'investigations préventives, au niveau de l'extrémité sud-ouest de Schokland[11]. Ultérieurement, le toponyme d'Ens évolue successivement sous la forme d'« Enesce » (en 1302), « Enesc », « Enze », et « Ense »[11].

Sur un document cartographique daté de 1632, Schokland apparaît sous le nom de « Schockers Aelandt »[11]. L'île est désignée, d'une façon définitive, à partir du XVIIIe siècle sous le nom de « Schokland »[11].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et protohistoire[modifier | modifier le code]

Les périodes du Paléolithique supérieur et Mésolithique sont faiblement documentées[12]. Seuls, quelques gisements d'outillage, issus de petites structures domestiques édifiées par des chasseurs, pourraient attester de l'occupation du site[12],[13].

Des vestiges attribués au Néolithique, viennent témoigner d'une présence humaine permanente sur le territoire de Schokland dès cette période préhistorique[4]. Ces éléments archéologiques ont été mis en évidence dans l'ouest du site[14]. En outre, des céramiques à décors poinçonnés, appartenant à la culture de Swifterbant, ont été récemment exhumées sur le site. Cette culture subnéolithique, datée entre 5000 et 3400 av. J.-C., est caractéristique des chasseurs-cueilleurs établis au sein de la région de Nooderpolder — dont fait partie le village de Swifterbant, dans l'ancienne île polderisée d'Urk —[15]. Néanmoins, d'autres poteries, dont les analyses des microfossiles siliceux contenus leur pâte ont permis de déterminer l'existence de deux modes de cuisson, pourraient indiquer l'existence d'une seconde phase technologique durant la période Néolithique[16].

Le site de Schokland montre une continuité d'utilisation au cours de l'Âge du bronze[12]. Les investigations menées sur le site « P14 », mettent en évidence que les lieux sont également occupés au cours du 1er âge du fer[17]. À cet effet, hormis de nombreux artefacts du Néolithique et de l'âge du bronze, le site « P14 » a délivré des gisements de céramiques et des dépôts de pièces métalliques, telles que des armes et de la vaissellerie confectionnées en bronze et parmi lesquelles ont été identifiées des produits d'importation — provenant d'ateliers implantés, entre autres, à Valkenburg —, sont attribuées à l'âge du fer[17]. Par ailleurs, des sépultures datées de cette même période protohistorique ont été également mises au jour sur les lieux[17].

Antiquité[modifier | modifier le code]

Sous l'Empire, vers l'an 100 apr. J.-C., le site se révèle faire partie intégrante de la zone continentale[11]. Toutefois, le territoire de Schokland apparaît sous la forme d'une presqu'île[11]. Des sondages, entrepris dans les parties est et sud-est du site, montrent que les terres situées dans le prolongement de ces zones avaient déjà été fortement gagnées par les eaux[11]. En effet, des couches sédimentaires constituées de tourbes associées à des exosquelettes de mollusques, le tout attribué à la période romaine, ont été mis en évidence dans le sous-sol de ces zones territoriales[11]. En outre, les fouilles du site archéologique « P14 », ont permis de mettre en évidence des tombes datées de l'époque antique[17]. Ces sépultures ont livré des mobiliers composés de quelques poteries et artefacts métalliques à usage domestique[17].

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Vers 800 apr. J.-C., le territoire de Schokland est encore connecté à celui d'Urk[11]. L'occupation de Schokland, au cours du Haut Moyen Âge, est attestée par l'existence d'un terp[18]. À partir du début du Moyen Âge central, vers l'an mil, le site se révèle un lieu habité de manière permanente et significative[19],[20],[11]. À cet effet, 4 terps — les sites inventoriés « P14 », « J125 », « E170 » et « De Zuidert » —, témoignent d'un processus d'urbanisation de Schokland durant cette période[20],[21],[12],[11],[19].

À partir de 1200, la zone se déployant entre les territoires de Schokland et d'Urk est immergée sous les eaux du Zuiderzee[11]. Les plus anciennes digues aménagées sur le pourtour de Schokland sont attribuables aux environs de 1225-1250[11]. Des tessons de poteries, retrouvés parmi les vestiges de ces ouvrages d'art, ont permis de dater leur période de construction[11]. En 1238, puis en 1375, les terres de Schokland sont soumises à des inondations[19].

