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Technicentre de industriel de Rennes
Adresse Rue des Champs Ruffaux,Saint-Jacques-de-la-Lande
Coordonnées 48° 04′ 17″ nord, 1° 42′ 03″ ouest
Ouverture

Carte

Le Technicentre Industriel de Rennes est un ensemble d'ateliers ferroviaires destinés à l'entretien des matériels roulants de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ainsi qu'à la rénovation et la maintenance de pièces ferroviaires.[1][2][3]

Situation[modifier | modifier le code]

Le Technicentre industriel de Rennes (Ille-et-Vilaine) se compose d'un terrain de 21 ha, dont 8 ha couverts. Il est encadré au sud par la ligne Moret Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, et à l'est par la ligne de Nevers à Chagny

Son entrée principale est au Rue des Champs Ruffaux, 35136 Saint-Jacques-de-la-Lande, France

Le site est desservi par deux gares : La gare de Vauzelles au sud-ouest et la gare de Nevers-les-Perrières au nord-est.

Historique[modifier | modifier le code]

La construction débute en 1912, à l'origine par la compagnie du Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, cependant la construction sera ralentie durant la Première Guerre mondiale. Les bâtiments déjà édifiés seront en partie prêtés à la Croix-rouge anglaise permettant d'ouvrir un hôpital de 90 lits. Les autres bâtiments seront réquisitionnés en 1917 pour y stationner un régiment américain magasin. De ce fait, le premier directeur des ateliers sera le major américain Claude E. Lester. La construction initiale sera achevée en août 1918

De 1918 à 1945, C'est un sous-traitant choisi par la compagnie du PLM qui va gérer l'ensemble du site. Le Technicentre est repris par la SNCF le 1er mai 1945, il est alors appelé « Ateliers de Nevers Machines » et a pour vocation l'entretien et la réparation des locomotives à vapeur et, par sa position géographique centrale, sert également de magasin central pour la série des 141 R livrées par les États-Unis et le Canada à la fin de la Première Guerre mondiale

En 1957, les premières locomotives diesel doivent être révisées ; les ateliers de Nevers machines sont désignés pour ce type de machine. C'est une transformation profonde de l'outil industriel, qui nécessite l'achat de nouveaux outils et la formation du personnel. Le 30 septembre 1965, les réparations des locomotives à vapeur sont transférées au Technicentre Quatre-Mares à Rouen. La dernière locomotive réparée aux ateliers est la 141 R 1009, c'est la 7 686e locomotive à vapeur réparée sur le site. En 1990, les premiers TER sont révisés

Depuis le début des années 2000, beaucoup de modifications spéciales et uniques ont été réalisées, en transformant des rames diesel ex-voyageurs en laboratoire de mesure des contraintes sur la voie et le matériel roulant. On peut citer les autorails X1502 et le X 72500 transformés en laboratoire ERTMS. Entre 2010 et 2015, le Technicentre a également travaillé pour la modernisation (Opération mi-vie : OPMV) des rames MI79 de la RATP En 2009, le déménagement du Technicentre d'Oullins (Lyon) a nécessité le transfert de l'Opération mi-vie des BB 26000 à Nevers En 2022, les OPMV des autorails grande capacité débutent, elles concernent un parc de 699 rames.

L'entreprise emploie en 2021 plus de 1000 salariés

Réorganisation (2019)[modifier | modifier le code]

Depuis le 1 juillet 2019, 2 sites ont été rattachés au Technicentre Industriel de Nevers. Il s'agit du Technicentre Industriel de Nîmes et de l'unité opérationnelle de Béziers. Cette fusion s'explique par le type de pièces traitées (bogie et essieux à Nevers et Nîmes). Le site de Béziers était déjà rattaché au site de Nîmes. Cette fusion a conduit à changer le nom de l'entité, au 1er janvier 2020, qui s'appelle désormais « Technicentre Industriel Nevers Languedoc ».

Activités antérieures[modifier | modifier le code]

Depuis son ouverture, une grande variété de matériel roulant ont été entretenus et réparés au Technicentre, voici une liste non exhaustive :

X 72633/634 avec pelliculage spécial ETCS, au dépôt de Longueau.

Activités actuelles (2022)[modifier | modifier le code]

Rame Z20507/508 à Paris-Est en août 2010.

Les séries de matériels réparés en 2022 sont

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « La gare de Rennes, de la vapeur à la multimodalité », https://metropole.rennes.fr (consulté le )
  2. « Les technicentres de la SNCF », sur SNCF (consulté le )
  3. « Au technicentre de la Janais, les vieilles rames TGV se font désosser », sur www.20minutes.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]