De Zuidert

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De Zuidert
Image illustrative de l’article De Zuidert
Puits reconstitué à De Zuidert
Localisation
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Province des Pays-Bas Drapeau de la province de Flevoland Flevoland
Commune Noordoostpolder
Localité des Pays-Bas Schokland
Localité des Pays-Bas Ens
Établissement humain Terp
Protection Inscrit Rijksmonument [1]
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (Schokland et ses environs), inscrit 1995[2]
Coordonnées 52° 37′ 41″ nord, 5° 46′ 40″ est
Géolocalisation sur la carte : Flevoland
(Voir situation sur carte : Flevoland)
De Zuidert
Géolocalisation sur la carte : Pays-Bas
(Voir situation sur carte : Pays-Bas)
De Zuidert
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
De Zuidert
Histoire
Bas Moyen Âge XVe siècle
Époque moderne XVIe – XVIIIe siècle
Époque contemporaine XIXe siècle

De Zuidert (également appelé Zuiderbuurt ) est un « terp », c'est-à-dire une élévation artificielle, situé sur la partie sud de l'Ens, sur l'ancienne île de Schokland[3]. Cette île, désormais incluse dans les terres, depuis l'assèchement des polders environnants, est située sur la commune de Noordoostpolder, dans la province néerlandaise de Flevoland.

Situation et topographie[modifier | modifier le code]

Ancien plan de l'île de Schokland. De Zuidert est ici indiqué en bas, à gauche de la carte.

Le terp est localisé dans la partie sud-est de Schokland. Le site, qui trouve son emplacement au sud de Middelbuurt et du musée de Schokland, est actuellement délimité par une zone tampon reposant sur une nappe phréatique. Le terp s'élève à une altitude de 2,59 m par rapport au référentiel NAP[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le terp est habité à partir de 1400[5]. En 1775, les maisons sont détruites par un incendie puis reconstruites. La même année, en raison d'une importante montée des eaux de la Zuiderzee, le site fait l'objet d'une inondation[6]. En 1855, De Zuidert compte 14 familles et 16 habitations, de taille modeste, disséminées sur son territoire[7]. L'île est évacuée en 1859, sur ordre du roi Guillaume III, à titre de protection contre les inondations fréquentes. Après l'évacuation de l'île, les anciennes structures domestiques de De Zuidert sont démolies[7]. Le terp est maintenant un monument national. Ne restent sur le terp qu'une maison et un puits reconstitués.

Des investigations archéologiques, entreprises entre 1999 et 2002, ont permis de mettre en évidence des artefacts confectionnés en métal. Après l'aménagement d'une zone tampon hydrologique sur la partie est de Schokland en 2002, le site a fait à nouveau l'objet d'autres fouilles en 2003 et 2004[4],[3].

Galerie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) « Monumentnummer: 46031 - "de Zuidert" op Schokland », sur le site du Rijksmonumentregister (consulté le ).
  2. « Schokland et ses environs », sur le site du Comité du patrimoine mondial, Unesco (consulté le ).
  3. a et b (en) David Gregory, « De Zuidert terp », dans David Gregory, Preserving Archaeological Remains in Situ : Proceedings of the 4th International Conference, Routledge, , 489 p. (lire en ligne).
  4. a et b (nl) A. Smit, G. Mol et R.M. van Heeringen, « Natte voeten voor Schokland : Inrichting hydrologische zone Archeologische monitoring 2003-2004 - Een evaluatie van de waterhuishoudkundige maatregelen », Alterra–Rapport, Wageningen, Alterra, vol. 124, no 1160,‎ (ISSN 1566-7197, lire en ligne [PDF]).
  5. (nl) « Boeren, schippers en vissers op Schokland (1400 – 1850) » [html], sur le site des archives de Schokland (consulté le ).
  6. (nl) Gerrit van Hezel, « Stormvloeden, terpen, dijken en landverlies in de kom van de Zuiderzee », dans Gerrit van Hezel, Die vloeden van jare tot jare hogher : periode 1400 - 1824, vol. 2, Zwolle, (lire en ligne).
  7. a et b Huismam et Mauro 2013, p. 11.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) D. J. Huismam et G. Mauro, Schokland UNESCO World Heritage 3rd monitoring round, vol. 207, Amesfoort, Rikjdienst voor her Cultureel Erfgoed, , 122 p. (lire en ligne [PDF]). Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]