Dès le début du XIIIe siècle, Emmeloord (la partie nord de Schokland), relève des seigneurs de Kuinre, lesquels exercent alors leur autorité sur une bonne partie de l'arrière-pays du Flevoland et d'autres régions[22],[23]. Durant cette période, Emmeloord, ainsi que l'île d'Urk, servent alors de bases portuaires pour ces notables afin de faciliter la circulation de leur navires de commerce[22],[23].

Alors qu'elle était auparavant une presqu'île, Schokland devient, au cours du XVe siècle (vers 1450), une île à part entière, probablement en raison d'une inondation ayant fortement érodé son territoire et survenue quatre ans plus tôt, le [24],[25],[4],[11].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, le , Schokland subit une inondation provoquée par une tempête dans le golfe du Zuiderzee[26]. Cette catastrophe naturelle, selon les registres et documents officiels réalisés à cette époque, aurait été comparable à celle survenue en 1421 sur les côtes de Hollande et de Zélande[26]. En outre, des éléments matériels, tels que des épaves de navires, mais également des vestiges de digues situées sur les zones continentales — en particulier celle de Harderwijk, ville qui se trouvait alors sur le pourtour de la Zuiderzee —, mis en évidence dans les années 1980 et fin des années 2000, viennent corroborer l'incidence cette inondation sur les territoires établis au sein du golfe[26].

Le , Schokland fait à nouveau l'objet d'une importante inondation[26]. En 1617, la localité néerlandaise est touchée par une importante épidémie de peste[27] qui provoque la mort de près de la moitié des habitants de l'île[9].

En 1660, Schokland, et plus particulièrement Emmerloord, relève de l'autorité d'Amsterdam[Note 1],[29],[30]. L'île devient alors un relais pour le trafic maritime de la ville hollandaise[30],[29]. À cette époque, selon un registre amsterdamois établi en 1661, le territoire de Schokland se présente en deux parties, Ens et Emmerloord, lesquelles sont séparées par un fossé[30]. En outre, ce même document révèle que l'ensemble de l'île est alors entouré par une digue[30].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Représentation en couleurs d'une scène d'époque contemporaine
Représentations de Schokkers, vers 1850[Note 2].
Huile représentant trois personnages autour d'une petite embarcation reposant sur une éminence rocheuse entourée par une mer houleuse.
Schokland huile de 1860 exécutée par Johannes Koekkoek représentant l'évacuation de 1859.

Tandis que le Royaume de Hollande avait été formé en 1806, Schokland est administrée par son premier bourgmestre (Lucas Seidel), le [32]. La même année, le par décret daté du 28 août, alors que l'ancien code civil néerlandais est toujours en application — c'est-à-dire basé sur le code napoléonien —, les habitants de la localité (les Schokkers), se voient dans l'obligation d'adopter un patronyme « permanent »[33],[34]. Un registre, datant de cette époque et qui répertorie 65 noms de famille, met en évidence l'officialisation de ce décret au sein de la population de Schokland[33],[34].

Schokland est atteinte par les importantes inondations causées par la mer du Nord en février 1825[35]. Cette catastrophe naturelle, survenue en début février et ayant pour origine une onde de tempête venant de la mer du Nord, provoque sur le site de Schokland, qui est alors une île, une montée des eaux dont le niveau atteint 3,30 m par rapport au référentiel NAP[35],[36]. Cette inondation qui atteint également l'Allemagne et le Danemark affecte particulièrement, aux Pays-Bas, les zones côtières des provinces entourant la Zuiderzee — dont le Flevoland, la Frise, la province d'Utrecht et l'Overijssel —, mais également une partie du littoral du Groningue[37].

Dans la seconde moité du XIXe siècle, en , contrainte par une trop importante avancée des eaux sur son territoire, la population de Schokland fait l'objet d'une évacuation par application d'un arrêté du gouvernement néerlandais daté du et signé par Guillaume III, le 16 décembre de la même année[38],[4],[39],[40]. Le décret d'évacuation est publié le par le bourgmestre alors en charge de l'administration de Schokland, Guerrit Jan Guillot[Note 3],[38]. Environ 635 habitants de l'île, dénommés les « Schokkers », sont alors acheminés vers les zones continentales[39].

Schokland en 1933, avant la polderisation.
Schokland en 1944, après poldérisation.

Après avoir été initié vers la fin du XIXe siècle (en 1894), le plan de travaux destinés à la poldérisation du Zuiderzee est adopté par le gouvernement des Pays-Bas le [41]. Ce chantier de poldérisation du Zuiderzee comporte d'une part la construction d'une vaste digue fermant l'étendue d'eau — l'ouvrage d'art se déployant ainsi entre l'Anna Paulownapolder, à son extrémité sud-ouest, et le village de Piaam, à son extrémité nord-est —, et d'autre part l'assèchement de quatre zones, les îles de Schokland et d'Urk faisant partie de l'un de ces territoires maritimes (le « polder du Nord-Est ») dont la superficie est d'environ 48 000 ha[41],[6]. Pour Schokland, le projet d'assèchement est mis en œuvre à partir de 1940, grâce à une poldérisation des eaux du Zuiderzee entourant l'île[4],[6]. En 1942, Schokland fait à nouveau partie intégrante des terres littorales[4],[6].

En 1995, en raison de la richesse de son histoire et de sa culture, le site de Schokland et de ses alentours bénéficient d'une inscription au titre de patrimoine mondial[4].

Dans les années 1990 et 2000, plusieurs campagnes de fouilles sont entreprises sur la commune[42]. Ainsi, un total de 152 sites archéologiques sont mis en évidence, identifiés puis prospectés sur Schokland et son environnement immédiat[4]. Sur l'ensemble de ces gisements, 5 ont fait l'objet d'un classement au titre de sites archéologiques nationaux[4].

En 2002, un périmètre dit « zone tampon hydrologique » est aménagé sur le côté est de Schokland, afin de résorber de possibles affaissements de terrain et de prévenir d'éventuels risques d'inondations des sites prospectés[4].

Au , Schokland est intégrée à la commune de Noordoostpolder et bénéficie du statut de localité villageoise[43]. La même année, une conférence internationale (« les accords de Schokland ») se tient dans la localité néerlandaise[44],[45]. Cette conférence, initiée par le gouvernement néerlandais, et qui rassemble de nombreux responsables politiques, a pour objectif de lever des fonds financiers pour les Objectifs du millénaire pour le développemen (OMD)[45],[44].

En 2010, la commune de Noordoostpolder acquiert le site patrimonial de Schokland[4].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

À Schokland, l'activité économique se développe à partir vers l'an mil[19]. À cette époque, jusqu'aux environs de 1450, l'économie de Schokland est alors tournée vers l'agriculture, avec notamment des exploitations de graminées[19]. Cette activité est alors complétée par l'extraction de la tourbe[19]. En raison de sols à caractère sablonneux, argileux et tourbeux, les habitants cultivent essentiellement de l'orge, du seigle et de l'avoine[19].

Au XVe siècle, dès 1450, la population de l'île favorise l'élevage et la production laitière, au détriment des cultures céréalières devenues moins rentables et dont les surfaces labourables ont été fortement amoindries[46]. Toutefois, un moulin à vent essentiellement destiné à moudre les grains de céréales et mentionné au sein d'un registre daté de 1555[Note 4] est encore en activité à Schokland au cours du XVIe siècle[46].

Batellerie et pêche[modifier | modifier le code]

Représentation en couleur de pêcheurs de leurs navires d'embarcations amarrés dans un port.
Des schokkers et leurs équipages[Note 5].

La batellerie de Schokland a connu un développement dans la seconde moité du XIXe siècle[47]. Les pêcheurs de l'île utilisaient des « schokkers » (terme issu du toponyme Schokland)[48] des navires à fond plat munis d'un unique mât et possédant un gouvernail d'étambot relativement massif ne leur permettant pas d'effectuer des manœuvres supérieures à 45°[47]. Ces voiliers de petite taille, parcouraient notamment les eaux régionales (celles du Zuiderzee), leur présence étant également attestée en mer du Nord et ce jusqu'aux îles de Frise orientale[49],[47],[48]. Il en existait quatre variantes, selon leur capacité de tonnage : les plus petits, mesurant dans les 10 à 11 m de long pour 3,5 m de large ; les « Zuiderzeeschokkers », de 12 à 15 m de long ; les « Nooderzeeschokkers », d'une longueur comprise entre 15 et 18 m ; et un quatrième type dont la longueur n'excédait pas 25 m[47],[49]. À Schokland, un chantier naval, de modeste taille, construisait ces types d'embarcations[47]. En 1840, la flotte de Schokland se composait de 110 bateaux pour un total de 141 pêcheurs (dont 130 d'Emmerloord). Postérieurement, la flotte de Schokland diminue de manière significative, puisqu'en 1853 elle n'était constituée que de 70 navires[50].

Administration, population et société[modifier | modifier le code]

Bourgmestres successifs[modifier | modifier le code]

Période de mandat Nom du bourgmestre Parti Qualité
- 1827 Lucas Siedel[51]
- 1831 Hendrik August Willem Streithorst[52]
- 1859 Gerrit Jan Gillot[52]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population de Schokland entre 1400 et 1940 (d'après estimations)[9].
Année Nombre d'habitants Nombre de foyers
1400 349 70
1425 379 76
1476 447 49
1617 (avant l'épidémie de peste) 715 143
1617 (après l'épidémie de peste) 371 74
1631 388 78
1663 432 86
1789 630 126
1795 643 129
1816 654 131
1839 695 139
1850 633 127
1940 193 -

Dialecte[modifier | modifier le code]

Les habitants de Schokland ont autrefois parlé le Schokkers, un dialecte ayant été usité jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle[53],[54]. Cette langue locale est notamment issue du bas saxon et présente de nombreuses bases linguistiques néerlandaises, comparables à l'Ukers (en)[54].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments nationaux[modifier | modifier le code]

  • L'église Enserkerk (également dénommée Waterkerk), située au sein du terp de Middelbuurt, sur la localité disparue d'Ens, dans la partie méridionale de Schokland, est un édifice bâti en 1834 sur les ruines de l'ancienne église de style néo-gothique appelée Ensenerkerk en grande partie détruite lors de l'inondation de 1825[55],[56],[57]. Au cours de la période qui a suivi l'évacuation de 1859, la Waterkerk a été utilisée comme hangar mais également comme logement pour les travailleurs saisonniers[56]. Cette église, de style néo-classique et dont l'architecture présente une relative sobriété, est constituée de briques et possède une toiture faite en ardoise et dont la pente est significativement accusée[56]. Son mur sud a été restauré après l'inondation de 1916[56]. La chaire, les bancs et les chaises sont issues de l'église construite en 1717[56]. L'horloge, conçue en 1710 à Amsterdam, a été installée sur le clocher de l'église dans les années 1860[56]. L'enceinte de l'église dispose d'une alcôve faite de grès et dans laquelle est niché une réplique d'une sculpture romane ouvragée en bronze[56]. Par ailleurs, un presbytère, à plan carré, est contiguë à l'édifice[56]. Le monument, qui abrite actuellement le musée de Schokland, a fait l'objet d'une inscription au titre de monument national le [55],[56].
  • La maison du gardien du phare, le Lichtwachter, localisé sur l'ancienne commune disparue d'Emmerloord dans la partie nord de Schokland, a été construit au début du XXe siècle, en 1901, afin de loger les gardiens de l'ancien phare détruit lors d'une inondation[58]. Le phare de Schokland a notamment permis d'indiquer les terres aux navires et embarcations lors d'une importante montée des eaux — 3,90 m par rapport au référentiel NAP — survenue le [58]. Cet édifice destiné à la signalisation maritime lorsque Schokland se présentait encore comme une île, a cessé de fonctionner en 1980[58]. Ultérieurement, le Lichtwatcher a servi d'habitat domestique et de lieu de stockage et d'accueil de visiteurs du site de Schokland[58]. Puis, en 1996, la maison du gardien de phare a été aménagée en salle de réunion[58]. Le Lichtwachter et le Misthoorn, le bâtiment qui abrite la corne de brume, construit en 1922, ont bénéficié d'une inscription au titre de monument national néerlandais le [58],[59].
  • Le hangar à bateau (IJsloperschuur), est un bâtiment en bois construit vers le milieu du XIXe siècle[60]. Ce hangar, actuellement conservé au sein du musée en plein air de Schokland, a fait l'objet d'une inscription au titre de monument national en date du [60].


Sites archéologiques nationaux[modifier | modifier le code]

  • L'Ensenerkerk, établie sur le terp de Middelbuurt, est une église construite en bois et à fondation en pierre taillée[61],[56]. Elle a été érigée au cours du XIIe siècle et détruite au début du XVIIIe siècle, en 1717[61],[56]. Ce monument de style roman, dont il ne demeure plus que des vestiges, a été inscrit au titre site archéologique national le [61].
  • Le Zuindpunt est un terp dont l'occupation a débuté au cours du XIIe pour prendre fin au XVIIIe siècle. Ce terp, où reposent les ruines de l'Ensenerkerk, a été mis au jour puis fouillé[62]. Le Zuindpunt a été inscrit au titre de site archéologique national en date du [62].
  • Le terp d'Emmeloord est un site ayant été utilisé entre le XIVe siècle[63]. Ce terp a bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national le [63].
  • Les parcelles P13 et P14 (ou Oud Emmeloorderweg), deux terrains localisés à Ens, sont deux sites dont l'occupation a débuté au cours du Néolithique récent[64]. Une continuité d'utilisation de ces deux est attestée pour les périodes de l'Âge du bronze et de l'Âge du fer[64]. Ces deux terrains ont bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national en date du [64].
  • Le terp De Zuidert, est un établissement ayant connu une période d'occupation comprise entre le XIVe et le XIXe siècle[65]. Ce terp a fait l'objet d'une inscription au titre de site archéologique national le [65].
  • Le terp de Middelbuurt a été utilisé entre le XIVe siècle[66]. Il a bénéficié d'une inscription au titre de site archéologique national en date du [66]


Musée de Schokland[modifier | modifier le code]

Le Museum Schokland, localisé sur le site de Middelbuurt est un établissement muséographique consacré à l'archéologie, mais également à la géologie et à l'histoire[67]. Cet établissement en plein air a été construit en 1947, puis restauré entre 1961 et 1967[68]. Il a fait l'objet d'un aggrandissement en 1987 puis a été réaffecté au sein de maisons construites en bois[68]. Le musée abrite des collections archéologiques, dont des empreintes datées du Néolithique récent (vers -2400 av. J.-C.)[69], des artefacts préhistoriques et protohistoriques remontant jusqu'à 4000 av. J.-C. et mis au jour sur des sites locaux ou éloignés (tels que ceux de Steenwijk)[70],[71], des pièces minéralogiques[72], des pièces historiques[73], des fossiles[74] et des restitutions d'anciens navires sous la forme de maquettes[75],[67],[76]. Des films, des galeries de photos, des reconstitutions de scènes historiques et des sculptures contemporaines sont également exposés[76].


Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les seigneurs d'Amsterdam deviennent propriétaires des terres de Schokland, ainsi que celles d'Urk pour un montant s'élevant à 14 000 florins[28].
  2. Œuvre lithographique exécutée par R. de Vries jr vers 1850-1855, et intitulée Man en vrouwen in Schokker klederdracht[31].
  3. Une plaque commémorative à cet événement, qui porte une inscription en bronze reproduisant le texte publié et signé par le dernier bourgmestre de Schokland G. J. Guillot au , est actuellement exposée au musée de Schokland[40].
  4. Le lieu d'implantation du moulin demeure incertain[46]. Cependant, ce site est mentionné dans le registre daté de 1555, sous le terme « Molenbuurt », permettant ainsi de localiser le moulin à Middelbuurt[46].
  5. Aquarelle du peintre néerlandais Gerrit Jan Smits. Œuvre exécutée en 1870 et intitulée Schokker scheepstypen in de binnenhaven[47].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) « Schokland, Unesco Heritage », sur le géoportail OpenStreetMap (consulté le ).
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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